Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Question/réponse sur la vaine quête des causes

Question/réponse sur la vaine quête des causes

Publié le 30 oct. 2020 Mis à jour le 15 nov. 2020 Entrepreneuriat et start-up
time 2 min
0
J'adore
0
Solidaire
2
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 301 lectures
2
réactions

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Question/réponse sur la vaine quête des causes

J’ai reçu ce commentaire sur LinkedIn de la part de Julien FICHET Expert transformation des Organisations. Société SystOrga. julien.fichet@systorga.fr  à propos de mon dernier article qui m’a stimulé. Je le publie ici ainsi que ma réponse. 

Le commentaire 

Je partage avec vous l'idée qu'on ne peut pas tout relier par des liens de causalité notamment lorsqu'on est sur des phénomènes liés à la complexité de l'humain. Je reste pour autant un fervent défenseur de l'investissement sur "poser le problème" et faire un bon diagnostic avant tout. Sinon on tombe rapidement dans de la gesticulation voire dans le simple traitement des symptômes. Et si on travaille intelligemment, cela ne prend pas forcément beaucoup de temps. 

Réponse 

Oui, les problèmes compliqués, le plus souvent techniques sont éligibles à une recherche approfondie des causes. La méthode Ishikawa, entre autres, en 5 M ( Méthode, Matériel, Moyens, Main d’œuvre,Milieu) permet de faire un bon diagnostic et de prendre des décisions préventives et curatives. En revanche , un problème complexe, intégrant des variables émotionnelles, idéologiques, spirituelles, contextuelles , historiques, culturelles et autres dépend de pléthore de causes dont une grande part non accessibles et non pertinentes. Il est possible de le poser en repérant les paramètres en jeu et en lien entre eux tout en faisant le deuil de la cause sûre. Bien souvent la recherche des causes produit du blâme, de la culpabilité et de la victimisation complexifiant encore plus le problème. C’est pourquoi , après avoir laissé un temps à la personne ou au groupe concerné par le problème, je pose des questions de type : que voulez vous ? De quelles ressources disposez vous ? Si vous aviez tous les pouvoirs que feriez vous ? Si vous n'aviez qu'une minute ? Si vous avieztout le temps ? Qu’est ce qui pourrait vous saboter ? Quels sont les effets probables de l’atteinte de votre but ?

Et lorsque je perçois, avec distance systémique, que le problème détient une fonction utile, je tente une question de type : est ce que cela vaut la peine de dépenser de l'energie et du stress pour le résoudre ?

 

 

lecture 301 lectures
thumb 0 commentaire
2
réactions

Commentaire (0)

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Entrepreneuriat et start-up
Comptable
Comptable

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey