

Chicago
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Chicago
Je traversais Chicago en pleurant. J’étais à Chicago, j’avais 28 ans, une bourse pour écrire ma thèse, une place réservée pour un an dans un carrel trop climatisé dans l’une des bibliothèques les plus prestigieuses au monde, une chambre confortable dans une maison bourrée d’art du monde entier, et je traversais Chicago en pleurant.
Je prenais le bus puis le métro, chaque matin. Je pointais dans mon carrel. J’ouvrais mes fichiers word, mes livres. Rien n’allait. Ma déprime était profonde, probablement l’esquisse d’une dépression. Persuadée que je devais aller bien, j’essayais de me convaincre de travailler, d’avancer. Ma logeuse, aimable, mais perturbée par l’opération de la hanche de son conjoint, immobilisé pendant plusieurs semaines, ne m’était d’aucun secours. Aucune raison


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