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Pénélope mon amour (Claire Doyon, 2021)

Pénélope mon amour (Claire Doyon, 2021)

Pubblicato 15 nov 2024 Aggiornato 15 nov 2024 Cultura
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Pénélope mon amour (Claire Doyon, 2021)


C'est très compliqué d'aller à l'encontre de l'avis majoritaire qui dans le cas de "Pénélope mon amour" semble même être exclusivement laudatif. Pourtant ce que j'ai ressenti en le regardant, c'est surtout du malaise. Un malaise profond. J'ai eu l'impression d'être prise en otage entre d'un côté des images très dures de souffrances infligées à une gosse doublement handicapée (autisme profond + syndrome de Rett) et de l'autre un discours conduit exclusivement par la mère de Pénélope faisant hiatus avec les images qu'elle donne à voir. Ce que j'ai vu dans "Pénélope mon amour", ce n'est pas de l'amour mais de l'acharnement à faire plier un corps qui résiste obstinément à tous les "traitements" qu'on lui inflige. La première scène dans laquelle Claire DOYON annonce à Pénélope qu'elle va la mettre en institution, provoquant chez celle-ci qui est privée de langage une angoisse intense que l'on entend par la respiration est glaçante d'emblée et tout le reste du film semble n'exister que pour justifier cet abandon. Certes, Claire DOYON semble faire un travail critique sur elle-même et tous ceux qu'elle nomme les "normopathes" en montrant de nombreuses séquences dans lesquelles divers "thérapeutes" utilisent l'apprentissage par la récompense pour tenter d'inculquer à Pénélope les outils nécessaires à une scolarisation vue comme un graal à atteindre. Mais son obsession pour la normalité finit toujours par la rattraper, comme lorsqu'elle avoue son soulagement à "fondre" sa fille dans la masse le temps d'un marathon. Soulagement aussi dans la manière dont elle présente sa deuxième fille, Tatiana qui ressemble à Pénélope mais sans ses handicaps. Alors certes, à voir ce film, on a l'impression que Claire DOYON est seule à porter le fardeau, qu'elle a bien gagné son étiquette de "mère courage". Mais au vu du peu de place qu'elle laisse à la parole des autres, on se dit qu'elle a peut-être fait le vide autour d'elle. Et ce n'est pas par manque de moyens car toutes les familles ne peuvent pas payer tous ces spécialistes ni tous ces voyages autour du monde, sans que cela ne change quoi que ce soit d'ailleurs, la jeune fille opposant son irréductible différence à tout ce cirque, comme les jeunes autistes scrutés par Fernand Deligny. Rarement je n'ai eu autant l'impression d'avoir à faire avec un titre aussi trompeur. Le sujet du film n'est pas Pénélope mais la posture ou plutôt l'imposture de sa mère qui ne se demande jamais une seule fois si elle est heureuse ou comment la rendre heureuse. Alors ce "mon amour" a fini par me faire penser au ministère de l'amour du "1984" de George Orwell.

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