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Mon petit frère de la lune (Frédéric Philibert, 2008)

Mon petit frère de la lune (Frédéric Philibert, 2008)

Pubblicato 24 feb 2020 Aggiornato 28 feb 2021 Cultura
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Mon petit frère de la lune (Frédéric Philibert, 2008)

"Mon petit frère de la lune" est un court-métrage d'animation touchant et poétique sur la problématique de l'autisme. C'est aussi un film familial. Le réalisateur Frédéric Philibert est le père du petit Noé dont on entend la voix dans le film et celui-ci a pour narratrice la grande sœur de Noé, Coline. Grande étant un mot tout relatif car elle n'a à l'époque de la réalisation du film que 6 ans. Par conséquent c'est un film vu à hauteur d'une enfant qui raconte avec ses mots, des mots très simples, candides et poétiques la différence de son petit frère. Symboliquement, celui-ci est entouré d'un halo de lumière alors que tous les autres personnages sont dans l'ombre. Ce halo symbolise la bulle autistique dans laquelle il est enfermé mais aussi son étrangeté foncière puisque selon Coline il vient de la lune. Et vu que son regard est toujours tourné vers le ciel et qu'il bat des bras comme un oiseau, il rêve sans doute d'y retourner. C'est extrêmement bien vu car de nombreux autistes se décrivent comme des extra-terrestres et rêvent d'aller vivre sur la lune (ou variante, sur une autre planète ou encore sous l'eau). Coline l'observe et trouve intuitivement les jeux qui peuvent lui permettre d'entrer en contact avec lui, comme de lui présenter des objets qui brillent ou mettre en chapeau sur sa tête et courir pour qu'il essaye de l'attraper, une stimulation sensorielle procurant une sensation d'apaisement*.

* Sachant qu'il y a autant de formes d'autisme que d'autistes, certains auront un système vestibulaire hypersensible qui leur rendront insupportables les mouvements instables ou imprévisibles avec une peur permanente de tomber alors que d'autres, hyposensibles s'autostimuleront en se balançant, sautant, courant ou en tournant en cercle. Il est possible d'être à la fois hyper et hyposensible. Dans mon cas personnel, j'éprouve des angoisses en posant le pied sur des surfaces glissantes ou instables (rochers, glace, neige et verglas, tapis roulant, marches d'escalator, surfaces mouillées à la piscine etc.) et je ne supporte pas les mouvements rapides autour de moi ce qui me contraignait autrefois à raser les murs dans la cour de récréation de peur de me faire percuter et m'a ensuite empêché de conduire pour la même raison. En revanche, comme Temple Grandin (autiste célèbre), j'adore les manèges (elle décrit son bien-être dans le Rotor, dans mon cas il s'agit des chaises volantes et des chenilles à structure fixe, surtout pas celles qui ont des nacelles mobiles!)  Il en va de même pour les cinq sens. Noé dans le film ne supporte pas les bruits trop forts et qu'on lui coupe les ongles ou les cheveux mais aime les objets brillants donc les lumières vives. J'aime dormir avec en fond sonore le bruit des trains, trams, voitures ou ventilateur mais ne supporte pas celui des deux-roues motorisés, des sirènes, conversations et musique.

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