Mots dits en passant chez Pan "dragonfly" Odyssey
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Mots dits en passant chez Pan "dragonfly" Odyssey
L'exil intérieur est source de folles sagesses dont aucune ne se soumet à la tristesse ; ce péché par excellence, car il est au principe de tous les autres.
Tout est perdu, sauf la joie, que les grecs savaient divine.
Lire, c'est à dire prêter attention à autre chose qu'à des ressassements infirmes, est au dessus des forces modernes et technologiques de genies apocalyptiques. La pensée d'autrui, sa musique, sont impensables et inaudibles pour des raisons presque physiologiques. Nous ne sommes pas sans mesurer ce qu'il y a de téméraire ou d'absurde à écrire, selon les exigences et les conseils de nos bons maîtres, en ces temps hypnotisés d'images, et pour le reste, censeurs et fanatiques de la statistique erronnée d'une élite technocratique.
Cet exercice qui requiert une attention constante au mouvement de la pensée accordée à ce bien commun par excellence, notre langue ; cet exercice qui parfois est spirituel voire quasi spiritueux, s'il n'est pas voué à disparaître, demeurera le bien ultime de ceux auxquel tout a été ôté.
Peu de choses nous séparent de la vie magnifique, de l'origine resplendissante, de notre puissance et de notre joie. De ce peu de choses, marasmes divers, intoxications morales, les écrits ici rassemblés espèrent pour quelques-uns, dissiper le pouvoir.
Que leur vertu rêvée soit celle du claquement des doigts qui dissipe l'hypnose d'impuissance dans laquelle nous sommes plongés !
Les songes sont les éthymologies de nos actes.
La reconnaissance des symboles et du Sacré est à la portée de la poésie, du poète et le sol en est la clé.