Congratulations! Your support has been successfully sent to the author
avatar
Lourder : être mis à la porte.

Lourder : être mis à la porte.

Published Nov 3, 2023 Updated Nov 3, 2023 Culture
time 2 min
1
Love
0
Solidarity
0
Wow
thumb 0 comments
lecture 213 readings
3
reactions

On Panodyssey, you can read up to 10 publications per month without being logged in. Enjoy2 articles to discover this month.

To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free! Log in

Lourder : être mis à la porte.

Ce mot sonna fort dans ma tête lorsque je découvris la signification. Des souvenirs remontèrent à la surface presque trente ans auparavant. 

J'avais quitté un cercle d'amis, une ville, un foyer qui était mon cocon. 

J'étais dans une petite bourgade, je recommençais tout à zéro. Une nouvelle adaptation, de nouvelles têtes et je devais tourner la page d'une histoire douleureuse et encore fraîche dans mon cœur. 

Se retrouver en cohabitation avec deux inconnues, j'ignorais que j'avais en face d'eux fauchetonnes. 

Pas vraiment d'endroit pour manger ensemble, la chambre servait pour ça aussi. 

Un soir sans crier gare, on frappa à ma porte pour me convoquer avec la propriétaire.

Mes collègues colocataires étaient près de la propriétaire. 

J'étais seule face à mon destin.

Sans aucun ménagement, sur un ton dur et d'une manière brutale, elle m'annonça que j'étais virée de mon logement.

Je devais quitter les lieux avant le mois de décembre. 

Je ne  communiquais pas avec les autres .

Elle me salissait, j'étais encore plus crade que mon corps.

L'effet d'un tremblement de terre dans tout mon être, je me sentais mal. 

Je ne pouvais pas me défendre, je n'avais qu'une envie : disparaître de la surface de la terre et d'elles.

J'étais terrassée par la honte. 

Je ne voulais pas leur offrir mes larmes ni mon mal être.

Je n'avais pas fait mon deuil de mes échecs sentimentaux ni professionnel.

C'était difficile à encaisser, j'étais asommée. 

Lorsqu'elle eut terminer, je ne tardai pas avec elles. 

Le seul réconfort, c'était mes parents. 

Je n'étais pas à l'aise de leur dévoiler sur ma dernière déconvenue. 

Je ne désirais plus rester au risque d'arrêter mes études sur je ne trouvais pas un autre lieu pour dormir.

Mes parents se déplacèrent dès le lendemain, c'était un vendredi.

Un foyer d'étudiantes  accepta de me prendre.

Dès le samedi, je déménageais.

Les propriétaires ne s'attendaient pas à un départ si rapide.  

Je n'allais pas me coltiner deux hypocrites.

 

 

 

 

lecture 213 readings
thumb 0 comments
3
reactions

Comments (0)

You must be logged in to comment Sign in

Are you enjoying reading on Panodyssey?
Support their independent writers!

Prolong your journey in this universe Culture
Croire et aimer
Croire et aimer

Dans un monde confronté à des crises environnementales, sociales et spirituelles, une réflexion profonde émerge sur la foi p...

Audren Lombardini
2 min
Jour 180
Jour 180

L’Homme accuse les dieux quand il refuse d’être responsable de lui-même. — F...

Franck Labat
1 min
Tête
Tête

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joiePour ce creuset la tête ; énigma...

Bernard Ducosson
1 min
Evangéliser
Evangéliser

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joieA force...

Bernard Ducosson
1 min

donate You can support your favorite writers

promo

Download the Panodyssey mobile app