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II
Cher Hélicon,
La véritable prison est l’ignorance ; de ne savoir si tu as reçu ma lettre, si tu l’as lue, larmes aux yeux ou sourire amer à la bouche ; de ne savoir si une réponse traîne, quelque part dans la ville, si proche et pourtant séparée d’un monde.
Pendant longtemps, je ne m’étais pas senti le prisonnier que j’étais, le dehors existait au même titre que les peuples et villages décrits par Hérodote : un lointain hors de portée, la fiction réglée d’un possible. Cependant, la possibilité renaudée de recevoir une lettre de la Ville, que tu aurais touchée, dont on devrait la création et l’existence à ta conscience et à ta main, pèse lourdement sur le plafond obombré de ma cellule, fait le lustre qui la traverse devenir aveuglant, la lucarne par


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