JAZZ
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JAZZ
Quand de belles vélocités
Se déposent au creux de l’oreille,
Les tripes et les férocités
De tous ces êtres qui s’essayent,
Viennent toujours me visiter,
Me rappeler tout ce qui raye,
Me faire comprendre beaucoup :
Je ne suis pas seule à souffrir,
Les victimes de leurs courroux,
Je le suis, plusieurs à subir.
L’être joue : l’épine dorsale
Réagit, c’est le corps qui râle,
Le corps exprime par l’esprit
Comment certains ont été pris
Dans les griffes du tortionnaire,
Le battant, fredonnant son air,
Réjoui d’être celui qui force
L’autre à éplucher son écorce.
L’être a souffert, mais il partage.
Il se parfait, mutant sa rage.
L’être l’écoute et voit des mondes,
L’être ne sort pas de la ronde
De l’instrument, prolongement
De l’être qui jamais ne ment.
L’être est brillant, l’être est sublime
Et l’être connaît quelques cimes.
Et il s’évade de la scène
Et de la Beauté nous assène.