Misery
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Misery
Année de création : 2005
Publication antérieure : sur la plateforme WeScribe.co (qui n'existe plus depuis de nombreuses années)
Langue : anglais
Source de l'inspiration : 2005 n'était pas seulement l'année de l'ouragan Katrina. Un ou deux mois après, c'était un tremblement de terre au Pakistan (dont j'ai suivi un moment les actualités sur Metroblogging Lahore ou Karachi histoire de prendre mes distances avec celles de La Nouvelle Orléans - j'avais entre autres un sentiment d'injustice du fait de suivre les actualités de ce qui était certes une catastrophe naturelle, mais dans un pays riche, surtout comparé au Pakistan - les États-Unis tout de même - alors j'ai voulu rétablir un équilibre, et c'est un élément qui m'a aidée à l'époque à prendre du recul). Et tout cela suivait une année passablement mouvementée en la matière, qui avait commencé avec le fameux tsunami du 26 décembre 2004, celui que tout le monde a très vite écrit avec un grand T - LE Tsunami - et qui a provoqué à travers le monde un tel élan de solidarité (que d'aucuns ont jugé suspect, et pas tout à fait à tort à mon sens, en se demandant si l'élan aurait été le même si la majorité des victimes n'avaient pas été des touristes occidentaux venus passer Noël au soleil... un tremblement de terre en Iran ayant fait pratiquement le même nombre de victimes si ce n'est plus, mais largement passé inaperçu dans nos médias vu que les victimes étaient tous des locaux, semble bien répondre à cette question). Ajoutons à une année riche en catastrophes naturelles les différentes guerres qui n'arrêtent pas de faire rage ici ou là un peu partout sur le globe, et on aura une idée de ce que peut être l'étendue de la souffrance humaine. Et c'est là qu'il m'a semblé nécessaire d'exprimer à quel point, riches ou pauvres, puissants ou manants, d'où que nous venions, quelle que soit notre condition, quelles que soient nos croyances, quelles que soient nos opinions et quelle que soit la nature ou l'origine de la catastrophe, nous sommes tous aussi démunis, aussi impuissants, aussi révoltés et tous égaux devant la souffrance. On souffre tous pareil. D'où ce poème, rédigé lui aussi, pour les mêmes raisons que "New Orleans", en anglais - une grande langue d'inspiration pour moi à l'époque (et encore aujourd'hui d'ailleurs). Même si je trouve celui-ci un peu moins abouti sur le plan formel.
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All over planet Earth
Humans are the same
When Mother Nature rages
They’re weak just the same
When the waves roll high
When the wind storms wild
When forests burn high
When a levee breaks
When the deep earth quakes
In summer or in winter
Helpless all the same
In the heat or in the cold
They’re weak just the same
Stare in disbelief
When fear’s taking over
Run to some shelter
Pray God to escape
Hope there is some help
Whether burning or freezing
Death just feels the same
In a tent or in a dome
Despair’s just the same
Wait for it to pass
Hold on to dear life
Hold on to dear hope
Try to bear it through
Hope there is a god
Asia or America
Mourning is the same
Whether rich or poor
Loss tears up the same
Think of life’s work lost
Close one’s eyes in grief
Mourn all those gone lost
Sigh to numb the pain
Stoop and pick up pieces
For all who stay alive
Pain just feels the same
For all those who survive
It goes on just the same
Pick up broken pieces
Rebuild broken homes
Rebuild broken towns
Rebuild broken lives
Swallow up the tears
Whether Nature or a bomb
Destruction is the same
Whether earthquake or a war
People suffer the same
Tear down if no good
Forget all the past
Give it a last thought
Then take a deep breath
Give it the last blow
Either of God or of Man
Change tears up the same
Either of mind or of matter
Anguish is the same
Fear it will not last
Fear new destruction
Dream of old days lost
Look at future bleak
Fear in front of change
Whether godly or godless
Outcry is the same
On the right or on the left
All rebel the same
Clench fists to the sky
Curse the names of gods
Curse the names of men
Look out for the guilt
Ask for retribution
From here or from there
Betrayal is the same
Everywhere in the world
Giving up feels the same
Feel godforsaken
Feel man-forsaken
Rely on oneself
Ride it out alone
Make enough of little
Of people or power
Humans are the same
In doom and destruction
They’re weak just the same
Give prayers to God
Give prayers to men
Ride all of it out
Then sort out the trash
Pick up the good pieces
Build it all anew
Then begin again
Crédit image : © Carolyn Cole - latimes.com
Prince Of Panodyssey Alias Alexandre Leforestier il y a 2 mois
Beau regard historique sur un monde pas très beau finalement…
Jackie H il y a 2 mois
... sur un monde plein de souffrance surtout, où les humains un peu partout essaient tant bien que mal de survivre... 😏
Merci pour le passage et pour le commentaire 🙂