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Un jeune américain (1982) Edmund White

Un jeune américain (1982) Edmund White

Pubblicato 21 dic 2022 Aggiornato 21 dic 2022 Cultura
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Un jeune américain (1982) Edmund White

De la difficulté à assumer son orientation sexuelle

C’est à 33 ans qu’Edmund White a écrit son premier roman. Le succès public viendra dix ans plus tard avec sa trilogie autobiographique composée d’Un jeune américain, puis viendra La tendresse sur la peau en 1988 et La symphonie des adieux en 1997. On peut même dire qu’il l’a compléta en 2000 avec L’homme marié. Né dans l’Ohio, il s’est peu à peu imposé comme l’une des figures essentielles de la littérature homosexuelle américaine. Si tant est que cette catégorie littéraire ait vraiment un sens ; en tout cas comme le chef de file d’auteurs revendiquant leur homosexualité et narrant leurs expériences diverses et variées.

Le début

Un adolescent américain passe un été chez son père, alors qu'il vivait avec sa mère, ce que l'on l’apprendra plus tard. Là il rencontre Kevin, d’un an son cadet ; Kevin joue au football, est viril et n’aime pas la musique : tout le contraire du narrateur. Et tout ce que son père aimerait qu’il soit. Ce que son père ne sait pas, c’est-ce qui se passait le soir entre les deux adolescents. Des actes que le jeune adolescent refoule, ou tout du moins minimise, tant il n’aspire qu’à une chose : ressembler à tous les autres garçons. Mais ses désirs font désordre, il va bien vite s’en rendre compte.

Analyse

L’auteur - jamais nommé, le « je » s’impose comme le personnage principal du roman, nous racontant des épisodes marquant de son adolescence et quelques-uns de son enfance. On se souvient alors ce que cela peut être frustrant, l’adolescence, et c’est le sentiment général qui ressort le plus souvent à la lecture d’Un jeune américain. Sans cesse tiraillé entre ses désirs - encore à l’état d’embryons au début, puis de plus en plus forts et puissants par la suite - et l’éducation qu’on lui donne, les normes que la société exigent fatalement de lui, le narrateur, qui se replonge dans ses années de jeunesse, ne sait plus où il en est.

Voilà aussi l’une des grandes forces d’Un jeune américain : nous plonger en plein dans la psyché compliqué de ce tout jeune homme, sans parti-pris ni jugement aucun. On est tour à tour fasciné, énervé ou charmé par cet adolescent dans la tourmente qu’il s’inflige à lui-même. Ce ne sont pas les autres personnages qui portent un jugement sur sa sexualité, et pourtant le roman se déroule dans les années 1950, mais lui-même qui cherche à combattre son destin par diverses manières. On peut penser que l’histoire est aujourd’hui surannée, et pourtant combien de jeunes homosexuels ont encore une trajectoire complexe.

Chacun pourra retrouver dans le livre d’Edmund White une part de sa propre expérience, se reconnaitra plus ou moins dans les doutes qui traversent le personnage principal. Sans pour autant faire d’Un jeune américain un roman communautaire : quiconque pourrait se retrouver dans ce portrait tourmenté d’adolescent. L’écriture fluide permet de s’immiscer très vite dans l’atmosphère du roman et de s’embarquer dans les aventures sensuelles du narrateur. Ce roman initiatique nous plonge dans une Amérique des années 1950 engoncée dans ses rigidités et pourtant à l’aube d’une révolution sociétale et de libération des mœurs.

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