Jour 17 : La lumière de Bethléem
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Jour 17 : La lumière de Bethléem
La lumière de Bethléem par Jean-Christophe Mojard
L'étoile de Bethléem
Dans le ciel taché d’encre, aux funestes desseins
De ces hommes régnants, sans amour ni partage,
Apparut une étoile, un feu de pilotage
Pour tous les vertueux, les innocents, les saints.
Parmi tous les bergers prompts à quitter leurs terres
Et prendre le chemin vers l’inconnu voyage,
Se trouvaient trois savants, que l’on connaissait mages
En lecture des astres, entre autres ministères.
L’étoile les guida jusqu’à Jérusalem,
Puis juste un peu plus bas, dix kilomètres à peine,
Où les attendait là, dans une étable ancienne,
Le nouvel enfant Roi, l’enfant de Bethléem.
L’étoile en prit le nom, illuminant la nuit
De ce nouvel espoir annoncé des prophètes.
Et les Mages à genoux, révérence parfaite,
Prirent le nom de Roi, comme il était prédit.
L’Archange Gabriel vint alors fragmenter
Cette étoile sacrée, puis parsema le ciel
De multiples lueurs à nos nuits essentielles ;
Nous les suivons toujours, pour nous orienter.
La lumière de Bethléem par Juliette Norel
Sous un ciel infini parsemé de douces scintillances étoilées, Bethléem se dressait comme un joyau ancien au cœur de son écrin, bercée par le souffle tranquille des collines de Judée. La ville, endormie, reposait dans un silence sacré, chaque pierre de ses murs renfermant des légendes millénaires. Les ruelles pavées, baignées de la lumière argentée de la lune, serpentaient comme des rivières de souvenirs, propices à la rêverie.
L’air était imprégné d’un parfum nocturne enivrant d’oliviers et de jasmins, flottant comme la caresse d’une main amoureuse. Au loin, le murmure du vent dans les palmiers chantait une berceuse éternelle. Les maisons de pierre, blanches et anciennes, racontaient des histoires de joies et de douleurs, de vies passées et présentes, gravées dans l’éclat du silence.
Au centre de cette sérénité mystique, une étoile éclatante veillait sur la cité. Sa lumière douce inondait les toits et les cours, drapant Bethléem d’une silencieuse bénédiction cosmique. Elle guidait ceux qui cherchaient leur chemin, portant des promesses d’espoir et de renouveau. Parmi eux, trois sages venus de l'Orient traversaient déserts arides et montagnes imposantes, attirés par son éclat. Melchior, Gaspard et Balthazar, les cœurs empreints de foi, apportaient des trésors précieux : de l'or, de l'encens et de la myrrhe, symboles de richesse et de dévotion.
Au-delà des remparts de la ville, dans une humble étable, une jeune femme douce se préparait à donner la vie. Son compagnon veillait sur elle avec tendresse. Il n'y avait pas de place pour eux dans l'auberge, mais les murmures des animaux et la chaleur de la paille tissée leur offraient un refuge.
Sous les regards bienveillants des bergers, alertés par une vision céleste, naquit un enfant. Enveloppé dans des langes délicats, il fut déposé dans une mangeoire de bois, son souffle léger se mêlant aux murmures de la nuit. Les astres, dans les cieux, entonnèrent une symphonie divine pour alerter les alentours de la naissance miraculeuse.
Les trois mages atteignirent Bethléem, guidés par l'étoile resplendissante au firmament. Leur long périple les conduisit à ce moment suspendu et Melchior, Gaspard et Balthazar déposèrent enfin leurs offrandes précieuses aux pieds de l'enfant, s'agenouillant avec déférence. L'or scintillant, l'encens parfumé et la myrrhe précieuse entouraient le berceau, transformant l'étable en un palais de fortune.
Et c’est ainsi, en cette nuit magique et silencieuse, que naquit une lueur d'espérance pour toute l'humanité.
Une lumière céleste dans la nuit des Hommes, une histoire de foi et de magie qui continue de briller à travers les âges, comme l'étoile qui guida un jour les sages vers un nouveau-né au destin hors du commun.
(Image réalisée avec Copilot Pro et Canva)
Daniel Muriot il y a 18 heures
Le chemin que Joseph et Marie, alors enceinte, ont parcouru à pied de Nazareth à Bethléem pour répondre au recensement décrété par l'occupant romain ferait aussi un beau récit à conter en cette période.
On ne se rend pas toujours compte de ce que l'obligation de se faire enregistrer dans la ville de sa maisonnée pouvait représenter comme contrainte à l'époque. Et cela pour toute la population, pas seulement pour Joseph et Marie.
Juliette Norel il y a 21 heures
ah ouais! carrément 🙏🏼🤍
Luce il y a 22 heures
« Quand il reviendra il fera grand jour, il fera grand jour, pour fêter celui qui inventa l’amour, inventa l’amour, au fond d’une étable il naquit de Marie, personne n’avait voulu de lui… » ! 🎶
(modifié)Allez tous ensemble :
« Jésus revient, Jésus revient, Jésus revient parmi les tiens… Du haut de la croix, il nous pardonnera, comme il l’avait fait pour Juda… »
🎶