Ça a déjà commencé...

On dirait le scenario d'un film américain nous narrant la fin du monde, mais non.

Il s'agit bien de notre situation, sur Terre en cette année 2025...

Le climat se réchauffe et provoque d'ores et déjà des catastrophes à Grande échelle, comme les Mégafeux en Californie, mais surtout une inondation d'une surface égale à celle de la Grande-Bretagne l'an passé au Pakistan.

Des milliers et bientôt des millions de personnes se jetant sur les routes pour quitter des zones de la planète qui vont petit à petit devenir tout à fait inhabitable.

Et pour aller où? Les pays encore épargnés ferment leurs frontières, érigent des murs, ne souhaitent en aucun cas assumer notre erreur collective.

Qu'allons nous faire de ces millions de réfugiés? J'ai bien peur que les pires "solutions" ne soient envisagées...

La guerre profile son visage, je me disais aussi que j'avais eu beaucoup de chance de naître dans une époque où la guerre m'avait épargné. C'était trop beau pour être vrai.

La guerre des ressources s'annoncent, doucement, lentement, à pas feutrés, les russes plantent leur drapeau au fond de l'océan Arctique tel une subtile menace du type "pas touche!" Comme le ferait un enfant lorsque l'on s'en prend à ses jouets. Les Américains découvrent que le Groenland appartient déjà à quelqu'un, mais pour combien de temps restera-t-il danois?

Il est une phase attribuée à Lénine disant qu' "Il est des décennies où il ne se passe rien, et des semaines plus intenses que des décennies". Je vois désormais ce qu'il voulait dire. Mais je n'avais pas prévu de le vivre.

La guerre des ressources, les migrations de populations, des pays entiers transformés en déserts... Et la mer qui monte d'ores et déjà. L'Indonésie a commencé à bâtir une nouvelle capitale en lieu sûr puisque c'est officiel: Jakarta s'enfonce de plus en plus dans la mer, s'écroulant sous son propre poids.

50°C au Canada, On se réjouit de l'ouverture de nouvelles routes commerciales passant par le détroit de Béring du fait de la fonte de l'arctique. "C'est plus court" qu'ils disent. Oui... C'est plus court... c'est vrai.

Chaque année bat les records de température de l'année précédente. Les ressources s'épuisent et on ne les a jamais consommées aussi vite qu'aujourd'hui. Parce que "c'est la concurrence qui veut ça". Ah bah si c'est la concurrence ça va alors...

Ben oui faudrait pas qu'on perde la course hein. faudrait pas qu'on renonce à quoi que ce soit non mais oh hein bon et c'est non-négociable. Après tout, Notre confort vaut bien une planète?

C'est là.

Devant nous.

Gros comme une maison.

Alors oui, c'est une affaire récurrente, chaque génération a toujours pensé qu'elle serait la dernière de par la crainte que lui inspirait la vue d'un monde en mouvement. Peut-être me fais-je des idées? Peut-être faudrait-il avoir foi en l'humanité?

Mais là franchement... J'ai des doutes.