

Prédation
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Prédation
D'un séjour insipide dans une ville malade,
Puis d'un voyage pesant fait d'attente et d'ennui,
D'un échange attristant, déchirant et létal,
La bête s'est enfuie.
Elle était là, inerte, juste derrière ma porte,
Attendant impassible une erreur fatale,
Un relâchement coupable qu'elle sût inévitable,
Un écart subversif pas assez accomplit.
Ma lâcheté mes carences ont modelé sa rage,
Son courage façonné de refus, d’abandon,
A simuler des choix sans créer de passion,
A n’avoir jamais joué que les larmes et l’outrage.
Mais ne vous trompez pas, elle est inoffensive,
Pour vous, évidemment, pour moi c'est autre chose.
Elle est le prédateur d'une proie bien trop faible,
Qui n'a de solution que dans l'art de l'esquive.
Si vous la rencontrez, ne vous étonnez pas,
Elle n'est que le reflet


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Jackie H il y a 2 mois
Tant de poésie pour la mort d'une mouche... du génie ! Marguerite Duras n'aurait pas renié 🙂👍🏻
Arthyyr il y a 2 mois
Certes, je ne l'avais pas vu comme cela...