

Flora Chapitre 26
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Flora Chapitre 26
Le
jour du bal de l’école est arrivé et je suis un tout petit peu nerveuse, je
n’aime pas vraiment ce genre d’évènements et surtout nous risquons d’être un
peu déçus, car j’ai la forte impression que ça ne ressemblera pas aux « prom »
comme dans les films américains.
Il
est présentement dix-huit heures et Max est censé venir me chercher vers
dix-neuf heures trente. Je sais, c’est stéréotypé, mais bon, il a insisté. Je
termine mon repas avec ma mère et elle me parle d’un homme qu’elle a rencontré
sur un site de rencontre et avec qui elle est allée dîner. Je ne l’écoute pas
tellement, mais je crois quelle flotte sur un petit nuage. Je ne m’en préoccupe
pas trop, elle aura plusieurs autres occasions de m’en parler.
Moi
: Excuse-moi de t’interrompre maman, mais je vais aller me préparer.
Amélia
: Pas de problème, de toute manière je dois bientôt partir, je travaille cette
nuit. Alors, amuse-toi bien à ta soirée.
Moi
: Merci, bonne soirée toi aussi.
Je
dépose mon assiette et ma fourchette dans le lave-vaisselle avant de gagner ma
chambre. Je n’avais pas vraiment prévu de tenue pour ce soir, alors je me lance
dans une fouille complète de ma chambre pour trouver quelque chose que je n’ai
pas encore taché ou abimé. J’ouvre mes tiroirs un à un, mais sans succès. Je me
dirige ensuite vers ma garde-robe, qui est l’endroit où il y a le plus de
chance pour que je trouve un vêtement approprié. Je passe des dizaines de
minutes à chercher, mais c’est peine perdue. J’aurais vraiment dû prévoir
quelque chose.
Je
décide donc d’aller fouiller dans la garde-robe de ma mère. Peut-être a-t-elle
une plus belle sélection d’habits chics que moi, elle ne s’apercevra sans doute
pas que je lui ai emprunté quelque chose et de toute manière, elle va revenir à
la maison après moi, j’aurai amplement le temps de lui ramener ses vêtements
avant qu’elle ne revienne. Je monte donc à l’étage pour rejoindre sa chambre et
me dirige vers son walk-in et allume la lumière. La petite pièce est remplie de
vêtements en tout genre et il y a au centre un petit fauteuil recouvert de
fausse fourrure. Je n’en reviens même pas à quel point c’est grand. Je
m’attaque donc au premier mur, mais je ne trouve rien qui m’irait. Elle a de
belles choses, mais ce n’est pas pour moi.
Après
avoir passé au peigne fin les deux autres murs recouverts de vêtements divers,
j’ouvre les tiroirs du dernier meuble qu’il reste. Dans le premier, il y a des
sous-vêtements et des shorts pour l’été dans le deuxième. Lorsque j’ouvre le
troisième tiroir, je découvre une petite boîte blanche, pas plus grande qu’une
boîte de chaussure. Cette boîte me dit quelque chose, mais je ne me souviens
pas quoi. Je l’ouvre délicatement pour ne pas abimer son contenu. À l’intérieur
se trouve une robe que j’avais fabriquée en même temps que ma mère lors d’un
atelier de couture que nous avions reçu en cadeau de la part d’une de ses
collègues de travail. Ma mère avait appris l’art du maillot de bain, alors que
moi on m’a appris à faire une robe. Cela fait peut-être un an de cela. J’étais
assez fière de mon œuvre. Je sors la robe de la boîte pour mieux l’admirer,
elle est d’un bleu marine magnifique avec de faux diamants par endroits, elle
est assez courte, elle m’arrive environ au-dessus des genoux, n’a pas de
bretelle et a un col en cœur. Je l’avais essayé juste une fois quand je l’ai
terminé. Je décide de l’enfiler pour voir si elle me va toujours bien.
Je
m’exécute, car je crois que j’ai trouvé la tenue idéale, elle est jolie, pas
trop extravagante. La robe me va toujours bien, mais elle est un peu serrée au
niveau de la poitrine. Ce n’est pas très grave, je crois que je ne peux pas
trouver mieux avec le peu de temps qu’il me reste. Je balaie du regard
l’étagère à chaussures de ma mère et je remarque une paire de talons hauts (pas
trop haut quand même) noirs. Je crois que ma mère et moi avons la même pointure
de chaussures. Je ramasse donc la paire de jeans et le t-shirt que je portais
avant d’enfiler la robe.
Dans
ma chambre, je me dirige vers mon petit bac de maquillage dont je ne me sers
presque jamais,
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Flora
de
Camille Benoit
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