De la furie au lien...
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De la furie au lien...
De la furie au lien...
Parfois j’me dis qu’il suffirait d’un geste,
Un clic sec — et hop,
Silence...
Couper les réseaux,
Laisser les pixels s’éteindre,
Fermer ce grand récital de stars improvisées.
Parce qu’ici,
Un mot posé un peu de travers
Devient affaire d’État numérique.
T’en as trois qui jugent,
Deux qui raillent,
Et un dernier qui s’intronise maître
De conférence à la Sorbonne,
Tout fier de confondre nuance et baston.
Alors oui, parfois j’me lasse.
Pas triste, non.
Juste… las,
De la fureur, du bruit.
Mais n'est-ce pas là
Un reflet du monde ?
Où l'éclat qui se veut lumière,
Éteint une pensée sincère.
Et pourtant, parfois...
Entre deux crachats virtuels,
Vient ce souffle rare
Qui traverse l’écran
Et touche le cœur sans prévenir.
Un regard qui lit vraiment.
Une voix qui parle avec respect.
Un échange qui dépasse le Wi-Fi,
Et fait naître comme un lien de vie.
Quitter les réseaux ?
Oui, j'y pense parfois.
Mais — dans la vraie vie,
Il y a aussi des bruits sots.
Alors je reste.
Pas pour les braillards,
Ni pour les compteurs de like
Qui croient dominer l’autre d'un clic.
Je reste pour ce murmure-là,
Pour ces instants où une vie croise une autre,
Comme si deux lanternes se reconnaissaient
Dans la nuit du monde moderne.
Peut-être qu’un jour je partirai.
Sans drame ni slogans de sortie.
Juste en refermant la porte
Avec douceur,
Les poches pleines de lumière
Pour continuer le chemin ailleurs.
Mais pas aujourd’hui.
Aujourd’hui, j'essaie encore
De trouver un peu de sens
Au milieu des cris et des corps,
Qui s'exposent pour capter le "Scrolleur".
Et si ça fleurit quelque part,
Alors même fragile
Ç'est déjà fort — comme
Un précieux trésor.
PascalN ©
« Scènes de vie »
(texte manuscrit et illustration IA Chat GPT)
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