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Snowboard, Freeride et Glisse aux Portes du Soleil ☀️

Snowboard, Freeride et Glisse aux Portes du Soleil ☀️

Publié le 14 sept. 2024 Mis à jour le 20 nov. 2024 Sport
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Snowboard, Freeride et Glisse aux Portes du Soleil ☀️

Mes Avis sur Mes Planches de Snowboard : Partie 1


Les écrivains devraient dire où ils posent leurs fesses lorsqu’ils écrivent. Les coulisses ne valent pas moins que l’histoire. Le dire, c’est faire le coup de la double histoire et on peut comprendre des trucs en plus : tant pour l’auteur et que pour le lecteur. 


Mes fesses sont posées à Chanso aujourd’hui 🏂


Et oui, ça recommence ! C’est ici, dans les alpages de Chanso que Panodyssey est né. Si vous me connaissez et que vous ne connaissez pas Chanso, je suis presque vexé. Calmos… Ma mère ne connaissait pas Chanso et pourtant on s’adore depuis 47 ans. Du coup, on s’est goinfré de fromage de la ferme d’en bas, un truc bien fondu. Pas gras du tout, c’est tout l’art ! Avec un pinard de la vallée du Valais. Le Johannisberg, un jus à 2 cépages : aromatique, fin, fruité et franc du collier ! Ici, en Valais, on ne raconte pas n’importe quoi, on ne fait pas n’importe quoi, sinon on a l’air vite con ! Ça joue, comme on dit ici. 


Bon, ça glisse aussi. Côté pinard et fromage, vous avez capté où se trouve ma religion. Pas de chichi, même si j’adore me les mettre dans le gosier sur la plage de Dieppe. Oui, je suis né à Dieppe, ma mère peut en témoigner et la mer, pour moi, c’est autre chose qu’une pataugeoire où l’on puisse dedans ! 


Retour aux alpages 🐮


Au début des 1990, ras le bol de faire le zozo à ski. Tout ce qui brime ma créativité et donc ma liberté me prend la tête et les pieds. A cette époque, du côté des alternatifs de la glisse, on parle de Jean-Philippe Garcia et de son bandana. Un vrai mec qui encule la société bien rangée, il a pris sa taule, en a fait une board. Hop ! Il s’est taillé sur les sommets pour tracer sa route. 


Ce truc m’a parlé. Je ne savais pas encore que j’allais mettre un doigt au scolaire pour longtemps… J’ai suivi la trace de l’artiste et hop, je me suis pris ma première board de Snowboard : un Burton Air 155 à trois points de fixation. Un truc qui pesait son poids, une peinture bien noire anthracite, un freeride comme on dit côté technique.


Les surfers ? Grosso modo, leur dégaine, leur musique, leur rituel : je déteste ces pingouins urbains - pas les pionniers, vous avez capté ! Moi, je fais de la poésie. Je suis un créatif et je ne suis pas un branleur alpin en couleur et clopeur. Comme Garcia, les cours, cela me fait chier. Les codes et les cases, ce n’est pas mon truc. Bref, j’ai choppé ma première planche et j’ai tracé sur les pentes de la vallée, entre la Joux, les Bochasses et Chanso.


Cette board, je ne l’ai plus. A l’époque et après l’époque, j’étais du genre fauché, alors j’ai dit à mon meilleur pote : tu l’a veux, tu paies ! Le con… quelques années plus tard, quand je lui dis “je te la rachète 3 fois son prix”, il me dit qu’il l’a vendu à deux balles… Avis de recherche lancé !  




Ma seconde board : toujours chez Burton


Seconde board : je reste chez Burton, à l’époque, c’était vraiment du bon matos avec des décos qui me plaisaient. J’étais un poids léger au début des années 2000 et j’avais envie de fun. Du coup, j’ai baissé la taille pour mieux m’envoyer en l’air : un Burton Air 151 avec un aigle de fou dessiné par la Snowboardeuse Victoria Jealouse - Made in Vermont, USA. Je me voyais déjà voler et me ramasser. Mais bon, j’étais encore mou du corps et poids léger à l’époque. Et oui, c’était une planche de fille, et alors ! 


Très bon matos. Une planche féminine qui répond bien en tout terrain pour un grand gamin comme moi - poids plume à l’époque. Avec des fixations confortables à 2 boucles et des chaussons plutôt douillets. Un bon flex comme ils disent et côté vitesse çà tient bien même si les carres sont usées. Je commençais déjà à imprimer mon style, un style de godille. Oui, je sais, c’est surprenant la godille en freeride… Mais je suis un tas de surprises ! 


Voici la beauté que j’ai photographiée : une vraie pièce de collection, cette planche. Ne cherchez pas, elle n’est pas à vendre : 











Et puisque je suis sympa, je vous partage aussi une photo des Dents du Midi, prise à l’instant où je vous écris cet article...


***

Photo de couverture prise par moi depuis le chalet de Chanso... que je vous recommande d'ailleurs : la fondue est mortelle ici, cherchez pas avec Barme, c'est là que çà joue !  


Dent de la Haute Cime à droite : 3 257 mètres et à l'Est, c'est la cime de l'Est... C'est logique non ? Entre les deux, t'as : la forteresse, la cathédrale, l'éperon, la dent jaune les doigts. Si tu comptes çà fait 7. Au printemps, tu peux descendre le couloir de la dent de jaune mais fais gaffe, si tu tapes, t'as mal ou pas du tout - çà dépend des cas ! Si ton pied n'est pas sûr, reste au chalet...



Autre texte à lire autour de la montagne de Châtel : Le bon lait de bise




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Commentaires (9)

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Vincent Jacob il y a 2 mois

Dommage que votre pote con ait vendu la planche. J'aurais aimé voir à quoi elle ressemblait. 🎃🎃🎃

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Daniel Muriot il y a 2 mois

Et il n’a pas trop de mal à tenir sur une planche en étant gras ? :D

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