

hors de vos connivences
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hors de vos connivences
j'ai rien à faire j'ai rien à dire,
ce que j'apporte on le retire
renaître à chaque réveil
terminer chaque jour défoncé
toutes ces nuits allumé, les yeux écarquillés
on avance de côté on recule d'une foulée
chaque soir tomber pour se relever
histoire d'une saison, mémoire deux étés
contaminé par toutes ces envolées lyriques ou extatiques
certains sont damnés les autres privilégiés
c'est l'histoire d'une foulée, loup de l'asphalte délaissé.
obstacles sur la route et barricades encordées
on s'accroche à une poutre de peur de se briser,
événements incontrôlables des espèces enclavées
des prises sur la tension des images de fiction
on passe sous les tunnels saccades universelles
des lignes à haute tensions défile l'appréhension
espoirs désabusés et craintes refoulées.
tout pour nous desservir défilé d'illusions
d'une tirade dentée on tire les conviction
crainte de l'avenir les défaites du passé
ici tout prenait sens mais il restait caché
les fuites de l'horizon terres de mutilations.
on voyage sous les ondes j'explose les sous-fictions
on est des éléments soumis à la raison
logique en extension lenteur de l'expansion
étendu l'univers océan convictions
si l'on croit à l'enfer on écrase les démons
on fuit le paradis reconstruire une maison
fuites des caractères fusions des perceptions.
le reste des énigmes des mystères et rêves
honneur et distraction le sex est pulsations
des trop pleins d'émotions des vices des paradigmes
certains rêvent de calvaire la baise leur diapason
les autres vivent un cauchemar et viennent les convulsions
de temps en temps toujours des doutes
des remises en question histoires d'humiliations
mais c'est dans nos rêves qu'on prend l'inspiration
genèse vient du chaos le chaos sort de l'ordre
l'un ne va pas sans l'autre plongés dans l'abime
la création du temps départs évolutions
alors tout prend son sens, discorde en finition
fuite est génératrice l'élan de construction
il faut de la sagesse dans la désillusion
il faut de la paresse, instant de création
vous êtes tous prétentions, surtout très vaniteux
face à nos ma-cramés vous n'êtes que nébuleux
carcan des misérables sous les terres authentiques
vous êtes des incapables une bandes de culs terreux
infamie du langage vous êtes misérables
vous n'êtes que des poètes et non messagers des cieux
on est tous en attente d'une petite récompense
on bosse en dilatantes vous n'avez pas conscience
la valeur du travaille alors que d'autres mitraillent
la subversion des autres courage en transgression
vous mettez la pagaille facile de critiquer
vous n'êtes que des jaloux de nos exhibitions
ils se cherchent tous des fans vous avocats du diable
facile de démolir lorsqu'on ne construit pas
mais j'ai trouvé la faille au creux de leurs scandales
politiques et médiatiques vous n'êtes que des pantins
des chiens à l'horizon carcan du nourrisson
les bébés innocents ne restent plus enfants.

