Chapitre 25 : Retrouvaille très intense
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Chapitre 25 : Retrouvaille très intense
Je restais là, immobile, ancrée dans ses bras, mon cœur battant à un rythme incertain.
Stoïque. Je n’arrivais toujours pas à croire qu’il était vraiment là, devant moi, palpable, réel. Comme un fantôme revenu du passé, comme un songe qui refuse de disparaître au lever du jour.
— Vic, je suis désolé de t’avoir fait peur à ce point… Je voulais te surprendre. Je ne pensais pas que ça tournerait ainsi, murmura-t-il d’une voix douce, celle-là même qui, jadis, avait su apaiser toutes mes tempêtes intérieures.
Mais cette voix, cette voix que j’avais tant aimée, tant attendue, m’était devenue insupportable. Comment pouvait-il me faire ça ? Comment avait-il osé, après tout ce que j’avais traversé ? Il savait parfaitement que je n’étais plus la même, que je portais encore les marques de mon traumatisme. Il savait que ma fragilité était une plaie béante, un gouffre prêt à s’effondrer à la moindre secousse. Alors pourquoi ? Pourquoi m’avoir fait peur de cette manière ?
Mes yeux restaient fixés sur un point vague, quelque part dans le vide, incapables de se poser sur lui. Je refusais de croiser son regard. Ce serait trop, beaucoup trop. Toute cette situation me pesait, me compressait, m’enveloppait d’un malaise presque physique. Je sentais la colère monter en moi, une colère sourde, alimentée par la peur, par la panique qui ne voulait pas redescendre.
— Lâche-moi, soufflai-je d’un ton dur, tranchant, qui ne me ressemblait pas.
Il sembla ne pas comprendre immédiatement, ou peut-être, refusait-il de l’accepter.
— Quoi ? Répondit-il, hésitant, la surprise flottant dans ses yeux.
— Je t’ai dit de me lâcher ! Hurlai-je presque, mon corps se raidissant avant de me défaire de ses bras.
Je m’éloignai brusquement de lui, trouvant refuge contre le mur froid de la maison, comme si cette distance physique pouvait éloigner la confusion qui envahissait mon esprit. J’avais du mal à respirer, mes poumons semblaient compressés, l’air refusait de passer. Je tentai à plusieurs reprises de reprendre mon souffle, mais il restait bloqué, coincé dans ma gorge, comme si quelque chose en moi refusait de céder.
— Pourquoi ? Pourquoi tu as fait ça, Brandon ? Demandai-je enfin, en me tournant lentement vers lui, les larmes menaçant de couler.
Il me regarda, l’air désolé, comme un enfant pris en faute, mais sans vraiment saisir l’ampleur de la situation.
— Je voulais juste te faire une surprise, mon ange… Je ne pensais pas que ça t’effrayerait autant…
Mon ange. Ce surnom qu’il m’avait si souvent donné, autrefois tendre, aujourd’hui empreint d’une ironie amère. Comment pouvait-il ne pas comprendre ? Ne pas réaliser l’ampleur de la terreur qu’il avait semée en moi ? Je laissai échapper un sanglot, incapable de contenir mes émotions plus longtemps.
— Tu te rends compte que j’ai eu la peur de ma vie ? Poursuivis-je, mes joues brûlantes de larmes.
— S’il te plaît, ne pleure pas… Je… Je ne supporte pas de te voir pleurer, répondit-il, désemparé, avançant de quelques pas vers moi, comme s’il voulait réparer l’irréparable.
— Il fallait y penser avant ! Répliquai-je sèchement, sans lui laisser l’occasion de continuer. J’ai cru que tu étais un cambrioleur… Et quand tu m’as attrapée par le bras, j’ai sincèrement cru que j’allais mourir !
Il s’approcha doucement, hésitant, mesurant chacun de ses gestes comme s’il craignait de provoquer une réaction encore plus violente de ma part. Il s’agenouilla devant moi, dans une posture presque suppliante, et posa délicatement sa main sous mon menton, m’obligeant à le regarder.
— Vic… S’il te plaît… Regarde-moi, me dit-il, sa voix tremblante.
Contre toute attente, je levai enfin les yeux vers lui, et ce que je vis me bouleversa. Ses yeux. Ses yeux, dans lesquels j’avais autrefois vu tant de tendresse, de passion, étaient maintenant remplis de regrets. Jamais je n’avais remarqué à quel point ses yeux étaient magnifiques, d’un bleu profond, comme l’océan au crépuscule. Mais cette beauté, cette profondeur, ne faisaient que rendre ma douleur plus vive, plus réelle.
— Je ne voulais pas te faire de mal, Vic, reprit-il, sa voix se faisant plus pressante, plus sincère. J’avais prévu de m’infiltrer discrètement dans ta chambre, de te réveiller en douceur… De te surprendre comme avant. Mais quand tu m’as dit au téléphone que tu allais dîner chez un ami, tout mon plan est tombé à l’eau. J’ai dû improviser, et je sais que j’ai été stupide, vraiment stupide. Je suis un crétin fini, le pire des idiots. Mais crois-moi, je t’aime, Vic. Je t’aime plus que tout. Je ne te ferais jamais de mal, je te le jure. Je suis tellement désolé de t’avoir fait peur tout à l’heure, surtout après ce que tu as traversé. Je sais à quel point tu es encore fragile, et ça me tue de savoir que c’est moi qui t’ai causé cette frayeur. Tu n’imagines pas à quel point ça m’a détruit de te voir dans cet état, de te savoir dans le coma. J’aurais tout donné pour revenir en arrière, pour ne jamais te pousser à bout ce jour-là, dans ce café. Je m’en veux encore chaque jour. Pendant que tu étais à l’hôpital, je n’arrivais plus à dormir, plus à manger… Tout me rappelait que j’avais failli te perdre. Je te parlais tous les jours, je te racontais des histoires en espérant que tu m’entendais, en espérant que ça te ramènerait à moi. Mais je t’en supplie, pardonne-moi. Je t’aime tellement.
Ses paroles résonnèrent en moi, m’atteignant au plus profond de mon être. Je le regardais, bouleversée, incapable de répondre. Il avait mis à nu ses sentiments, exposant toutes ses failles, toutes ses erreurs. Et pourtant, malgré tout, quelque chose en moi continuait à résister, à se battre contre cette vague d’émotions contradictoires.
— Dis quelque chose, Vic… Je t’en supplie, dis quelque chose, murmura-t-il, la voix brisée.
Je pris une profonde inspiration, tentant de trouver les mots justes. Mais quoi dire ? Comment exprimer tout ce que je ressentais, toute cette confusion, cette douleur mêlée à l’amour que je continuais malgré tout à éprouver pour lui ?
— Je… Je ne sais pas quoi dire, finis-je par admettre, ma voix à peine plus forte qu’un souffle. Mais il y a une chose dont je suis certaine.
Il me regarda, suspendu à mes lèvres, attendant avec une intensité palpable.
— Quoi ? Demanda-t-il doucement, presque craintif.
Je fermai un instant les yeux, rassemblant tout mon courage.
— Je t’aimerai toujours. Plus fort que tu ne peux l’imaginer. Mon amour pour toi est tellement immense qu’il pourrait toucher les étoiles.
Brandon se pencha alors doucement vers moi, ses lèvres frôlant les miennes avec une tendresse infinie. Ce baiser, léger comme une plume, fut suivi d’un autre, plus appuyé, empli de passion, de désir contenu depuis trop longtemps. Je sentis mes mains glisser dans ses cheveux, les caressant doucement tandis que nos souffles s’entremêlaient.
Le temps sembla s’arrêter. Nous restâmes ainsi, dans cette étreinte silencieuse, nos lèvres se rencontrant encore et encore, comme si nous cherchions à nous retrouver, à combler le fossé qui s’était creusé entre nous. Au-dessus de nous, la lune brillait avec éclat, projetant une lumière douce, presque irréelle, comme si elle bénissait ce moment de réconciliation. Un léger vent se leva, soulevant délicatement les pétales des fleurs de jasmin qui parsemaient le jardin, emportant avec lui les parfums de la nuit, mêlés à la chaleur de nos corps enfin réunis. Pourtant, au creux de cette quiétude retrouvée, une part de moi demeurait en éveil, sur le qui-vive, incapable de se laisser totalement aller. Malgré la douceur de ce moment, malgré la tendresse de ses baisers, quelque chose clochait encore, une fissure invisible mais persistante qui refusait de se refermer.
Je me détachai doucement de lui, rompant l’étreinte. Mon cœur battait à tout rompre, partagé entre l’amour que je lui portais et une crainte sourde qui ne cessait de grandir en moi. Brandon, le visage encore empreint de cette intensité que seuls les moments de profonde intimité peuvent révéler, me regarda avec une interrogation muette, comme s’il redoutait ce qui allait suivre.
— Qu’est-ce qu’il y a ? Murmura-t-il, une lueur d’inquiétude dans la voix.
Je détournai les yeux, incapable de soutenir son regard trop pénétrant, trop pressant. La lune illuminait son visage, lui conférant une beauté presque surnaturelle, et pour la première fois depuis des mois, je réalisai à quel point il m’avait manqué. Chaque ligne de son visage, chaque ombre portée sur sa peau me rappelait les innombrables moments que nous avions partagés, les promesses chuchotées dans le noir, les éclats de rire sous les étoiles, les rêves que nous avions construits ensemble. Mais ces souvenirs, si doux soient-ils, étaient désormais teintés d’une mélancolie insidieuse, d’une souffrance qui ne se dissipait pas.
— Vic, s’il te plaît, parle-moi, insista-t-il doucement, sa main cherchant la mienne. Tu sais que je ne te forcerai jamais à rien. Si tu n’es pas prête, je comprendrai… Mais il faut que tu me dises ce que tu ressens, je t’en supplie.
Je pris une profonde inspiration, cherchant à chasser le poids qui oppressait ma poitrine. Mon esprit s’emmêlait dans une toile d’émotions contradictoires, et les mots restaient bloqués, lourds de sens, lourds de tout ce que je n’osais pas encore dire. Pourtant, je savais qu’il fallait parler, maintenant, avant que cette fissure ne devienne un gouffre impossible à combler.
— Ce n’est pas ça, Brandon… Commençai-je, hésitante. Ce n’est pas que je ne veux pas être avec toi… C’est juste que… Quelque chose a changé. En moi. En nous. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais je ne suis plus la même qu’avant.
Mon regard se perdit dans le lointain, là où les ombres des arbres se confondaient avec l’obscurité de la nuit. Une part de moi redoutait de dire ces mots, mais une autre savait qu’ils étaient nécessaires, vitaux, pour que je puisse avancer, pour que nous puissions, peut-être, reconstruire quelque chose.
— Ce que j’ai vécu… Ce coma… Cette peur constante… Ça m’a changé d’une manière que je ne comprends pas encore entièrement. Parfois, j’ai l’impression que je me suis perdu quelque part en chemin, que celle que j’étais avant est restée piégée là-bas, dans ce café, au moment où tout a basculé.
Brandon resta silencieux, mais je sentais ses yeux fixés sur moi, attentifs, comme s’il pesait chaque mot avec une gravité qu’il n’avait jamais eue auparavant. Il ne cherchait plus à m’interrompre, à me rassurer. Il attendait, patiemment, me laissant le temps dont j’avais besoin pour mettre des mots sur l’indicible.
— Et toi… Continuai-je, ma voix s’affaiblissant. Toi, tu es revenu, avec tout ton amour, toute ta tendresse… Mais je ne sais plus comment être celle que tu attends. Celle que tu aimais avant.
Un silence s’installa entre nous, lourd de sens, d’incertitudes. Les feuilles des arbres frissonnaient sous l’effet du vent, comme si elles aussi partageaient cette tension invisible qui s'était installée entre nous. Je sentais mon cœur se serrer, une partie de moi craignant ce que Brandon allait dire. Allait-il comprendre ? Ou cette vérité que je venais de dévoiler allait-elle briser ce lien fragile qui nous unissait encore ?
Il resta immobile un long moment, absorbant mes paroles, pesant chaque syllabe. Puis, lentement, il se leva, sans un mot, et vint se poster devant moi. Il prit une profonde inspiration, cherchant ses mots à son tour. Quand il parla enfin, sa voix était calme, posée, mais empreinte d’une gravité nouvelle.
— Je comprends, Vic. Enfin… Je crois. Je ne peux pas prétendre savoir exactement ce que tu ressens, ni ce que tu as vécu. Mais je vois bien que quelque chose en toi a changé. J’ai été aveugle, je le sais maintenant. Je voulais tellement que tout redevienne comme avant, comme si rien ne s’était passé… Mais c’est impossible, n’est-ce pas ? Murmura-t-il, presque pour lui-même.
Je ne répondis pas, le laissant poursuivre.
— Peut-être que je me suis trompé en pensant que mon amour suffirait à tout réparer. J’ai voulu te ramener dans cette vie que nous avions construite, cette vie que j’aimais tant. Mais je ne t’ai pas laissé l’espace de te reconstruire, toi. De trouver qui tu es maintenant, après tout ça.
Ses mots, empreints d’une lucidité que je ne lui avais jamais connue, me frappèrent en plein cœur. Pour la première fois, je sentais qu’il comprenait réellement, que les barrières entre nous étaient en train de tomber.
— Ce que je veux te dire, Vic, c’est que… Peu importe ce que tu deviens, peu importe comment tu changes, je veux être là. Je veux t’accompagner dans ce chemin, même si ça signifie que tout ne sera plus jamais comme avant. Je t’aime, pas seulement pour celle que tu étais, mais pour celle que tu es, pour celle que tu deviendras. Et si tu as besoin de temps, de distance, pour te retrouver, je suis prêt à attendre. Aussi longtemps, qu’il le faudra.
Je le regardai, bouleversée par la sincérité de ses paroles. Une vague d’émotion m’envahit, balayant mes dernières réticences. Je compris alors que, malgré toutes mes peurs, il était prêt à m’accepter telle que j’étais, même si je ne savais pas encore qui j’étais devenue.
Je m’approchai de lui, lentement, hésitante, mais résolue. Nos regards se croisèrent, et dans ce silence, tout fut dit. Je me blottis contre lui, enfouissant mon visage dans son cou, cherchant la chaleur réconfortante de son étreinte.
— Merci, murmurai-je contre sa peau. Merci de ne pas m’abandonner.
Il resserra ses bras autour de moi, me tenant fermement contre lui, comme s’il craignait que je m’échappe à nouveau. Mais cette fois, je restai. Je savais qu’il me faudrait encore du temps, que le chemin serait long et incertain. Mais à cet instant précis, enveloppé dans la douceur de ses bras, je me sentais enfin prête à avancer. Pas seule, mais avec lui, à mes côtés.
Après un moment de silence apaisant, Brandon se redressa lentement et m’enveloppa de ses bras puissants, laissant ses béquilles tomber au sol dans un bruit feutré. Son regard était à la fois doux et déterminé, empreint d'une force nouvelle qui me réconfortait.
— Attends ! Et mes béquilles ? M’écriai-je, un peu prise au dépourvu par son geste.
— Laisse-les, murmura-t-il avec un sourire tendre. Là où nous allons, tu n’en auras pas besoin.
Un frisson de malice parcourut mon échine. Je devinais où ses pensées nous emmenaient, et cela éveillait en moi une excitation douce, presque innocente. Tandis que je me tournais pour ouvrir la porte d’entrée, un sourire amusé aux lèvres, Brandon la poussa avec une telle force qu'elle s’ouvrit à la volée, m’arrachant un rire cristallin.
— Doucement, Brandon, dis-je en riant. Le lit ne va pas s’envoler, tu sais.
Il sourit, mais son regard trahissait une intensité presque palpable. Il me serra contre lui comme s’il voulait me garder à jamais dans ses bras, comme s’il craignait de me perdre à nouveau.
— Tu m’as tellement manqué, souffla-t-il d’une voix rauque. Je ne veux plus perdre une seule seconde loin de toi.
Ses mots, empreints de sincérité, firent battre mon cœur un peu plus vite. Il m’emporta alors vers les escaliers, ses bras solides autour de moi, gravissant chaque marche avec une douceur inattendue. Arrivé devant la porte de ma chambre, il me regarda avec une tendresse qui me fit presque chavirer.
— Tu es prête ? Me demanda-t-il, sa voix à peine plus qu’un murmure.
— Toujours, du moment que tu es à mes côtés, répondis-je, mon regard plongé dans le sien.
— Promets-moi de me le dire si quelque chose ne va pas, ajouta-t-il, presque inquiet.
— Promis, lui dis-je en souriant avant de l’embrasser doucement.
Brandon poussa la porte de la chambre et, avec une précaution infinie, me déposa sur le lit. Je l’observai un instant, chaque mouvement empreint d’une familiarité rassurante. Il connaissait chaque recoin de cette pièce, chaque objet, chaque détail, comme s’ils faisaient partie de notre histoire. Pourtant, malgré tout ce temps passé ici, une chose n’avait jamais eu lieu : nous n’avions jamais franchi la barrière du désir physique. Il avait toujours été trop préoccupé par ma santé, trop soucieux de me ménager.
Je savais qu’il me voyait encore comme fragile, comme une personne à ménager après tout ce que j’avais traversé. Et d’une certaine manière, cela m’avait soulagée. J’avais eu besoin de ce temps pour me reconstruire, pour réapprendre à être moi-même, à m'accepter. Mais aujourd’hui, il n’y avait plus de barrières.
Brandon, sans dire un mot, se baissa pour retirer mes chaussures. Ses doigts effleurèrent mes pieds avec une tendresse infinie, provoquant des frissons le long de mes jambes. Il déposa un léger baiser sur l'un de mes orteils, puis sur la plante de mon pied, avant de remonter lentement vers ma cheville, déposant des baisers délicats sur chaque centimètre de peau.
Je frissonnai sous ses caresses. Jamais auparavant, je n'avais découvert à quel point cette partie de mon corps pouvait être sensible. Il continua son exploration, ses mains remontant avec une douceur exquise le long de mes jambes, ses caresses devenant plus intenses à mesure qu'il atteignait mes cuisses. Je fermai les yeux un instant, laissant la chaleur de ses gestes s'emparer de moi.
Puis, il s’écarta de moi, ses yeux brûlants de désir. Il saisit le bas de son tee-shirt et, avec un geste lent et délibéré, l’enleva. Devant moi, son torse musclé se révéla, chaque courbe de ses abdos parfaitement dessinée par des mois de travail acharné. Il avait légèrement bronzé, et ce hâle doré faisait ressortir l’éclat intense de ses yeux. Mon regard glissa sur sa peau mate et ses muscles qui se tendaient sous la lumière douce de la pièce. Il jeta son tee-shirt au loin, sans y prêter attention.
— Tu pourrais me faire un strip-tease ? Lançai-je en lui adressant un sourire provocateur, l'œil pétillant.
Brandon haussa un sourcil, visiblement surpris par ma demande.
— Quoi ? S’exclama-t-il, un rire contenu dans la voix.
— Oui, un strip-tease, répétai-je en me mordant légèrement la lèvre. C’est l’un de mes fantasmes, tu sais… Un homme qui ne danse rien que pour moi.
Son sourire s’élargit, et il me fit un clin d'œil complice.
— À vos ordres, mademoiselle, dit-il en prenant une posture volontairement théâtrale.
Il se plaça au centre de la pièce, et, avec une lenteur calculée, il tourna sur lui-même, levant ses bras au-dessus de sa tête. Ses mouvements étaient lents, sensuels, parfaitement maîtrisés. Je n’arrivais pas à détacher mes yeux de lui. Chaque geste, chaque courbe de son corps semblait orchestré pour m’envoûter davantage. Mes yeux glissèrent sur ses bras musclés, sur son dos qui se tendait alors qu’il faisait rouler ses hanches d'une manière délibérément sensuelle. Sans m’en rendre compte, j'humidifiais mes lèvres d’un geste involontaire, complètement captivée par la scène.
Brandon continua son manège pendant quelques instants, avant de se retourner pour défaire un premier bouton de son jean. Le bruit du bouton qui se défait résonna dans la pièce, un son infime qui, pourtant, fit monter l’excitation en moi. Il défit ensuite le deuxième bouton, avant de descendre lentement sa braguette, son regard ancré dans le mien. Chaque mouvement semblait destiner à faire monter en moi une tension insoutenable.
Je sentais déjà la chaleur monter en moi, un feu ardent qui se propageait dans tout mon corps. Mon cœur battait à tout rompre alors que je le regardais se défaire de son pantalon, révélant son caleçon moulant qui mettait en valeur ses cuisses fermes et musclées.
— Ça t’excite de me voir ainsi ? Murmura-t-il, un sourire taquin aux lèvres.
— Mmmh… Répondis-je simplement, incapable de formuler une réponse cohérente.
Il fit glisser doucement son caleçon sur ses hanches, le baissant juste assez pour que je puisse apercevoir le haut de ses poils pubiens. Mon regard se fit plus avide, mon souffle plus court. Je me sentais brûlé de l’intérieur, envahie par une impatience incontrôlable.
— Ça te frustre ? Demanda-t-il d’une voix à peine audible, ses yeux malicieux scrutant chaque réaction de mon corps.
Je hochai la tête en silence, le souffle coupé par l’attente.
— Tu veux que je te soulage ? Souffla-t-il en s’approchant de moi, son regard devenu plus intense.
— Oui… Dis-je d’une voix tremblante.
En un clin d’œil, son caleçon vola dans la pièce et atterrit sur mon visage, me faisant éclater de rire. Lorsque je l’enlevai, Brandon se tenait devant moi, nu, son corps tendu de désir. Son sexe était déjà dur, dressé vers moi, une promesse silencieuse de ce qui allait suivre.
Sans un mot, il s’approcha et s’allongea doucement sur moi, ses mains trouvant ma combinaison qu’il retira avec une tendresse infinie.