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Split (M. Night Shyamalan, 2016)

Split (M. Night Shyamalan, 2016)

Pubblicato 27 feb 2021 Aggiornato 27 feb 2021 Cultura
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Split (M. Night Shyamalan, 2016)

Bien avant le caméo de Bruce WILLIS à la fin de "Split" et la réunion des trois super-héros/super-vilains Kevin Wendell Crumb (James McAVOY), David Dunn (Bruce WILLIS) et Elijah Price (Samuel L. JACKSON) dans "Glass" (2018), M. Night SHYAMALAN avait voulu intégrer le héros de "Split" dans "Incassable" (2000) mais cela s'était avéré impossible. Kevin y prenait bien trop de place avec ses 24 personnalités et avait besoin d'avoir son propre film. Mais si la vision de cette trilogie éclaire et enrichit ses différents volets, chacun possède son identité propre et "Split" est sans doute des trois le plus remarquable. D'abord parce que M. Night SHYAMALAN maîtrise sur le bout des doigts les codes et le rythme du thriller horrifique avec lequel il n'hésite pas à s'amuser à déjouer les attentes du spectateur grâce à son héros protéiforme. L'introduction tranchante de "Split" par son rythme et son découpage (!) mérite d'être étudiée dans les écoles de cinéma tant elle est parfaite. A la vitesse de l'éclair et de façon quasi imperceptible (sauf pour Casey qui dès le premier plan est montrée comme étant une jeune fille à part et dont le regard nous est essentiel), on bascule du réalisme trivial dans une dimension angoissante et claustrophobique proche de celle du "Le Silence des agneaux" (1991) et de "L Obsédé" (1965). Mais aussi et surtout parce que le réalisateur va bien au-delà du simple film de genre aussi maîtrisé soit-il, tout comme dans les deux autres films en s'appuyant sur des personnalités asociales à la psyché torturée et à l'enfance malmenée. Casey (Anya TAYLOR-JOY) et Kevin ont deux personnalités qui se réfléchissent. Des flashbacks nous éclairent sur leurs traumatismes respectifs. Casey amorce une introspection symbolisée par son cheminement dans la tanière labyrinthique de Kevin alors que celui-ci voit s'éveiller en lui sa 24eme personnalité, surhumaine et bestiale qui menace de l'engloutir. Sa psychiatre, le Dr. Fletcher (une allusion à "Vol au-dessus d un nid de coucou") (1975) qui ne parvient plus à endiguer l'évolution meurtrière de la psychopathologie de son patient doit s'effacer non sans avoir passé le relai à Casey dont elle a l'intuition qu'elle est la seule à pouvoir empêcher que la Bête ne dévore l'homme.

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