Calfeutrage
Calfeutrage
Ici, c’est calme, calfeutré. Chaque objet est à sa place, mais quelque chose qui n’a rien de rassurant flotte dans la pièce. Et, par intermittence, je sens des coups violents dans ma poitrine. Si violents qu’ils déchirent l’épaisseur du silence de la chambre. Je me suis couché à 23 h et en dépit de mes yeux obstinément fermés, je ne parviens pas à trouver le sommeil. Je me tourne, me retourne dans les draps beiges aux motifs géométriques d’un vert pâle très tendre. Des couleurs que j’affectionne. J’ouvre finalement les yeux. Le décor cosy est masqué par la pénombre. Je distingue difficilement les contours de la table de chevet en teck massif, le vieux fauteuil rouge en tissu râpé. Un rai de lumière glisse en provenance du couloir ; je n’ai pas éteint le plafonnier du vestibule… J’écout
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