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7.L'envol

7.L'envol

Publié le 16 sept. 2025 Mis à jour le 16 sept. 2025 Science fiction
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7.L'envol

Le jour où les oiseaux se sont tus

Chapitre 7: L'envol

Leur plan était d'une simplicité enfantine. Tout était enfin prêt, la ville était déserte et le soleil pas encore levé. Les deux compagnons silencieux, demeuraient interdits face à la porte derrière laquelle se trouvait leur objectif. Il avait tout planifié, mais désormais qu'il se retrouvait devant le fait accompli, Crow hésitait. C'était la première fois qu'il ne fuyait pas et il fallait avouer que désormais qu'il devait assumer ses responsabilités, sa détermination vacillait.

Pourtant, quand il regarda la fillette à ses côtés qui, la visière de sa casquette toujours baissée sur son visage, n'attendait qu'un signe de sa part, il se raffermit et serra les poings pour se donner du courage.

-Tu es prêt petit oiseau ?

- Oui ! Enfin je crois...

- Eh bien, il est temps de devenir des pies voleuses.

- C'est quoi une pie ?

- C'était un oiseau de la famille des corbeaux réputé pour son intelligence et son attirance pour les objets qui brillent. expliqua patiemment le quadragénaire.

Puis, tandis que la fillette semblait s'imaginer l'apparence de l'animal, Ulrich fouilla dans sa poche et en sortit une tige métallique avec laquelle il commença à crocheter la serrure du bâtiment. La petite fille l’observait attentivement, suivant curieusement le moindre de ses faits et gestes de ses petits yeux avides. Assez rapidement, l’ancien biologiste entendit un déclic qui lui indiqua que la porte était ouverte. Se tournant vers Merle, il lui sourit triomphalement et, après s’être assuré que la rue fut déserte, il poussa doucement le battant qui tourna sur ses gonds sans un bruit pour s’engouffrer dans la grande maison.

Ils entrèrent dans une pièce plongée dans la pénombre à laquelle leurs yeux mirent du temps à s’habituer. Quand enfin ils purent distinguer les contours de la salle, ils se rendirent compte qu'ils se trouvaient dans une sorte de hall d'entrée. Malgré les doutes de Crow, aucune alarme ne s'était déclenchée et après avoir attendu anxieusement quelques instants pour s'assurer que la bâtisse fut bien silencieuse, il s'engagea dans un long couloir.

Heureusement pour eux, le sol était fait de carreaux qui ne trahissaient pas leur passage et il n'y avait dans ce corridor aucun meuble contre lequel ils auraient pu se heurter dans l’obscurité. Aussi silencieuse qu’une ombre, Merle marchait sur les pas du quadragénaire qui s’arrêtait à chaque croisement pour tendre l’oreille et chercher la pièce où pouvait bien être caché l'oiseau. Selon toute logique, le propriétaire dormait à l’étage et laissait l’animal dans une salle insonorisée du rez-de-chaussée afin d’éviter de se faire importuner par ses cris durant la nuit.

Après de longues minutes à errer dans la maison endormie, Crow finit par trouver une porte qui semblait différente des autres et en la tâtant légèrement, il se rendit compte qu’elle était matelassée. Selon toute vraisemblance, ils devaient se trouver devant la bonne pièce et ils n’avaient qu’à entrer pour s’en assurer. Pourtant, quand le quadragénaire voulut abaisser la poignée, cette dernière résista et ne bougea pas.

Au même instant il entendit le sol de l'étage craquer et vit que la lumière de l’escalier situé au fond du couloir s’allumait. Pris de panique Ulrich poussa devant lui la petite fille qui, tétanisée, n’avait pas réussi à bouger et se plaqua contre le mur le plus proche comme s’il eut voulu s’y enfoncer. Le son des pas descendant les marches résonnait dans le corridor et, le cœur battant la chamade, Crow cherchait des yeux un échappatoire quand sous ses doigts il sentit la poignée d’une nouvelle porte qu’il abaissa sans réfléchir. Contre toute attente, cette dernière s’abaissa et, au comble de la joie, l’ancien scientifique poussa le battant qui s’ouvrit sans un grincement avant de s’y engouffrer en entraînant le fillette à sa suite.

Soulagé, il reprit son souffle et calma le martèlement de son cœur avant de se pencher sur la petite pour voir si elle allait bien. L'intéressée, pas tout à fait remise de sa stupeur, lui rendit un petit regard hébété qui sembla le rassurer car, donnant un bref coup d'œil par dessus son épaule pour s'assurer de la tranquillité du lieu, Ulrich se tournait de nouveau vers la porte à laquelle il colla son oreille pour étudier l'évolution du propriétaire.

Ils étaient dans une vaste pièce richement meublée où rentrait timidement par une large fenêtre la lumière de l'aube naissant. Tandis que l'ancien biologiste continuait de guetter le moindre signe de l'approche de l'oiseleur, Merle s'intéressait à la salle qu'elle tentait de détailler à travers la semi-obscurité.

- Crow... murmura-t-elle en se pressant contre ses jambes sans quitter la salle des yeux.

- Attends petite. répondit simplement le quadragénaire sans lui accorder plus d'attention, l'oreille toujours collée à la porte. Je suis occupé.

- Ulrich, le pressa la fillette en tirant un pan de sa veste.

- Qu'y a-t-il Merle ! s'impatienta l'interpellé en se tournant finalement vers elle.

Mais cette dernière, sans quitter la salle des yeux, ne répondit rien et se contenta de lever le bras pour pointer quelque chose.

- Il y a plein d'oiseaux ici.

Incrédule, Crow suivit des yeux son doigt tendu et tenta à son tour de percer la pénombre qui ternissait tout ce qui l'entourait. Quand il se fut enfin habitué à la faible luminosité, il dut se retenir de pousser une exclamation de stupeur. En effet, la fillette disait la vérité et partout où il posait son regard, il voyait des oiseaux perchés à des encoches sortant des murs. Il y en avait de toutes les tailles, de toutes les couleurs et de toutes les formes. Tous immobiles et silencieux, leurs yeux vides fixés sur les intrus tétanisés, comme figés dans le temps. Abasourdi, Ulrich avait du mal à croire ce qu'il voyait et demeurait interdit face à ces bêtes muettes qui semblaient l'accuser. De nouveau sa culpabilité refaisait douloureusement surface et, le cœur comme comprimé, il avait du mal à soutenir leurs regards accusateurs et étrangement fixes.

Étonné par ce silence résigné et cette immobilité sinistre, le quadragénaire finit par s'approcher d'un des oiseaux et plongea carrément son regard dans ses yeux sombres et vitreux.

- Ils ne sont pas vivants. chuchota-t-il à la fillette qui s'était approchée à son tour. Ces animaux sont morts et ils ont été empaillés.

De plus en plus incrédule, Merle détailla plus attentivement les murs remplis de ces cadavres lustrés. Ainsi exposés, les bêtes semblaient macabrement vivantes et sur le point de s'envoler à tout instant. Elle avait devant elle tous les oiseaux disparus dont elle avait tant rêvé et il fallait avouer que c'était un spectacle aussi fascinant que désolant. En pensant qu'autrefois ces êtres gracieux peuplaient les cieux et qu'ils étaient désormais exposés comme de vulgaires trophées, la fillette ne pouvait s'empêcher d'éprouver un pincement au cœur. Bien que silencieux, Ulrich à ses côtés ne semblait pas en meilleure posture.

Il était face à sa sinistre œuvre et voir toutes ces bêtes, toute cette diversité millénaire anéantie par sa faute, lui donnait l'impression de suffoquer. Tétanisé, il tremblait de tous ses membres et, pris de vertiges, il avait l'impression de défaillir. Une sueur rance perlait à son front et il était incapable de détacher ses yeux de ceux du corbeau qu'il avait face à lui. C'était comme si la bête reprenait soudainement vie et venait l'assaillir de lugubres croassements, accompagnés d'un tonnerre d'autres cris qui emplissaient ses oreilles et accablaient son esprit. De nouveau une irrépressible envie de fuir le prit et il ne voulut plus qu'abandonner cette pièces et laisser derrière lui ses démons ailés qu'il était incapable d'affronter.

Remarquant son trouble, la petite fille lui donna la main et ce simple contact chaud dans sa paume moite fit revenir à lui le biologiste tourmenté. Se tournant vers elle, il vit ses grands yeux intelligents qui l'observaient et, déglutissant, il se raffermit. Pressant la main de la fillette, Ulrich plongea de nouveau son regard dans celui du corbeau empaillé et après de longs instants d'un silence respectueux, il finit par s'en détacher, apaisé.

Au même instant, un rai de lumière fugitif vint éclairer le centre de la pièce où l'attention de Crow fut attiré par une cage posée sur un pilier qui se dressait à mi-hauteur du sol. Intrigué, il s'en approcha et finit par distinguer entre les étroits barreaux de fer rouillés un plumage vert-de-gris qui frémit au son de ses pas. L'instant d'après deux perles noires se posaient tristement sur lui et l'oiseau enfermé se redressait brusquement, surpris. Ce bref regard entre les deux êtres appris à Ulrich l'urgence de son entreprise et, posant résolument sa main sur le sommet de la cage, il se tourna vers Merle à qui il sourit triomphalement.

Soudain, la lumière de la pièce s'alluma et força Crow à se couvrir les yeux pour se protéger du vif éclat qui l'avait ébloui. Quand il finit par rouvrir les paupières, il vit se dessiner la silhouette d'un homme en peignoir de soie qui demeurait interdit sur le seuil de la porte. La bouche béante et les yeux écarquillés, le propriétaire de l'oiseau était comme tétanisé devant des intrus qui semblaient aussi terrifiés que lui.

- Mais qu'est-ce que...

Reprenant ses esprits, Crow s'empara de la cage et, avant que l'oiseleur n'ait pu esquisser le moindre geste, traîna derrière lui la fillette hébétée. En deux foulées le quadragénaire était déjà à la fenêtre et, d'un coup de coude fulgurant, brisait la vitre qui vola en éclats avec fracas. Après avoir fait passer Merle et lui avoir remit l'objet de leur rapine, il s'extirpa à son tour du bâtiment tandis que le propriétaire courait dans le couloir en criant de toutes ses forces qu'un malfrat venait de le cambrioler.

Bien que sortis, les deux fugitifs n'étaient pas encore tirés d'affaires et ils se retrouvaient piégés dans une sorte de cour qui donnait sur la rue arrière. Ils étaient face à un mur qui devait bien mesurer beaucoup plus de deux mètres et ils avaient dans leur dos la maison qu'ils venaient de quitter. Ils étaient coincés.

Indécis quant au chemin à prendre, Ulrich détaillait du regard la cour pavée à la recherche d'une sortie mais il n'en voyait aucune. Il se maudissait intérieurement de ne pas avoir d'ailes pour pouvoir tout simplement s'envoler mais il n'eut pas le temps de jurer tout haut car déjà il entendait des pas précipités se rapprocher d'eux. Alors, trop pressé pour réfléchir, le scientifique se précipita au pied du mur qui les séparait de la liberté et, soulevant la petite fille sans effort, la déposa sur le parapet avant de lui confier la cage pour la rejoindre. Faisant quelques pas en arrière pour prendre de l'élan, il s'élança et parvint à agripper le haut du mur avant de s'y hisser à son tour.

Sans même prendre le temps de retrouver son souffle, le quadragénaire sauta de l'autre côté de l'obstacle et présenta ses bras à la fillette qui y plongea sans discuter. Les deux fugitifs étaient finalement parvenus à s'échapper de l'enceinte de la maison avec l'objet de leur rapine, mais le plus dur restait à faire. Ils avaient prévu de relâcher l'oiseau en hauteur et il fallait désormais trouver un toit sur lequel ils pourraient se percher.

Ils eurent à peine le temps de faire un pas que déjà la hurlement d'une sirène retentissait et qu'ils voyaient les fourgons noirs des forces de l'ordre apparaître au coin d'une avenue. Jurant dans sa barbe, Crow chercha du regard une ruelle adjacente où ils pourraient les semer et il attrapa Merle par le bras pour la conduire vers le dédale des rues. Malgré les secousses engendrées par leur course effrénée, l'oiseau vert-de-gris demeurait silencieux dans sa cage rouillée qui grinçait à chacun de leur pas, comme s'il avait compris ce que son ancien bourreau faisait pour lui. Ses yeux morts avaient repris vie et, les plumes hérissées, il semblait partager l'excitation de ses ravisseurs.

Quand ils virent les voleurs disparaître dans une ruelle adjacente qu'ils ne pouvaient emprunter avec leur imposant véhicule, les forces de l'ordre mirent pied à terre et s'engagèrent sur leurs traces. Rapidement deux soldats particulièrement véloces parvinrent à s'extirper du peloton et se rapprochèrent dangereusement des deux fugitifs à grands renforts de cris et d'injures. La fillette – avec ses petites jambes – ne courait pas aussi vite que son ami l'aurait souhaité et l'avance qu'ils avaient si durement acquis se réduisait rapidement. Bientôt, les deux gendarmes les talonnaient et Crow comprit qu'ils ne pourraient plus leur échapper ainsi.

Alors, confiant à Merle la précieuse cage, le biologiste ralentit peu à peu sa course, permettant aux deux gendarmes de le rattraper tandis que la fillette continuait de courir devant. Quand les soldats arrivèrent à son niveau, ils sautèrent sur lui et le plaquèrent assez rudement au sol. Mais le quadragénaire coriace se débattait avec véhémence et ils durent s'y prendre à deux fois avant de l'immobiliser complètement, le visage pressé contre l'asphalte brûlant.

La petite fille qui ne comprenait le stratagème de son vieil ami s'était arrêtée, ses yeux larmoyants fixés sur lui tandis qu'il grognait sous le poids des soldats, incapable de partir sans lui.

- Va t'en ! lui hurla-t-il pour couvrir les jurons de ses assaillants. Ne t'en fais pas pour moi, contente-toi de courir et de faire ce qui était prévu. Va, va petite et répare les erreurs de tes pères.

Raffermissant sa prise sur la cage, la fillette hocha la tête d'un air entendu et tourna le dos avant de se remettre à courir. En la voyant fuir, l'un des gendarmes voulut la rattraper mais Crow devina son intention et tenta de se relever pour le forcer à le maîtriser. Le quadragénaire était assez robuste pour les accaparer et il n'hésitait pas à recevoir des coups pour permettre à Merle de s'échapper.

- Ça va te coûter chère vieux corbeau ! ricana un des soldats qui connaissait la réputation de l'apprenti voleur. Mais heureusement pour toi, ta folie va adoucir ta peine.

Si autrefois Ulrich se serait emparé de cette excuse pour diminuer son jugement et amoindrir les conséquences de ses actes, désormais il ne voulait plus fuir et il était prêt à pleinement affronter ses responsabilités. Il savait que ce simulacre de cambriolage allait beaucoup lui coûter mais il ne voulait plus se cacher derrière un masque et était prêt à défendre ses convictions.

- Je ne suis pas fou, répondit-il simplement, et j'ai délibérément volé cet oiseau, en pleine possession de mes facultés mentales. Une simple expertise vous permettra de savoir que je n'ai jamais été autant lucide qu'aujourd'hui.

- Alors là ça change tout. Viens on va s'expliquer au poste, si ce que tu dis est vrai, tu seras tenu comme seul et unique responsable de cette grosse bêtise.

- Je ne demande pas mieux.

Et, tandis que les forces de l'ordre l'emportaient assez rudement, le scientifique déchu ne pouvait s'empêcher de sourire triomphalement, ce qui fit douter les soldats de sa santé mentale. Malgré tout cela Crow avait en effet réussi et, bien que les mains liées, il n'avait jamais été aussi libre de toute sa vie. C'était pour lui un nouveau départ loin de sa lâcheté oppressante qui avait fini par s'envoler.

Celle qui s'était envolée également, c'était Merle qui avait disparu aussi promptement que l'aurait fait son homonyme ailé. Elle s'était enfuie à tire d'ailes et était désormais en train de gravir le bâtiment au sommet duquel elle avait naguère observé la ville sans visage avec Crow. Quand elle fut enfin sur le toit, sans même prendre le temps de retrouver son souffle, elle tenta d'ouvrir la cage. Mais pour son plus grand désarroi, la bête était emprisonnée par un cadenas dont ils n'avaient pas pensé à récupérer la clef dans leur fuite effrénée. Même si à cet instant tout semblait perdu, les vieux barreaux – qui depuis des années étaient rongés par la rouille – cédèrent miraculeusement sous ses doigts fébriles et l'oiseau vert-de-gris se retrouva libre.

Après avoir accordé un bref regard lourd de sens à la fillette, la bête déploya majestueusement ses ailes depuis si longtemps repliées et, gonflant au maximum son poitrail à moitié déplumé, poussa un cri déchirant de bonheur à la vue de sa liberté retrouvée. L'instant d'après il s'envolait.

Merle n'avait jamais vu un oiseau voler et ce fut le spectacle le plus merveilleux qui lui fut jamais donné de voir. L'oiseau vert-de-gris décrivait de grands cercles paresseux dans un ciel illuminé par un soleil radieux. Ses ailes couleurs de bitume se détachaient nettement des nues et il fendait l'air avec une telle aisance que la fillette en oublia toutes les horreurs qu'il avait bien pu subir. Enivré de liberté, l'animal poussait des cris de joie contagieux qui comblaient le petit cœur de l'enfant.

À l'instar de Merle tous les habitants avaient les yeux rivés sur les cieux et ne pouvaient se détacher du spectacle extraordinaires auquel ils assistaient. Pour la plupart, ils n'avaient jamais vu d'oiseaux auparavant mais cette étrange vision avait éveillé en eux quelque chose d'indescriptible. Comme tous, Ulrich avait les yeux rivés sur la bête et il sentait que son cœur allait imploser tant il était heureux. Il était comme redevenu gosse, quand il avait vu pour la première fois ces créatures merveilleuses à qui il avait dédié sa vie. De chaudes larmes se mirent à couler sur ses joues poussiéreuse et il murmura de ses lèvres tremblantes des mots inaudibles qui se firent vite emporter par le vent.

Tous étaient béats et Merle était au comble de la joie. Mais soudain, alors que l'oiseau vert-de-gris lançait des pépiements qui se perdaient dans les cieux dont il était redevenu souverain, un autre cri lointain répondit à son appel. Retenant son souffle, Crow crut un instant qu'il était en train de perdre l'esprit quand un nouveau cri retentit. Bientôt, le ciel fut envahi d'un concert de chants, de gazouillis et de trilles harmonieuses qui résonna dans son cœur meurtri. Ce même ciel qui était devenu si silencieux depuis le jour où les oiseaux s'étaient tus.

Le jour où les oiseaux se sont tus


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