Je rêve de toi
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Je rêve de toi
Je rêve de toi, c’est ainsi
Je ne le veux pas, ô ma vie
Ô ma douleur, je meurs de toi
Ô ma santé, c'est dans l’émoi
Que je m’égare, qui es-tu ?
Mais qu’ai-je dont ? Car à ta vue
Je n’en peux plus, je m’évertue
Dans chaque verbe. Je me tue
À te louer, ô mon altesse.
Tant de défauts de ma princesse.
Et je t’adore, et tu es celle
Qui n’a que peu, qui mon cœur selle.
Tant de défauts, et tu m’achèves.
Tu es là, même dans mes rêves.
Tu es partout, et comment faire
Pour t’oublier, ô je me perds !
Tu es banale, très commune.
Dans mes rêves, tu m’importunes.
Tu es normale et ordinaire,
Et tes défauts me sont si chers.
Tu n’es ni fine, ni subtile :
Pas d’élégance et pas de style.
Il y a tant de négations
Et aussi beaucoup d’obsession
À ton encontre, à ton sujet.
Je suis l’esclave et le sujet
De ton empire, ô ma déesse.
Je ne suis rien, tu me délaisses.
Tu es reine et impératrice,
Rose mauve, loin des narcisses.
Il semble que tu me méprises.
Sache que c’est une méprise.
Je vaux un peu, même beaucoup.
Un jour, pour toi, je serai tout.
Peut-être pas dans cette vie.
Donc, ce sera au Paradis.
Car tant de synchronicités
Pour preuves de l’unicité
De nos deux êtres, de nos âmes,
Je le sais, nous sommes deux flammes
Identiques, à jamais liées.
Et comment vais-je t’oublier ?
Et je te vois, et je te rêve.
Je suis l’arbre qui perd sa sève
À vouloir autant t'éblouir.
Je songe, et puis, je vis le pire,
Je te vois, je peux en crever.
De toi, je ne peux que rêver.