

Ma fille
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Ma fille
Par tes expirations tu assainis mon air,
Fraicheur géométrique, cube et cercle à la fois,
Je me souviens du jour où tu es apparue,
Je me souviens du jour où j'ai le plus vécu.
Si forts étaient tes cris vibrants à mes oreilles,
Que j'ai eu aussitôt hâte d'y répliquer,
En mots, bien entendu, en formules rebelles,
Tout en y ajoutant une atypique beauté.
Ton image tridi plus toutes celles repliées,
incertaines, ondulées et indéterminées,
Cordes et nœuds liquéfiés en vaporeux trémail,
Capturant mon regard, tout mon panorama,
Est la même aujourd'hui qu'il y a 20 ans de ça.
Oui tu as bien changé, ton pestacle n'est plus même,
Ma vision quant à moi s'est un peu dégradée,
Mais ta vivance intense savamment fructifiée,
Se faufile farceuse vers mon âme obstinée.
Maintenant comme hier tu accordes ma fréquence,
Tu


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