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Episode 3 Le Dernier Souffle de Lorenzaccio : Acte VIII : Le Jugement des Supplices Inversés

Episode 3 Le Dernier Souffle de Lorenzaccio : Acte VIII : Le Jugement des Supplices Inversés

Publié le 10 nov. 2024 Mis à jour le 10 nov. 2024 Théâtre
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Episode 3 Le Dernier Souffle de Lorenzaccio : Acte VIII : Le Jugement des Supplices Inversés

 

Note de l'Auteur

 

Dans le cadre de la rédaction de cet article, j'ai utilisé l'intelligence artificielle ChatGPT/DALL·E pour la mise en forme, l'illustration et certaines comparaisons. J'ai pris soin de croiser mes sources avec des informations issues de recherches non assistées par l'IA afin de garantir l'exactitude et la rigueur de mon propos. J'emploie une technique personnelle que j'ai nommée "l'assistant censeur et copiste" : je pars du principe que c'est toujours à moi de lui apporter la substantifique moelle. Lui, il rabote, polit et censure. Et cela me convient parfaitement, car mon imaginaire brûlant m'empêchait autrefois de produire des formats courts, qui sont désormais ma lubie !

Les ruines désolées d’un ancien monastère s’élèvent dans la nuit comme les ossements d’un géant oublié. La lumière blafarde de la lune filtre à travers les arches brisées, jetant des ombres mouvantes sur les visages des captifs. Hommes et femmes de la noblesse florentine, riches marchands, tous assis sur des chaises vermoulues, liés et impuissants. L’atmosphère est chargée de tension, chaque souffle pèse comme un présage funeste. Au centre, sur un autel renversé, Lorenzaccio trône en silence, drapé dans un manteau sombre, ses yeux perçants fixés sur ses prisonniers. À ses côtés, ses sbires immobiles forment une garde muette, les bras croisés, prêts à obéir au moindre de ses ordres. Lorenzaccio contemple ses captifs avec une froideur calculée, sa haine palpable, vibrante, prête à éclater.

Lorenzaccio, se levant, sa voix résonnant comme une incantation :


Ô vous, seigneurs de Florence, oppresseurs enrubannés et tyrans dissimulés sous vos manteaux de velours, il est temps de répondre à l’appel de la justice, non celle que vous avez piétinée de vos bottes dorées, mais celle qui s’élève du fond des abîmes ! Vous qui avez festoyé sur la misère des autres, qui avez scellé vos pactes dans le sang des innocents, préparez-vous à rencontrer votre juge et votre bourreau. Je ne suis plus que l’ombre de vos nuits, et chaque souffle que vous prenez vous rapproche du dernier.

Les captifs se tortillent sur leurs chaises, tentant en vain de se libérer de leurs liens. Parmi eux, une noble dame, parée de ses bijoux, un masque de défi sur son visage malgré la terreur qui bouillonne dans ses yeux. Lorenzaccio descend lentement de son trône de pierre, sa démarche calculée, chaque pas résonnant comme un glas sur les dalles froides. Il s’arrête devant elle, la dévisage longuement avant de sortir une dague d'un fourreau usé. La lame brille faiblement sous la lumière lunaire, froide et implacable.

Lorenzaccio, s’adressant à la noble dame avec une voix empreinte d’une solennité macabre :


Madame, vous qui avez dansé sur les cendres de vos sujets, croyez-vous encore que vos joyaux peuvent éclipser la noirceur de votre cœur ? Regardez cette lame : elle n’a ni rang ni fortune, mais elle tranche avec une égalité que vous n’avez jamais connue. À quoi ressemble la couleur de votre âme, madame ? Peut-être que nous la verrons bientôt se répandre sur ces pierres que vous avez cru ne jamais fouler…

D’un geste vif et précis, il glisse la dague sous le menton de la dame et, dans un mouvement presque rituel, la gorge s’ouvre en un flot de sang qui jaillit et coule sur le marbre. Un murmure sourd s’échappe de ses lèvres tandis que son corps se fige, ses yeux roulant vers le ciel, comme cherchant une rédemption qui ne viendra jamais. Lorenzaccio, sans un mot, la relâche et se tourne vers un autre captif : un vieil homme aux traits durs, un marchand dont l’avarice est légendaire. Lorenzaccio avance, la dague encore rouge de sang, et s’arrête à un souffle de son visage.

Lorenzaccio :


Toi, le marchand d’âmes, qui troques l’humanité contre des pièces d’or, sais-tu seulement à qui tu appartiens ? Chaque cri que tu as fait taire, chaque espoir que tu as piétiné, je les invoque ici, en ce lieu souillé par tes promesses creuses. Prépare-toi à rencontrer ton maître, car Belzébuth attend les âmes des injustes oppresseurs dans l’enfer qu’ils ont eux-mêmes forgé !

Il enfonce la dague dans la gorge du marchand avec une précision presque chirurgicale, comme un bourreau pratiquant un art macabre. Le marchand convulse, sa bouche s’ouvrant dans un dernier râle muet, ses yeux s’écarquillant d’une terreur absolue. Le sang jaillit, chaud et sombre, éclaboussant le visage impassible de Lorenzaccio. Il le laisse tomber, le corps s’affaissant lourdement contre la pierre, tandis que Lorenzaccio se redresse, son regard balayant l’assemblée des captifs restants.

Lorenzaccio, levant la dague ensanglantée, sa voix se transformant en chant furieux :


Ô Belzébuth, bourreau des oppresseurs, écoute mon chant et ouvre grand les portes de ton royaume pour accueillir ces âmes noires ! Qu’ils marchent en procession vers ton trône, qu’ils paient enfin pour leurs crimes sous le poids de ta justice éternelle ! Je suis ton bras sur cette terre, et chaque vie que j’arrache est une offrande à ta gloire implacable. Ce soir, les hypocrites tomberont, les faux saints s’effondreront, et Florence sera lavée dans le sang des tyrans !

Il avance vers les autres captifs, un à un, dans une danse macabre de jugements et d’égorgements. Chaque coup de dague est précis, chaque mort une nouvelle note dans le chant furieux de Lorenzaccio à Belzébuth. Le sang ruisselle sur les pierres, se mêlant à la poussière et aux larmes. Lorenzaccio, exalté, ses yeux brillants d’une lumière démente, continue de chanter, sa voix résonnant contre les murs brisés du monastère.

Lorenzaccio :


Florence, réveille-toi et vois le prix de ta rédemption ! Tes oppresseurs sont tombés, et je continuerai jusqu’à ce que plus aucun ne reste debout. Que les anges se taisent, car ce soir, ce sont les démons qui chantent, et c’est moi qui mène leur chœur ! Qu'ils me jugent, qu'ils me condamnent, je n’ai que faire ! Tant que j’aurai un souffle, je poursuivrai cette œuvre, et si je dois tomber, ce sera avec le sang des injustes encore frais sur mes mains !

Les captifs restants, figés par la peur, ne peuvent que regarder leur fin arriver sous la forme de cette figure sombre et implacable. Lorenzaccio, ses vêtements tachés de sang, continue son office comme un prêtre fou dans une cérémonie infernale, ses chants à Belzébuth emplissant l'air de cette nuit froide et impitoyable.

Rideau.

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Commentaire (1)

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Jackie H il y a 3 jours

Je ne résiste pas à la beauté de ce texte, mais je trouve dommage qu'il soit dû à l'IA... OK pour des infos venant de l'IA, après tout on fait bien des recherches sur Google ou même dans des bibliothèques alors pourquoi pas par l'IA, pourquoi ne pas profiter de la puissance de cet outil-là 🙂 - mais j'aurais préféré voir un texte aussi puissant venir d'un humain...

D'un autre côté, je me rends compte de l'hypocrisie de ma position dans la mesure où si je devais créer une illustration, vu que je dessine comme un manche à balai, je le ferais probablement aussi par l'IA...

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