

Symbolique au sein des Transitions Profondes
Sur Panodyssey, tu peux lire 10 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 8 articles à découvrir ce mois-ci.
Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter
Symbolique au sein des Transitions Profondes
L’apport symbolique dans les transitions peut être défini comme l’utilisation de symboles pour faciliter la transmutation d’un état à un autre tant intérieure à soi, qu'autour de soi. Avec une volonté profonde d'imagination et de convergences des univers sociaux intriqués et ouverts aux possibles, nous grandissons individuellement, culturellement, cultuellement et collectivement en sociétés humaines.
Une véritable transformation est une vision coproduite, réalisée, magnanime et créatrice de Valeur pour tous.
La valeur du symbole, à une époque où le synchrétisme domine, tient au fait qu’il réconcilie les opposés et permet de passer d’un niveau de réalité à un autre, alors que l’allégorie situe les phénomènes sur un même plan et ne fournit qu’une vision romancée, et le plus souvent naïvement nostalgique, de la réalité. Le symbole est transpersonnel, il renvoie toujours à un contenu plus vaste que son sens immédiat et évident ; il n’a rien à voir avec les états d’âme ou avec les dispositions subjectives.
« Mythe » et « symbole », deux termes galvaudés, utilisés quotidiennement dans la presse et les médias, vidés de leur sens profond, signe des temps. En réalité, dans l’histoire des peuples, mythe et symbole forment un langage qui décrit ce que l’homme n’a pas pu exprimer autrement. Les symboles sont des images psychiques, expressions visibles de l’immatériel. Jung a eu le mérite de souligner la richesse et l’ambivalence des contenus de l’inconscient, une des sources du symbole.
Le symbole n’est donc pas un sous-produit d’une mode, une construction fantasmagorique ou le produit d’une divagation de l’esprit. C’est un outil que chaque époque doit découvrir et assumer, car il permet de canaliser l’énergie vers autre chose que le rationnel et l’utilitaire.
Jung a donné plusieurs définitions du symbole. C’est le signe visible qui signifie, de la façon la plus complète et la plus synthétique, une réalité qu’on ne peut représenter autrement. « Les symboles ne sont pas des signes ni des allégories remplaçant une chose connue ; ils cherchent à annoncer une état de fait peu connu et même inconnu » (Métamorphoses de l’âme et ses symboles, p.374). Il souligne l’importance de la vie symbolique pour la vie spirituelle et intellectuelle de l’individu et d’une collectivité.
Le symbole est une vérité psychologique issue du plus profond de l’âme « Car il fut et est le pont qui mène à toutes les grandes conquêtes de l’humanité » (op. cit. P.385).
M. Eliade, à travers toute son œuvre, abonde dans le même sens : « Le symbole, le mythe, l’image appartiennent à la substance de la vie spirituelle ; on peut les camoufler, les mutiler, les dégrader, mais on ne les extirpera jamais » (Images et symboles, p.12). Ainsi, le symbole ne signifie pas un retour en arrière mais une façon de concevoir, d’imaginer, de penser la situation de l’homme dans le monde : « …les symboles, les mythes et les rites révèlent toujours une situation-limite de l’homme, et non pas uniquement une situation historique ; situation-limite, c’est-à-dire celle que l’homme découvre en prenant conscience de sa place dans l’Univers » (op. cit. P.43).
Les symboles ont trouvé dans les mythes un support privilégié. Le mythe se rapporte toujours à une création ou à une transformation soit cosmique, soit psychologique au sens large ; les mythes constituent donc les paradigmes de tout acte humain, traçant ses dimensions « transpersonnelles ».
Selon la thèse avancée par Marija Gimbutas, la culture gynécocratique se serait développée pendant quelques vingt mille années dans une zone qu’elle a appelée la Vieille Europe. D’après M. Eliade, les monuments mégalithiques situés en France, Grande-Bretagne, Espagne, Portugal et Scandinavie, seraient des témoins, plus tardifs certes, d’une culture matriarcale disséminée.
Il ne s’agit pas de faire une étude exhaustive de la religion de la Mère et du symbolisme de la Femme dans l’histoire de la mythologie.
A partir de l’époque où les sociétés gynécocratiques ont cessé d’exister et où le culte de la Déesse s’est étiolé (bien qu’il n’ait jamais disparu complètement) et fut remplacé par la religion du Père, le Féminin – ou l’anima- trouva sa place et son expression, non plus dans le vécu d’une participation charnelle et mystique avec la nature, mais dans une représentation plus abstraite telle la Sophia, la Shekina, et l’Ame du Monde, exprimant par là le besoin profond, ressenti par le psychisme, d’une puissance compensatrice.
Il nous faut travailler en vue d'un pluralisme sain, qui permet une convivialité, une coexistence des cultures et des civilisations. Reconnaissant qu'aucune culture, religion ou tradition, à elle seule, n'a ni le droit de prétendre représenter la panoplie universelle de l'expérience humaine, ni le pouvoir de réduire les diversités de l'humanité à une seule forme, aussi large qu'elle puisse être.
Un archiviste des symboles de l'au-delà,
Un trésor de rêves surhumains,
Il portait l'empreinte de puissants souvenirs
Et répandit leur rayon grandiose sur la vie humaine.
(Savitri : Livre I, Canto III, pp 22-3)« Les sages qui connaissaient les secrets de Nature ont dû les enseigner par symboles concrets, pour forcer le chercheur à trouver, dans l’analogie, les rapports vitaux qui relient toutes les manifestations de l’Être ; c’est la méthode la plus directe pour découvrir la logique vitale qui régit notre Univers ».
Isha de Lubicz
-
Communication et compréhension: Les symboles peuvent aider à communiquer des idées complexes de manière simple et compréhensible. Ils sont un langage. Ils peuvent servir de raccourcis pour transmettre des concepts, des idées ou des valeurs qui pourraient autrement nécessiter de longues explications, les notes de musique sont à la fois symboles et signes.
-
Unification: Les symboles peuvent servir de points de ralliement, unissant les gens autour d’idées ou de causes communes. Par exemple, un drapeau est un symbole qui peut unir les gens d’un pays.
-
Motivation: Les symboles peuvent inspirer et motiver. Par exemple, le “rêve américain” est un symbole puissant qui a motivé des générations de personnes à poursuivre le progrès et l’innovation.
-
Guidance: Les symboles peuvent également servir de guides, aidant les gens à naviguer à travers les changements et les transitions. Par exemple, dans les transitions sociétales, des symboles tels que la “croissance verte” ou la “transition énergétique” peuvent aider à orienter les actions et les politiques vers une écologie profonde.
-
Représentation de l’identité collective: Les symboles peuvent aider à définir et à exprimer l’identité collective d’une société. Ils peuvent aider à articuler ce qui est valorisé dans une société et comment elle se voit elle-même au fil du temps.
En somme, les symboles peuvent aider à faciliter la communication, à unir les personnes, à motiver l’action, à guider le comportement et à exprimer l’identité collective.
Le terme grec "symbolon" signifie à l'origine 𝐮𝐧 𝐨𝐛𝐣𝐞𝐭 𝐜𝐨𝐮𝐩𝐞́ 𝐞𝐧 𝐝𝐞𝐮𝐱 .
Chaque partie était détenue par une personne. Lorsque les deux parties du "symbolon" étaient réunies, cela servait de preuve d'authenticité ou d'accord mutuel.
𝑆𝑦𝑚𝑏𝑜𝑙𝑜𝑛, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑒𝑟 𝑙’𝑜𝑏𝑗𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑠𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖̂𝑡𝑟𝑒. 𝐋’𝐔𝐧𝐢𝐭𝐞́ 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞.
Par extension, le seul moyen de rassembler est-il donc de donner une dimension symbolique ?
𝑅𝑎𝑠𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒𝑟 𝑐𝑟𝑒́𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑢𝑛𝑖𝑡𝑒́ 𝑎̀ 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑡𝑒́. Donner une dimension symbolique peut enrichir cette unité en lui conférant des significations plus profondes.
N’est-ce pas ce que nous faisons en société en donnant du sens à notre vie ?
Donner du sens c’est faire se rencontrer des diversités de valeurs. Et c’est aussi faire converger 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐢𝐦𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐨𝐢.
𝐋𝐚 𝐝𝐢𝐦𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐲𝐦𝐛𝐨𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐠𝐮𝐞́𝐫𝐢𝐭 𝐜𝐚𝐫 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐞𝐭 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐥𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐯𝐞𝐫𝐠𝐞𝐫.
Le mot « humain » trouve sa racine dans le latin « humus » qui veut dire « terre », cette Terre où nous sommes nés, à laquelle nous appartenons et qui nous constitue. Cet Humus qui est aussi la racine du mot « humilité ».
Ci dessous, une illustration à la craie du mariage du Ciel et de l'Enfer, du poète William Blake :
Crédit photo : Andrew Marshall 2023, sur le tableau noir du malheur selon Jacques Prevert ...
Extrait : "Voir un monde dans un grain de sable, et un ciel dans une fleur sauvage, tenir l'infini dans la paume de la main et l'Eternité en une heure ..."
Le symbolisme du corps humain : comment interpréter l’anatomie humaine ? Quelle est la signification symbolique des organes et des différentes parties qui composent notre corps ?
A travers son célèbre dessin L’homme de Vitruve, Léonard de Vinci introduit le lien entre le corps humain, les sciences, les arts, la philosophie et la métaphysique. Les 12 Lois Spirituelles sont souvent liées aux traditions de sagesse ancienne, avec des racines dans diverses philosophies et enseignements religieux. On pense qu’elles proviennent de vérités universelles intemporelles qui ont été comprises et enseignées par des sages et des leaders spirituels de différentes cultures et époques. De nos jours, ces lois ont été ravivées et popularisées à travers divers mouvements new-age et penseurs. Elles offrent un cadre pour comprendre l’univers et notre place au sein de celui-ci, soulignant l’interconnexion, la croissance personnelle et le pouvoir de l’intention. Dans une ère où les gens recherchent de plus en plus un sens plus profond et une connexion, ces lois résonnent fortement, fournissant un guide pour naviguer dans les complexités de la vie avec une approche plus spirituelle et holistique.
L’étude symbolique du corps humain permet d’approcher le mystère de la vie, de "Dieu" et de la conscience. Il éclaire le rapport entre la matière et l’esprit.
L’homme debout de Léonard de Vinci est à la fois inscrit dans un carré (la matière) et dans un cercle (l’esprit) : il est connecté à la terre, mais son âme est en lien avec l’invisible.
L’homme est un microcosme (un petit monde) à l’image du macrocosme (le cosmos tout entier). De même, les organes qui le composent peuvent être vus comme des petits mondes connectés entre eux, formant un tout cohérent.
Le corps humain évoque des représentations ou des objets hautement symboliques, parmi lesquels :
- la croix : par exemple l’Ankh (croix de vie égyptienne),
- la colonne ou le pilier,
- l’arbre de vie,
- ou encore l’axe du monde : c’est l’image de l’homme universel, recentré, éveillé, debout et connecté à la « Source ».
Sur le plan spirituel et ésotérique, le corps humain est souvent vu comme un canal de lumière et de conscience : sa force, sa santé et sa beauté montrent le degré de réalisation de l’être.
Enfin, l’individu n’est pas statique : le symbolisme du corps humain s’exprime aussi à travers le dynamisme de ses actions et de ses positions. L’homme est un des rares mammifères à se tenir droit : c’est ce qui lui permet d’utiliser ses mains pour créer et construire. Là encore, le symbolisme est riche de sens.
Le symbolisme du corps humain : approche générale.
Tout d’abord, le corps humain est construit de manière symétrique : le mystérieux phénomène de la vie répartit harmonieusement la matière inerte selon un axe central, sorte de ligne invisible mais omniprésente.
La vie est cette force qui ordonne le chaos : la symétrie exprime le sens, la beauté et l’intelligence.
D’autre part, l’être humain est construit sur une opposition entre le bas et le haut : le bas (les jambes, les pieds) sont connectés à la terre, c’est-à-dire à la matière brute et informe. Le haut (la tête) s’élève au-dessus du monde physique : ce point haut (qu’il soit divin ou humain) crée et transforme le monde, lui donne du sens.
Enfin, le corps humain comporte un centre imaginaire. Pour Léonard de Vinci, le centre spirituel est le nombril : c’est le centre du cercle, alors que le centre matériel se trouve au niveau de parties génitales : c’est le centre du carré.
Le symbolisme des différentes parties et organes du corps humain.
Il est possible d’interpréter les différentes parties du corps humain de la manière suivante :
- les pieds : ils symbolisent les fondations de l’édifice corporel, le point de départ du chemin de compréhension,
- les jambes : elles sont le symbole de la marche, du mouvement, de l’action,
- la colonne vertébrale : elle symbolise l’axe vertical qui fait le lien entre le Ciel et la Terre. Elle montre un chemin d’élévation. C’est aussi l’axe autour duquel la kundalini (énergie spirituelle lovée au bas de la colonne vertébrale, selon le yoga) remonte,
- le nombril : c’est le symbole du lien à la Terre-Mère,
- le ventre : c’est le centre des pulsions et des désirs (le « ça » de Freud), ou encore le centre de la personnalité et de l’âme,
- le coeur : c’est le centre de l’énergie vitale qui rayonne dans tout le corps par le flux sanguin. C’est le réservoir d’Amour, principe cosmique essentiel. C’est le lien intuitif entre le matériel et l’immatériel, le centre de la vraie Connaissance. C’est l’organe le plus « authentique » du corps humain,
- les bras : ils symbolisent l’action et la force. Prolongement de la volonté de l’être humain, ils peuvent enlacer, aider, construire ou bien étouffer voire tuer. Le bras droit impulse, le bras gauche soutient l’action,
- les mains : elles représentent la créativité, la possession, la domination, mais aussi la transmission,
- la tête : elle évoque la sphère, symbole de perfection. C’est le centre de toutes les facultés humaines, et aussi le siège des cinq sens,
- le visage : c’est l’image de l’individualité, de la personnalité (le « moi« ),
- la bouche : elle symbolise la parole (aussi bien le mensonge que la vérité), la communication (le lien avec autrui), le souffle (la vie), ou encore le fait d’absorber, d’engloutir,
- les yeux : ils évoquent la perception, l’intuition, la vision juste, la clairvoyance, la conscience ou encore l’ouverture à la Lumière,
- le cerveau : c’est le point de jonction entre la conscience et le corps,
- les cheveux : ils sont un symbole de rayonnement,
- le crâne : il évoque la voûte céleste, le contact avec le territoire de Dieu. Il est le siège immortel de l’âme.
Bien sûr, le symbolisme du corps humain ouvre la voie à bien d’autres interprétations.
Le corps humain à travers l’arbre de vie kabbalistique.
Pour les kabbalistes, l’homme a été créé à l’image de Dieu. Dieu s’incarne donc dans l’homme universel, dont il est le Principe immanent.
L’arbre de vie kabbalistique est une représentation à la fois du cosmos, de la conscience et de l’être humain. Les 10 Sephiroth qui le composent éclairent de manière schématique le rapport (et la ressemblance) entre "Dieu" et l’homme.
Concrètement, les 10 Sephiroth peuvent être mises en parallèle avec les parties du corps humain :
- la Couronne (Kether) se situe au-dessus de la tête : c’est l’impulsion décisive qui vient de la source inconnue, ineffable,
- la Sagesse (Chockmah) et l’Intelligence (Binah) se situent de part et d’autre de la tête : elles renvoient d’une part à l’intuition (partie droite du cerveau) et d’autre part au raisonnement logique (partie gauche du cerveau),
- la Bonté (Chesed) et la Rigueur (Geburah) se placent au niveau des épaules ou des bras : elles se rencontrent au niveau du coeur (la Beauté : Tiphereth) pour montrer l’harmonie qui doit régner entre l’Amour pur et la morale,
- la Victoire (Netzach) et la Soumission (Hod) se placent au niveau des jambes et fusionnent en le Fondement (Yesod) qui est au niveau du sexe, montrant que les passions et la logique doivent s’équilibrer pour fonder une personnalité harmonieuse,
- enfin, le Royaume (Malkhut) se situe sous les pieds : c’est le monde du concret, de la matière, du corps.
Ainsi, chaque Sephira est à la fois un attribut de Dieu et de l’homme.
En alchimie.
L’alchimie spirituelle a elle-aussi développé un symbolisme du corps humain, par exemple à travers les dessins de Georg Gichtel (ci-contre).
L’alchimie associe le plus souvent :
- l’énergie solaire (le Soufre, le Feu) au coeur,
- l’énergie lunaire (le Mercure, l’Eau) à l’âme changeante et au système nerveux,
- l’élément Air au sang,
- l’élément Terre au squelette.
Une correspondance partielle peut en outre s’établir avec l’arbre de vie séphirotique entre :
- l’énergie solaire et la Sephira Tiphereth (coeur),
- l’énergie lunaire et la Sephira Yesod (âme).
Le symbolisme du corps humain en franc-maçonnerie.
En franc-maçonnerie, le corps humain est à l’image du temple idéal. En effet, l’approche symbolique du corps humain consiste à percevoir les valeurs universelles inscrites en nous, à savoir :
- la sagesse,
- la force,
- et la beauté.
Ces trois piliers ou valeurs fondent l’espace sacré en l’homme. Le franc-maçon est celui qui réussit à spiritualiser son corps, et à matérialiser son esprit, transformant son être en une colonne ouverte, lieu de circulation des énergies vers le bas et vers le haut. Le coeur est le "Saint des saints".
L’épaisseur de l’être
Le symbolisme du corps humain pose la question essentielle de l’épaisseur de l’être. La question consiste à savoir quel est notre degré d’autonomie et de liberté dans le monde.
L’être éveillé est celui qui comprend qu’il n’a pas d’existence propre : son autonomie est un leurre, sa liberté est illusoire, sa mort est imminente. Pris dans les forces infinies du Tout, son épaisseur est nulle.
Pourtant, chaque individu fait partie du monde. Chaque être est la conjonction de toutes les forces de l’univers, le carrefour des énergies cosmiques, le centre de Tout.
Le Quaternaire est l’époque la plus récente de l’histoire de la terre puisqu’il occupa environ les dernières 2,6 millions d’années.
Il est caractérisé par l’apparition des humains ainsi que des cycles de période glaciaire/interglaciaire répétées, qui ont fortement influencé le relief que nous connaissons.
Le quaternaire s’acheva parait-il par un cataclysme avéré qui déclencha une mini ère glaciaire connue sous le nom de Trias Récent qui plongea l’humanité dans des affres l’obligeant à se surpasser pour survivre.
-
Levant les yeux vers le ciel l’homme découvrit la transcendance et se vit intégré dans l’univers. Aujourd’hui au XXI siècle, l’humanité retrouvera-t-elle le sens de la transcendance, au risque de passer à côté, aveugle et de courir à sa perte ?
Tel est en substance le sens des paroles d’André Malraux en son temps et de Hazel Henderson grâce aux plans de transitions publiés en 2014 et en 2019.
L’histoire montre que ces prises de conscience sont probablement nées, entre autres, d’une rencontre à New York avec le paléontologue Pierre Teilhard de Chardin (initiateur de la noosphère par laquelle nous créons cette prose), quelques semaines avant que celui-ci ne disparaisse.
Cette quête reste toujours aussi vive, peut-être même est-elle de plus en plus tendue autour de l’identification de la nature humaine, depuis la fécondation, mais aussi et surtout depuis l’évidence que nos cellules sexuelles et notre développement dès l’embryogenèse n’existeraient pas sans l’évolution biologique, elle-même inséparable de l’évolution cosmologique.
La vie est un phénomène cosmique au même titre que l’apparition de la conscience réfléchie. Ce sont des phénomènes qui ont une dimension planétaire, voire plus, puisque notre pensée commence à gagner le système solaire en laissant des traces déjà fossiles sur la Lune et sur Mars.
Les écosystèmes n’aiment pas les systèmes simplifiés. Ils ont une tendance à la complexité et à la diversification, en constituant des équilibres et des partages de ressources. Cela va à l’encontre des modes de production industriels actuels, qui font la chasse à la diversité. Les experts imaginent des systèmes dont l’efficacité ne sera pas mesurée sur la performance seule, mais la capacité à tendre vers davantage de complexité, de tolérance, de diversité et de sobriété. Ce n’est pas forcément l’optimisation d’un produit de sortie qui compte mais l’équilibre du système. Nous pouvons imaginer par exemple à des systèmes logistiques associant des solutions complémentaires afin de s’adapter au terrain.
Le biomimétisme pourrait se développer en élargissant ses modèles. Les objets biologiques les plus étudiés avec un angle biomimétique sont le gecko, le requin, le lotus, l’aigle, le martin pêcheur, le fugu japonais, la soie d’araignée, la nageoire de la baleine à bosse… « Les experts estiment que la terre hébergerait plus de 20 millions d’espèces. Or, seulement 2 millions sont identifiées et très peu ont été étudiées aux interfaces interdisciplinaires… », selon Kalina Raskin.
Certains scientifiques considèrent également que l’émergence de la vie et l’apparition de la conscience sont des phénomènes inhérents à la genèse universelle, c’est-à-dire des « propriétés » émergeantes, rendues possibles en fonction de conditions initiales très précises.
A ce titre nous véhiculons depuis l’aube de nos origines le schéma de la Tradition première entendue à la fois comme humaine et non humaine et échappant à toute investigation historique, la matrice initiale de nos rêves et pensées.
L'œuvre de Platon pose la question universelle de la signification et de la justification de la philosophie et de sa place dans la vie humaine : comment justifier la supériorité et la béatitude de la connaissance et de la « vie contemplative », le βίος θεωρητικός / bios théorétikos, sur la vie pratique ?
Comment démontrer que seule la connaissance de la plus haute vérité peut constituer le fondement d'une vie digne de ce nom ? « Le concept qui désigne l'unité de la conduite de la vie et de la connaissance théorique qui peut seule justifier cet idéal scientifique enthousiaste est celui de phronesis », écrit Werner Jaeger : en effet Platon fait dériver la phronésis, en tant que pénétration éthique, de la contemplation de normes éternelles, et en dernier ressort, du bien. Cela transforma la phronésis en connaissance scientifique d’objets indépendants ; Platon conserve cependant à juste titre le terme de phronésis dans la mesure où c’est par référence à ces normes pures que l’homme devait ordonner sa vie. Ainsi, la phronésis chez Platon peut-elle être définie « comme la connaissance créatrice du bien pur par l'intuition interne de l'âme, et en même temps comme la dérivation de l'activité valable et de la vraie connaissance à partir d'une seule et même puissance fondamentale de l'esprit». Progressivement, cette phronesis s’est chargée d'un contenu de plus en plus large : « À la fois l’Idée en tant que réalité objective, et la contemplation de l’Idée en tant que processus cognitif, la tendance théorique à la connaissance du bien et la réalisation pratique de l’intention et de l’action au moyen de cette vision, en bref, la vie philosophique tout entière".
Ainsi, la phronésis platonicienne est-elle tout à la fois moment intellectuel du savoir, intuition intellectuelle du bien et du beau en soi, et finalement, pure raison théorique, à l'opposé de ce qu'elle est dans la sphère pratique de Socrate, pour qui elle avait signifié la puissance éthique de la raison.
Dès lors, Platon divisa son système en trois philosophies, la dialectique, l’éthique et la physique, et il y eut plusieurs phronesis. Souvent, ce mot ne signifie que « science particulière ». On constate cette évolution du concept dans les divers dialogues de Platon.
Elle est présente dans le dialogue du Phédon. La phronesis, « réflexion » en français, est l’acte propre de l’âme : la pensée, et l'exercice qui la constitue et la conditionne à atteindre ( la connaissance ) et la sagesse, la σωφροσύνη. Dans d'autres dialogues, Platon écrit que Socrate affirmait qu'avoir la phronesis signifiait être vertueux. En pensant avec la phronesis, la personne a de la vertu. Par conséquent, toute vertu est une forme de phronesis. Être bon, c'est être une personne intelligente ou raisonnable avec des pensées intelligentes ou raisonnables. La phronesis permet à une personne d'avoir une force morale ou éthique. Socrate explique que la phronesis, qualité synonyme de compréhension morale, est l'attribut le plus important à apprendre, même s'il ne peut pas être enseigné ; la phronesis s'acquiert en développant notre compréhension de nous-même. Elle est le retour à soi, selon le besoin d'intériorité prôné par Socrate, condition nécessaire à la réminiscence.
René Guénon affirmait de son côté que la Tradition est aussi ancienne que le Monde. Comment faire la part des choses dès lors qu’il s’agit de départager différents domaines allant de la science aux faits religieux.
Quoi qu’il en soit on voit qu’au miracle de la vie répond celui de la conscience et avec elle celui d’une mémoire immémorielle. Là est le mystère et c’est le mystère de nos origines.
Les symboles du christianisme n'ont jamais été ceux de la croix mais le poisson et l'agneau du bon pasteur en fait ni plus ni moins qu'Hermès, le messager.
Quelques exemples de symboles qui sont utilisés dans différents domaines et cultures :
- Le poisson : il symbolise souvent la vie, la fertilité, l’inconscient ou le moi supérieur, la chance, le changement, la santé et les sentiments. Les poissons sont également couramment associés à l’élément eau, qui signifie stabilité, équilibre et tranquillité.
- L’agneau : il symbolise souvent l’innocence, la pureté et la douceur. Dans la tradition chrétienne, l’agneau est utilisé pour représenter Jésus-Christ, qui est décrit comme l’Agneau de Dieu. Cette représentation est basée sur le sacrifice de l’agneau pascal dans l’Ancien Testament, qui préfigurait le sacrifice de Jésus sur la croix pour le salut de l’humanité.
- Hermès : il symbolise souvent la communication, le commerce, le voyage, la mobilité, la créativité, l’intelligence, la ruse et la médiation. Hermès est le dieu grec du messager, du commerce, des voleurs, des voyageurs, des orateurs, des écrivains, des inventeurs et des guides des âmes. Il est représenté avec des ailes aux pieds et au chapeau, un caducée (bâton entouré de deux serpents) et des sandales ailées.
- Le cercle : il symbolise la perfection, l’unité, l’éternité, le cycle, le soleil, etc. Il est présent dans de nombreuses religions et philosophies, comme le bouddhisme, le taoïsme, le christianisme, etc.
- La croix : elle symbolise la vie, la mort, la résurrection, le sacrifice, le salut, etc. Elle est le symbole du christianisme, mais aussi d’autres traditions, comme l’Égypte ancienne, le chamanisme, etc.
- Le triangle : il symbolise la stabilité, la force, l’harmonie, la trinité, etc. Il est utilisé dans la géométrie, l’algèbre, la musique, l’art, etc. Il peut aussi représenter les éléments (feu, eau, terre, air), les directions (nord, sud, est, ouest), etc.
- Le cœur : il symbolise l’amour, la passion, l’émotion, la générosité, etc. Il est le symbole universel de l’affection, de la romance, de la compassion, etc. Il est souvent associé à la couleur rouge, au sang, à la vie, etc.
- L’étoile : elle symbolise la lumière, la guidance, l’espoir, le rêve, la spiritualité, etc. Elle est le symbole de nombreuses religions et cultures, comme le judaïsme, l’islam, l’hindouisme, etc. Elle peut aussi représenter les astres, la nuit, la magie, etc.
- La rose : elle symbolise l’amour, la beauté, la passion, etc. Elle est souvent associée à la romance et à la séduction. Les roses rouges sont souvent utilisées pour exprimer l’amour romantique, tandis que les roses blanches sont souvent utilisées pour exprimer l’amour platonique ou la pureté.
- Le papillon : il symbolise la transformation, la liberté, la légèreté, etc. Il est souvent associé à la beauté et à la grâce. Les papillons sont souvent utilisés pour exprimer l’espoir et la joie.
- L’oiseau : il symbolise la liberté, l’envol, la légèreté, etc. Il est souvent associé à la spiritualité et à la transcendance. Les oiseaux sont souvent utilisés pour exprimer la liberté et l’indépendance.
- Le cerf : il symbolise la douceur, la gentillesse, le renouveau et la conscience spirituelle, l'agilité, la vitesse et l'insaisissable, la virilité, la crainte, la dévotion, la longévité, la luxure, la renaissance, la sagesse, la dignité, la force et la noblesse, le changement, la transformation et la vitalité, l'abondance, la fécondité et le soleil. Mi-bête, mi-forêt , d’après Ronsard, le cerf fascine et impose le respect aujourd’hui encore à nos contemporains : « Voici donc l’animal porteur d’une forêt de symboles, tous apparentés au domaine obscur de la force vitale. Et d’abord ses bois, par lesquels la nature fait signe : ces deux perches hérissées d’andouillers, façonnées de perlures, rainures, empaumures aux épois aigus, cette ramure dont le nom, la forme et la couleur semblent sortir des arbres et que chaque année élague comme un bois sec, chaque année les refait pour donner la preuve visible que tout renaît, que tout reprend vie ; par la chute et la repousse de ces os branchus qui croissent avec une rapidité végétale, la nature affirme que sa force intense n’est qu’une perpétuelle résurrection, que tout doit mourir en elle et que pourtant rien ne peut cesser. »
- Le soleil : il symbolise la lumière, la chaleur, la vie, etc. Il est souvent associé à la joie et à l’optimisme. Le soleil est souvent utilisé pour exprimer la chaleur humaine et la bienveillance.
Le Gong de la Paix est un monument situé dans le parc Shanti Buana, au centre du village culturel de Kertalangu, à Bali, en Indonésie. Il a été créé pour la première fois par le président du Comité mondial pour la paix, M. Djuyoto Suntani . Le gong est placé dans un cercle, avec une carte de trois couleurs, de la surface de la terre au centre, symbolisant la paix sur terre . Le deuxième cercle comporte les symboles des dix principales religions du monde, le troisième cercle comporte les drapeaux de toute les nations . Le monument est également connu sous le nom de Monument du Gong de la Paix Mondiale.
Nous pouvons faire une remarque se rattachant directement à l’« art » divin, en ce qui concerne la signification symbolique du « voile de Mâyâ » : celui-ci est avant tout le « tissu » dont est faite la manifestation universelle; nous retrouvons donc là le symbolisme traditionnel du tissage, et, bien qu’on semble généralement ne pas s’en rendre compte, cette signification est indiquée très clairement dans certaines représentations, où, sur ce voile sont figurés des êtres divers appartenant au monde manifesté.
Ce n’est donc que secondairement que ce voile apparaît en même temps comme cachant ou enveloppant en quelque sorte le Principe, et cela parce que le déploiement de la manifestation dissimule en effet celui-ci à nos regards ; ce point de vue, qui est celui des êtres manifestés, est d’ailleurs encore inverse du point de vue principiel, car il fait apparaître la manifestation comme « extérieure » par rapport au Principe, tandis qu’elle ne peut en réalité lui être qu’« intérieure », puisque rien ne saurait exister d’une façon quelconque en dehors du Principe qui, par là même qu’il est infini, contient nécessairement toutes choses en soi.
Ceci nous ramène à la question de l’illusion : proprement illusoire, c’est le point de vue qui fait considérer la manifestation comme extérieure au Principe ; c’est en ce sens que l’illusion est aussi « ignorance », c’est-à-dire précisément le contraire ou l’inverse de la « Sagesse » ; c’est là, pourrait-on dire, l’autre face de Mâyâ, mais à la condition d’ajouter que cette face n’existe que comme conséquence de la façon erronée dont nous envisageons ses productions.
Savez-vous pourquoi dans la création de Michel-Ange représentant Adam au plafond de la Chapelle Sixtine les doigts de « Dieu » et de Adam ne se touchent pas ?
C'est l'une des peintures les plus célèbres au monde, mais dans ce tableau il y a un détail, caché en pleine lumière, qui capture un des secrets de l'univers.
La scène représente Dieu et Adam se regardant dans les yeux. « Dieu » tend la main à Adam et Adam tend la main à son créateur. Si nous regardons attentivement, nous remarquerons qu'il y a un écart qui les divise, un peu moins d'un pouce.
Mais pourquoi ne pas les laisser se toucher ?
Parce que si l'homme veut toucher « Dieu », il doit étirer son doigt, mais s'il ne tend pas son doigt, il peut vivre toute sa vie sans chercher à comprendre. Et si nous regardons ce tableau plus attentivement maintenant, nous remarquerons un autre détail fondamental : le nuage entourant Dieu ressemble en fait à la forme d'un cerveau humain.
Le cerveau est le symbole de la pensée.
Pourquoi Michel-Ange lui a-t-il donné cette forme ? Qu'est-ce qu'il veut dire ?
Cette pensée humaine, la recherche de l'infini, de « Dieu », doit partir de Soi.
Ce sont deux Italiens, un astrophysicien et un neurochirurgien, Franco Vazza et Alberto Feletti qui sont arrivés aux découvertes les plus extraordinaires : la structure du cerveau humain et la structure de l'univers sont faites de la même façon.
Les réseaux filamentaires de neurones qui composent le cerveau humain fonctionnent de la même manière que les galaxies qui composent l'univers. Les deux systèmes ressemblent à une toile d'araignée faite de fils denses qui s'entrelacent.
Il a fallu cinq cents ans pour comprendre pleinement cette chose que Michel-Ange a cachée en pleine lumière : Dieu est déjà en vous.
La découverte des espaces sans fin et suprémacistes silencieux nous permettant d’appréhender que l'infini ait toujours été là, comme un voile qui attend juste d'être relevé.
Le pouvoir divin ne vient pas d'en haut, d'une puissance supérieure, mais de notre propre esprit. Personne n’a de pouvoir face à la mort, seul l’âme a une chance d’être délivrée si tant est qu’elle ait un pluralité d’existences.
Les symboles peuvent être utilisés pour aider à exprimer des émotions et des sentiments qui ne peuvent pas être facilement exprimés avec des mots.
Les smileys sont un exemple courant de symboles utilisés pour exprimer des émotions dans les conversations en ligne.
Les symboles peuvent également être utilisés pour exprimer des émotions dans l’Art, l’Architecture, la musique, la littérature, etc. D’où l’importance d’éduquer les jeunes pousses à l’Art numérique et digital pour compléter et entretenir leurs savoirs innés. L'Art taupière demeure toutefois bien nécessaire pour entretenir nos jardins et les racines fondamentales des fruits et légumes qui nous nourrissent pour dépasser l'écologisme superficiel insuffisant (scientifique, militant, politique et pratique) pour sortir des ornières du matérialisme et faire évoluer les croyances pour laisser place à une écologie profonde, aux racines de l'être.
La partition de musique est le moyen de transcrire sur un support les éléments d’une œuvre musicale (sons et rythmes) de façon à la conserver, la transmettre et la jouer.
Les premières traces de la partition de musique remontent au XVIème siècle avant JC sous la forme d’une tablette babylonienne. Il s’avère qu’elle soit née de l’écriture elle-même empruntant ainsi les lettres de l’alphabet et les accents grammaticaux.Les syllabes de la solmisation solfégique ou étude du chant par la méthode des hexacordes et des nuances sont apparues au XIème siècle grâce au moine bénédictin italien Gui d’Arezzo. Au début, la gamme créée par Gui d’Arezzo comportait uniquement 6 notes : ut, ré, mi, fa sol et la. L’ère baroque est venue bouleverser toutes les règles de composition en transformant le système modal en un système tonal nécessitant la création d’une note entre le la et l’ut, le si. Les syllabes ressemblent aux débuts des vers de plus de huit syllabes des trois premiers vers d’une hymne à saint Jean-Baptiste composées par Paul Diacre au XIème siècle. L’hexacorde est une forme d’écriture moins austère et encore utilisée dans l’écriture de la partition de musique de film.Les notes de musique permettent de représenter un fragment de chanson dans une partition de musique par le biais d’une convention d’écriture de la hauteur (la mélodie et l’harmonie), de la durée d’un son et de son intensité (le rythme, la nuance, l’expression).Dans la musique populaire pratiquée dans les pays européens et américains (du nord au sud), la hauteur est désignée par le nom d’une note sur une gamme musicale. La hauteur relative d’une note dans la gamme s’appelle degré, c’est-à-dire, qu’elle désigne la place d’une note dans une échelle musicale.La partition de musique permet d’opérer une transmission de la pensée de son auteur. C’est en quelque sorte la forme d’abstraction par excellence.
Une intelligence artificielle éthique n'est possible que lorsque les chercheurs en IA sont des philosophes et que les philosophes sont des chercheurs en IA porteurs de mémoires, de capacités de transmissions et de sens de l’harmonie.
Lorsque les ingénieurs et les chercheurs trouvent un sens réel à travailler main dans la main pour la création de valeurs, la Renaissance d’un éveil à la confrérie a de beaux jours devant elle. Pour faire germer chaque graines de la connaissance en désacralisant la science et la technique, et pour découvrir les limites de l'environnementalisme.
Combien de disciplines s’octroient des confrères sans en être encore conscientes de la portée ?
Devant des écrans noirs errent les consciences confinées et hypnotisées.
Que naîtra à présent de cet écran noir à animer que nous pouvons assimiler au Noun des égyptiens ? Le concept d’océan primordial chaotique des origines, de la nouvelle civilisation digitale ? Celle qui utilise ses doigts !
Mudrā est un terme sanskrit signifiant « sceau, signe, geste, rituel », qui désigne une position codifiée et symbolique des mains et des doigts d'une personne ou de la représentation artistique d'un personnage ou d'une divinité.
L'origine des mudrās est très ancienne et se rattache à la culture védique bien connue de Steve Jobs. Nous ne le savons que trop peu et le découvrons peu à peu. Nous aura-t-il fallu une disruption créatrice, dans sa définition initiale, une ouverture brusque d’un circuit électrique pour faire basculer nos modes de vies vers une identité et un art de vivre numérique planétaire ?
Toutes les portes se sont ouvertes grâce au numérique. L'adjectif « numérique » vient du latin « numerus » (« nombre », « multitude ») et signifie « représentation par nombres ». Le terme anglais « digital » vient du latin « digitus » qui signifie « doigt » ; en anglais « digit » désigne un chiffre (0 à 9). Appliqué à un ordinateur, il est attesté en anglais depuis 1945.
L'industrialisation des processeurs et de l'ordinateur entre 1980 et 2000 a transformé profondément certaines technologies et services. On a pu parler de « révolution numérique », au sens où le calcul numérique s'oppose au traitement analogique de l'information. On a ainsi la télévision numérique, la radio numérique, la téléphonie numérique, le cinéma numérique, la photographie numérique, le son numérique, etc.
Le mot « numérique » est « en train de devenir un mot passe-partout qui sert à définir un ensemble de pratiques qui caractérisent notre quotidien et dont nous avons peut-être encore du mal à saisir la spécificité ». Gérard Berry, constatant que le mot « numérique » a supplanté le mot « informatique » dans le discours politique et dans les médias, estime que pourtant « on ne peut comprendre le monde numérique dans sa totalité sans comprendre suffisamment ce qu’est son cœur informatique ».
L'utilisation de techniques numériques a déterminé des changements au-delà de l'aspect technique annoncé depuis les années 1970. Depuis la fin des années 1990, les humanités numériques ont étudié les transformations culturelles qu'a engendré le développement du World Wide Web. Milad Doueihi parle, dans ce sens, de « culture numérique », pour mettre l'accent sur la transformation de la vision du monde que produit la diffusion des technologies numériques.
Il n'apparaît pas cependant que cette transformation ait un rapport avec la nature numérique des informations que traitent les divers appareils. Les utilisateurs s'en soucient peu en général.
La baisse du coût de la production et de la diffusion des produits culturels, catastrophique pour les industries qui en vivaient, ainsi que l'incorporation à des produits manufacturés des compétences techniques qui étaient associées à ces activités, constituent les racines du changement.
La culture numérique se caractérise ainsi par la production de produits culturels par des personnes aux compétences et aux occupations les plus variées, qui viennent remplacer ceux, autrefois nécessairement conçus et produits par des spécialistes. Dans le même temps, la circulation massive d'informations lisibles par des machines stimule le contrôle de ces échanges, et indirectement des personnes qui les utilisent, par les grandes organisations étatiques et privées, capables d'extraire de ces immenses flux de données des indices pertinents de leur comportement.
Plaçant le numérique dans la continuité historique des avancées techniques, Stéphane Vial propose de parler du « système technique numérique » dont il identifie trois « versants » : l’électronique (versant physique), l’informatique (versant logique des algorithmes) et les réseaux (versant réticulaire des connexions).
Steve Jobs, lors de la présentation du premier Iphone, demandait à ses disciples : “Vous voulez le monde à portée de main ?” Au lieu de se demander “Pourquoi ?”, les disciples ont imaginé avoir le monde dans leurs mains et souffrent du manque de discipline.
Depuis, le monde à portée de main ne suffit plus, qu’allons-nous en faire de notre monde, le vrai, le réel, numérique inclus à présent ?
Les promoteurs des technologies de l'information et de la communication soutiennent que les flux d'informations, qu'ils disent « dématérialisées », réduisent l'impact des activités humaines sur l'environnement, en diminuant les ponctions sur les ressources naturelles par une meilleure organisation de la production et de la consommation.
Les critiques de l'usage des techniques numériques estiment que la réduction est illusoire, et que cette perception se fonde sur la discrétion des consommations numériques, opposée à la visibilité des moyens de transmission matériels, comme dans le cas d'un courriel remplaçant un courrier. La plus grande disponibilité de la ressource entraîne par un effet rebond l'augmentation de la consommation, réduisant ou annulant le gain.
L'impact environnemental des activités humaines ne semble pas fortement lié à une technologie particulière. La consommation d'électricité des appareils numériques, diffuse chez les utilisateurs et dans les réseaux de télécommunications, concentrée dans les centres de données, atteint 2 % de la consommation énergétique totale. Si les technologies numériques sont auxiliaires dans la production de l'électricité par des ressources renouvelables, il n'y a pas de signe que cet aspect positif soit aujourd'hui dominant.
La fabrication des appareils consomme des ressources et de l'énergie. Leur obsolescence rapide crée une quantité de déchets qu'il faut prendre en compte dans le bilan environnemental des technologies.
- Les algorithmes sont des systèmes biomimétiques, puisqu’ils sont étroitement liés au fonctionnement des neurones.
- Le biomimétisme participe au développement de nombreux algorithmes comme les algorithmes « génétiques » ou les réseaux de neurones convolutifs ou récurrents.
- Toujours inspirés par l’humain, les chercheurs ont cherché à développer la rapidité des algorithmes en ajoutant une « couche d’attention » aux réseaux de neurones.
- L’enjeu futur est de réduire le bilan énergétique de ces innovations.
L'économie numérique représente plus de 4 % de la consommation d'énergie primaire au niveau mondial, et cette consommation augmente de 9 % chaque année. La fabrication des terminaux et des infrastructures de réseaux en est la cause principale. D'après Sébastien Broca, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication, les industriels n'ont pas intérêt « à ce que leurs utilisateurs adoptent des comportements écologiques.
La biomimétique n’est étrangère ni aux progrès rapides, ni aux performances époustouflantes des algorithmes contemporains. Mais la communauté informatique peine encore à intégrer la vraie puissance du vivant : sa sobriété.
Leur prospérité future nécessite que chacun s’habitue à allumer la lumière en parlant à une enceinte connectée, plutôt qu’en appuyant sur un bête interrupteur.
Or le coût écologique de ces deux opérations est loin d’être équivalent.
La première nécessite un appareil électronique sophistiqué muni d’un assistant vocal dont le développement a consommé énormément de matières premières, d’énergie et de travail. Nous sommes aujourd’hui, en majorité, embarqués dans l’arche numérique, nous permettant d’apprendre et d’ingérer des mannes infinies de données et de les transformer en de multiples créations réelles et virtuelles. Notre capacité d’adaptation face aux défis énergétiques et à ces modes de vies digitales transforment nos systèmes productifs et nous mettent à l’épreuve de disciplines encore méconnues.
A nous de nous poser les bonnes questions, d'observer et d'écouter !
La garde du troupeau ne demande en réalité guère de soin au berger. Le berger est un pasteur, non un agriculteur. Son travail est extensif et la mosaïque de cultures à harmoniser est infinie.
La sobriété, du latin "sobrietas" désigne la tempérance dans l’usage du vin. Elle est une condition de bonne santé, et de modération dans le boire et le manger. Elle est un caractère des animaux peu exigeants pour leur nourriture : le chameau remplace, au Maroc, le chemin de fer et les voitures. Il est inutile de rappeler la sobriété de cet animal ; il se nourrit des herbes qu'il parvient à happer le long de la route ; à l'étape, on lui donne de la paille ou du fourrage vert et une ration d'orge tous les trois jours.
Il est de notre devoir à travers le temps de transmuter en raffinant les DATAs (données), de les interpréter et les protéger de manière juste et socialement responsable pour en simplifier l’utilisation au service de nos Humanités (Lire, éditer, commenter, traduire, s’appellent Humanités, en français, depuis le 13ème siècle).
L’interprétation des symboles a toujours été sujet à débats, il existe pourtant de nombreux symboles incarnés ne laissant place à aucune ambiguïté selon la culture dans laquelle nous sommes élevés.
L’Esprit n’a pas d’arme, il aspire simplement à l’ouverture à l’Autre. La valeur de la Présence se compte en émotions perceptibles par le champ qu’elles rayonnent, tel le ronronnement d’un chat.
Pour que les bipèdes deutérostomiens que nous sommes (historiquement caractérisés par la formation secondaire de la bouche par rapport à l'anus) aient l’humilité, la douceur et la tendresse de partager et transmettre leurs joies et leurs connaissances au plus grand nombre, plutôt que des colères, égos, titres ronflants et vulgarités numériques, tout en demeurant sobres, tant numériquement que consciencieusement vis à vis de la terre mère qui les nourrit, et des générations futures.
Nous doutons de voir apparaître une IA dotée de conscience de notre unité puisque les êtres binaires que nous sommes et qui la fabriquent en sont eux même difficilement conscients à leur propre niveau. N’oublions pas d’utiliser nos mains pour créer aussi et surtout le Beau, le vrai, le bon et prendre soin des personnes que nous aimons et que nous préservons.
Le numérique au service de la protection du Vivant, programmé pour prendre conscience de l’énergie vitale, a une chance de donner à nos Humanité le choix de s’émerveiller en conservant la notion des priorités au service de la Vie et du Vivant grâce à la transmission.
Shinzou, ha-to, kokoro… En langue japonaise, ces trois mots désignent le cœur, que cela soit l’organe physique ou le sentiment d’amour. Néanmoins, le dernier terme comporte également la notion d’esprit. Son idéogramme se retrouve dans la construction de mots japonais comme « psychologie » ou « anxiété ». « Kokoro a trois significations de base : le cœur et ses fonctions ; l’esprit et ses fonctions ; et le centre, ou essence ».
Symboles, idéogrammes, intraduisibles et méconnus ...
Pour les Japonais, dans la définition de kokoro, le cœur et l’esprit se révèlent être intrinsèquement liés. Historiquement, il est un dérivé des termes kogori, kogoru, koru qui signifient un endroit où quelque chose ne bouge pas ou bien le fait de stagner en lui-même. Ce « quelque chose » incarne donc l’âme, les sentiments, la pensée.
Dans les langues occidentales, sa t
Il s’agit d’une publication Prime
Pour en profiter, abonne-toi à la Creative Room
INCORRUPTIBLES
de
Pmd Robeen
Tu pourras :
Accéder à des contenus exclusifs et aux archives complètes
Avoir un accès anticipé à des contenus
Commenter les publications de l’auteur et rejoindre la communauté des abonnés
Être notifié à chaque nouvelle publication
S’abonner, c’est soutenir un auteur dans la durée
S’abonner à la Creative Room

Le bloc commentaire est réservé aux abonnés.
S’abonner, c’est soutenir un auteur dans la durée
S’abonner à la Creative Room