

La ville martyre
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La ville martyre
Inspiré par "Beirut", trompette jazz d'Ibrahim Maalouf, avec François Delporte à la guitare
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La ville martyre dans sa tristesse
Compte les dégâts et pleure les morts
Elle se souvient de sa gloire passée
Et elle pleure
Parfois elle s'évade
dans les souvenirs de ses beaux jours
Puis les regrets l'étreignent, avec eux la tristesse
Douleur, désespoir infini de la ville martyre
Appels au secours que nul n'entend
Auxquels nul ne répond
Ville martyre abandonnée à sa solitude
Qui ne crie même plus, ne pleure même plus
Et meurt lentement à elle-même
dans le silence du reste du monde, le silence du désert
Mais au creux du désert, la vie se fraie un chemin
La vie trouve toujours un moyen
Elle se relève, rage de vivre
Rage de survivre et poings serrés
Poings serrés levés aux cieux
Vous avez eu ses murs, vous n'aurez pas son âme
Et la ville martyre revit,
renaît de ses cendres et de ses ruines
Elle renaît, survit, mais n'oublie pas
Elle n'oubliera jamais
Beyrouth, Liban
Quinze ans de guerre civile (1975 - 1990)
Et encore maintenant...
Crédit image : AFP

