Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Balade à Uluwatu 

Balade à Uluwatu 

Publié le 9 oct. 2020 Mis à jour le 9 oct. 2020 Voyage
time 3 min
3
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 108 lectures
4
réactions

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Balade à Uluwatu 

Il est 7h du matin, en haut de la falaise d’Uluwatu les derniers noctambules se couchent, les warung sont vides et les plages encore désertes. Un coin de paradis encore endormi. Ou presque. En bas de la falaise, au large, les surfeurs profitent des premières lueurs du jour. Ici, ce sont eux les plus fêtards et paradoxalement, les plus matinaux.

Uluwatu : “le rocher au bout de la terre”. 

Comment ce bloc de calcaire à l’apparence hostile est-il devenu l’une des principales attractions touristique de l’île ? La réponse se trouve au bas de la falaise, au large. Une vague parfaite qui a su retenir l’attention des amateurs de glisse du monde entier. Tout commence dans les années 70, quand le réalisateur et surfeur Australien Alby Falzon sort “Morning Of the Earth”, le film de son aventure indonésienne. Les eaux d’Uluwatu ont immédiatement emporté l’adhésion des explorateurs du monde entier, qui sont partis (planche sous le bras), chasser cette vague parfaite. 

La Mecque du surf Indonésien 

De toute évidence, on ne vient pas  à Uluwatu pour barboter dans l’eau : ici, on surfe. L’accès à la plage est difficile et le lieu non adapté à la baignade à cause des vagues et du fond de récif un peu trop enclin à distribuer de râpeuses caresses. Un paradis pour les surfeurs, un traquenard pour les nageurs. Si vous souhaitez profiter pleinement de l’endroit, ça sera sur une planche.

À mesure que vous dégringolez le long des marches difformes – et manquez trois fois de vous tordre la cheville- le son des vagues s’intensifie, comme pour vous guider. Mais pas si vite, il faut maintenant vous frayer un chemin entre les goulets étroits qu’offre la falaise, affronter le courant, les rochers à fleur d’eau, encaisser quelques vagues et vous voilà arrivés. 

Une fois au large, on se dit que tout ce chemin en valait la peine. À l’eau, la nature se rappelle très bruyamment à vous : les vagues qui déferlent  chassent les musiques commerciales et le brouhaha des scooters, pour offrir des moments uniques de communion avec l’océan. Ajoutez une vue imprenable sur la falaise, une eau cristalline, des conditions parfaites de surf et si vous êtes chanceux, un banc de dauphins qui passent à l’horizon.

Difficile d’y arriver, impossible à quitter. 

Français, Mexicains, Canadiens, Australiens et encore des Australiens… Les surfeurs de toutes parts se déplacent pour dompter ces rouleaux bleu turquoise. Pour la plupart, leur passage à Uluwatu durera plus longtemps que prévu. Ils remodèlent leur vacances et troquent facilement quelques jours à Canggu contre un peu plus de temps ici. 

Et si à quelques kilomètres, s’érige le temple Pura Luhur Uluwatu, un des plus anciens temples de l’île, et lieu incontournable pour son sunset en admirant une danse Kecak, peu de surfeurs trouveront le temps (ou même l’intérêt) d’y faire un tour. Avec pour seule excuse, l’appel de la vague. 

La nuit est en train de tomber. Les cheveux salés, de bons coups de soleil, quelques bobos et un immense sourire aux lèvres, les derniers riders sortent de l’eau. Et pour tous, le dilemme est le même : une session de surf aux aurores demain ou s’arrêter boire quelques bières… Un doute effacé par une autre certitude : plus besoin de passer par la case magasin de souvenirs. Tous ont eu le droit au fameux « Bali Tatoo ». Il ne s’agit pas ici d’une jolie fleur de tiaré tatouée sur l’avant-bras, mais plutôt d’une belle éraflure comme mémoire d’une mauvaise chute contre le récif. Bien sûr, il en faudra plus pour les faire sortir de l’eau.

Du lever au coucher du soleil, on les observe du haut de la falaise, eux, les petits points noirs qui se déplacent inlassablement de vague en vague. Un spectacle magique au sunset, noix de coco fraîche à la main bien sûr !

lecture 108 lectures
thumb 0 commentaire
4
réactions

Commentaire (0)

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Voyage
Paris (2024)
Paris (2024)

Crédits photographiques Jean-Marc Sire

Jean-Marc Sire
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur