Chapitre XVII : "Résoudre une Pièce du Puzzle"
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Chapitre XVII : "Résoudre une Pièce du Puzzle"
Les jours passent... L'exploration de la base ennemie, anciennement sous surveillance du Lieutenant Fowler, n'a rien donné. Les troupes Eskhamniennes sont parties avant. Les scientifiques Echiliens n'ont pas encore trouvé ce qui composait les seringues ramenées par Arya... La raison de leur présence ici reste encore inconnue. Arya ne pense pas que cela soit juste pour quelques assauts sur le train de ravitaillement relié à la Siotaquie. Elle va justement voir le Lieutenant Clericot à ce propos.
- Lieutenant, je suis au regret de vous informer que nous n'avons rien trouvé d'utile là-bas. La base peut cependant être reprise sous notre contrôle, explique Arya.
- Parfait, lance le Lieutenant. Je ne sais plus vraiment sur qui nous pouvons compter, désormais... Mais heureusement, je sais que je peux vous faire confiance à vous. Vous avez... Du talent, je dois bien l'admettre.
- Merci, Lieutenant.
- Que diriez vous de rejoindre une équipe spéciale au service de l'armée?
- Que... Que voulez vous dire par là?
- Nous avons actuellement une équipe de Divergents très doués postée au front, effectuant des missions discrètes et cruciales. Vous n'êtes pas une Divergente, je le sais, mais vos talents font tout comme.
- Je... Il me faudrait le temps d'y réfléchir.
- Bien sûr ! Prenez votre temps et soyez sûre de vous, ne regrettez pas votre décision. Et il me semble que vous connaissez un Divergent dont le pouvoir est de lancer du feu? Il pourrait être très utile, n'hésitez pas à lui proposer.
- Bien, Lieutenant.
Arya commence à partir, puis se met à réfléchir...
- Lieutenant? Appelle-t-elle.
- Oui?
- Découvrir que Fowler était un traitre fut très utile. Je suis certaine que ce n'est pas du hasard.
- Bien sûr que non, nos agents de communication ont du travailler très dur, je suppose.
- Ou alors...
Elle réfléchit... Puis sort finalement du bureau sans finir sa phrase. Ou alors, quelqu'un a travaillé à leur place pour mettre Fowler à la lumière du jour. Mais qui? Et pourquoi?
(Du coté de Vivienne, à son bureau d'assistante du Président, en pleine lecture de documents...)
Dormir très peu et lire énormément. Même elle ne l'imaginait pas comme ça. Elle a définitivement besoin d'un coup de boost. Elle fait une légère pause afin d'aller se prendre une tasse de café...
- Il reste du café? Demande-t-elle.
- Ha ! Elle est bien bonne, s'écrie un membre du personnel. Il n'y en a plus depuis longtemps, on ramène le nôtre. T'es pas sensée être la Divergente qui sait tout? Tu devrais bien le savoir, non?
- N... Non, je ne savais pas que l'endroit même où le Président effectue son travail manquait de café, mince, j'aurais vraiment du le prévoir. Vous pouvez me dépanner?
- Un tout petit peu, estime toi heureuse d'avoir une demi-cuillère. Y'en a qui en ont besoin, ici, on ne fait pas que lire toute la journée.
- Une minute... Il me semble que les fonctionnaires comme vous sont bien payés, non? Ne pourriez vous donc pas déposer un sachet de café ici?
- Je retire. Cela sera un quart de cuillère.
Et ainsi, Vivienne repart avec un semblant de café fait sans aucun amour... Mais quelque chose la tracasse encore plus.
- Plus de café? S'interroge-t-elle. Mais... C'est... Faux? Nous sommes une vingtaine, les fonctionnaires travaillent toute la journée et prennent donc souvent du café, c'est l'une des principales dépenses faites pour le personnel. L'année dernière, ils ont acheté l'équivalent d'un kilos de café par jour, cette année ils sont même passés à des sachets de 1 200 grammes. Si l'on considère que nous sommes une vingtaine ronde et que chacun met une cuillère dans sa tasse, il leur faudrait 6 cafés par jour pour atteindre le cota, et encore seulement l'atteindre. Pour être à sec aussi vite, il faudrait même doubler la cadence. Quelque chose ne va pas.
Elle se rappelle d'autres incohérences de ce genre et retourne immédiatement fouiller parmi les documents.
(Quelques jours plus tard, dans une maison éloignée...)
Adèle a enfin ramené Olivier... Elle l'installe dans cette maison afin qu'il soit loin des forces Eskhamniennes.
- So... How long am i gonna stay here? Demande Olivier.
- Do i really look like i care? Assène Adèle. I don't know, maybe for long, maybe not. You'll see later.
- Are you... Mad at me, or something?
Elle se retourne vers lui et le soulève par la gorge d'une seule main !
- You want the truth ?! Good or bad, i can't stand the people of Eskhamn ! They're vicious, disgusting, and everything they do is killing everything nice ! I'm not mad at you, i'm mad at our whole country !
Un bruit de voiture stoppe la discussion... Quelqu'un arrive. Adèle relâche Olivier et observe à travers la fenêtre... Elle reconnait de qui il s'agit. Elle va ouvrir la porte.
- Samuel, finally here, lance Adèle.
- Désolé, j'ai eu du mal à me libérer du temps, explique Samuel. Ah ! Le fameux Olivier.
- Who is this? Demande Olivier.
- Shut your mouth and listen, ordonne Adèle, you little..!
- Adèle, du calme, ça ne sert à rien de s'énerver, lance Samuel. Olivier, bienvenue au Pays d'Echil.
- What ?! Panique Olivier.
- Caaalme. Personne ne sait que vous êtes ici. Si vous restez ici, il ne vous arrivera aucun mal. Si vous sortez, Adèle se chargera de vous retrouver et vous aurez de quoi regretter toutes les décisions de votre vie.
- What do you want from me?
- Vous êtes l'opposant politique au Dictateur d'Eskhamn. Vous l'avez peut-être déjà remarqué, mais nous sommes un petit groupe composé principalement de Divergents, et... Et bien, eh, disons que les Divergents ne sont pas très bien vus à Eskhamn. Sauf par vous ! Vous voulez que les choses changent, et nous allons vous y aider.
- How?
- Vous aurez des radios à disposition afin de raconter au Pays d'Eskhamn la vérité. Leur soi-disant "Dirigeant" a tenté de vous tuer, et une Divergente vous a sauvé. Nous vous dirons quoi faire ensuite. Je dois partir.
Samuel repart avec Adèle, laissant Olivier seul dans cette maison au milieu de nulle part. Ce dernier a du mal à digérer ce qui lui arrive.
(Loin de là, dans un camion militaire...)
Le Lieutenant Fowler est transporté en prison pour ses actes de trahison envers le Pays... Quatre personnes l'accompagnent à l'arrière, et un passager reste avec le pilote. A l'arrière, les soldats commencent à discuter... L'un d'eux, dont le visage est caché par des lunettes et un foulard, n'est pas très bavard, ce qui attire la curiosité.
- Hey, ça va? Demande un soldat. Tu as l'air épuisé.
- Je le suis, répond le principal concerné. On me le dit souvent. Je le suis souvent. J'ai du mal à dormir.
- Pareil, la nuit dernière, un rat m'a réveillé en faisant du bruit, j'ai pas réussi à le trouver, mais si je l'attrape...
- Tu n'avais pas de couteau à lui lancer?
- Non... De toute manière, j'ai jamais été doué au lancer de couteau ! Toi, oui?
- Je ne rate jamais ma cible.
- T'as bien du talent, dans ce cas ! Fichus rats, comme si le Pays ne craignait pas assez, en ce moment...
- Et encore, ce n'est pas le pire, lance un autre soldat. Le pire, c'est l'afflux migratoire des Siotaqs. Il parait qu'il va y en avoir de plus en plus, ils empruntent le train de ravitaillement...
- Qu'est-ce qu'ils ont fait de mal, ces Siotaqs? Demande le fatigué.
- Ha ! Tu n'as jamais rencontré de Siotaq, hein? Quoique, si, nous avons le plus grand terroriste au monde qui s'est récemment montré ! Ouaip, il vient de Siotaquie. Là-bas, le boulot manque parce qu'ils laissent les Exterminateurs faire le gros du boulot.
- Il faut bien que les rôles changent à certains endroits.
- Pfff, jamais de la vie, ces fichus Exterminateurs devraient tous aller au dia..
Il en avait déjà bien trop dis pour Baptiste. Ce dernier lui met une balle dans la tête, ainsi qu'aux deux autres. Le passager de devant fait l'erreur de regarder ce qu'il se passe à l'arrière. Une balle entre les deux yeux. Le conducteur freine et se prépare à sortir... Baptiste tire sur la paroi du véhicule, la balle ricoche et élimine le pilote. Il retire ensuite son foulard et ses lunettes... Puis se met en face de Fowler.
- Bieeeen, bien, lance-t-il. Où en étions nous?
Il prépare son arme... Quand un bruit l'arrête. Cela vient du toit? Quelqu'un est sur le toit ! Baptiste tire à plusieurs reprises, mais sa cible semble s'en être sortie ! Il sort aussitôt du camion afin de ne pas être piégé dedans et se met à couvert près des roues ! Il réfléchit... Quelqu'un sur le toit du véhicule?
- Depuis combien de temps étais-tu ici ?! Demande Baptiste tout en remettant son foulard.
Pas de réponses. Il entend un étrange bruit de respiration... En sortant de sa cachette, il aperçoit enfin le trouble fête : Un soldat habillé en noir et portant un masque à gaz. Ce soldat lui tire dessus ! Baptiste parvient à se mettre à couvert à temps et prépare son fusil ! Il doit réfléchir, et vite. Son adversaire semble savoir ce qu'il fait. Le masqué tire dans le pneu derrière lequel se trouve Baptiste, ce dernier sait qu'il doit agir. Baptiste sort de sa cachette et met aussitôt en joue l'ennemi. Dard. Baptiste se baisse afin d'esquiver un dard de scorpion de bonne taille !! Il l'esquive encore ! Il fonce se réfugier au loin, évitant les tirs du masqué ! Un Dard de Scorpion? Quelque chose ne va pas. Il observe à nouveau. Une femme dont la tenue ressemble au masqué possède un dard de scorpion adapté à sa morphologie. Une Divergente.
- Qui diable êtes vous ?! Demande Baptiste.
- Brigade spéciale de l'armée, répond la femme au Dard, tu es notre mission.
- Comment saviez vous que je serais là?
- Tu vises les cibles importantes, on le sait, et tu as déjà fait le coup de t'infiltrer dans le camion. C'était une erreur que de jouer cette carte une seconde fois.
- Je n'ai pas le droit d'éliminer les Divergents même s'ils me barrent la route. N'insistez pas. Cette pourriture Eskhamnienne doit mourir.
Le masqué regarde la femme au Dard... Puis prend deux pistolets. Il tire en direction de Baptiste ! Ce dernier réplique en le désarmant d'une balle par arme ! Il vise ensuite la femme au dard ! Le masqué lui lance un couteau, il l'esquive de peu ! Une voiture arrive à ce moment là, Baptiste s'empresse de virer le conducteur et de prendre le véhicule tout en lançant une grenade vers ses poursuivants ! Il s'aperçoit qu'ils s'en sont sortis... Mais lui de même. Et ce n'est pas passé loin. Il s'arrête à bonne distance... Puis prend son fusil.
Si elle n'est pas parfaite, sa mission peut tout de même être terminée. Il vise malgré la distance et le fait qu'il ne possède pas de sniper. La femme scorpion comprend ce qu'il a l'intention de faire et avertit son collègue ! Ce dernier réagit aussitôt et tire sur le pneu du même coté de celui qui est crevé afin de bien faire pencher le véhicule ! Baptiste rate son tir de peu. Fowler aura une cicatrice à la joue... Mais ce salaud vivra. Baptiste repart. Sa mission est un échec.
(De mon coté, profitant d'un jour de repos afin d'aller voir Arya.)
Comme d'habitude, on me laisse entrer... Et elle arrive afin de m'accueillir. Ses vêtements sont légèrement sales, comme si elle venait de travailler sur une machine.
- Isaac ! Lance-t-elle. Cela commençait à faire long, vraiment désolée, mes missions me retiennent ailleurs !
- Pas de problème, ne t'en fais pas, je comprend parfaitement, répliquais-je. Cela me fait plaisir de te voir !
- Tiens, viens voir, j'ai un truc à te montrer !
Elle m'emmène voir son Lamellé... Qui possède quelques traces d'impact.
- Observe, lance-t-elle.
- Nom de dieu, quel genre de missions faisais-tu? Demandais-je.
- Principalement de la reconnaissance, mais ça a dégénéré avec l'affaire Fowler, je pense que tu en as entendu parler à la radio.
- Oui, le traitre? C'est dingue, il était haut placé !
- Malheureusement, cela a mis un sérieux problème de confiance au sein de l'armée... Mais... Le Lieutenant Clericot a dit qu'il me faisait entièrement confiance et aimerait que.. UuuaAAAH UN RAT !!
Je remarque le rat en question et lui lance aussitôt un jet de flammes.
- Problème résolu, très chère.
- Ow... Eum... Tu pourras le... Mettre... A la... Poubelle? Parce que c'est... Erk.
- Pas de soucis ! Pffff, baaahaha, les rats sont des espions Eskhamniens, maintenant ?
- Ha ha ! Arrête, on serait fichus si c'était le cas ! il faudrait passer partout dans la ville avec toi pour que tu fasses le lance flammes !
- Haaaa... Enfin... Tu disais qu'il aimerait quoi?
- Eum... Ah, oui ! Il aimerait que je rejoigne une brigade Spéciale... Et... Enfin, si cela te branche, je me disais... Que l'on pourrait... Y aller ensemble?
Un silence s'installe le temps que je réfléchisse. Une partie de mon cerveau se demande pourquoi je n'ai pas déjà accepté, l'autre veut rester en vie.
- A vrai dire, je ne sais pas si j'aurai le choix... Le Président a justement fait pression pour que j'intègre cette Brigade, il malmène les finances de mon entreprise pour me forcer la main.
- Ah...
- Mais cela ne veut pas dire que je refuse ! J'adorerais passer plus de temps avec toi, même si ça doit se faire sur le terrain !
Mince, un silence encore plus gênant que le précédent. Nous sommes vachement près l'un de l'autre, en plus. Miséricorde, et aucun rat ne passe à ce moment là?
- Hooper, le Colonel Clericot souhaiterait vous voir, explique un intermédiaire, présentez vous dès que possible.
- Excusez moi, n'est-il pas Lieutenant? Demande Arya.
- Il a récemment été promu suite à l'affaire Fowler. La personne qui prendra sa place sera le Lieutenant Sherman.
- J-Je.. J'y vais tout de suite ! Réfléchis, Isaac, et tiens moi au courant, d'accords? On se revois bientôt, j'essaierai de passer à ton boulot, pour une fois !
- Pas de soucis ! A la prochaine !
Elle s'en va... J'observe ce qu'il reste du rat. Il faut croire que je pourrais être doué à ce genre de truc. Reste à savoir si je pourrais en dormir. Je met le rat brûlé dans une poubelle... Il faut que j'y réfléchisse.