Tertre, mardi 25 septembre 2018 à 08:55, encore du divan dans le salon

Cher Gary,

Je me demande ce que tu aurais pensé de la lettre envoyée hier ? 

Une petite chose à son sujet : 

J’espère que le lecteur ne va pas s’arrêter à son apparente simplicité. 

Les choses les plus simples sont souvent les plus efficaces, mais notre mental d’humain rationnel a souvent tendance à balayer les choses simples d’un revers de la main.

Si c’est simple, c’est que ça ne fonctionne pas, car si c’était aussi simple que ça, tout le monde le ferait déjà. 

Et blablabla et blablabla. 

Ce n’est pas forcément vrai, mais notre scepticisme naturel nous pousse à croire ce genre d’absurdités.

Et là, tu vois, écrire ces 2 paragraphes m’a donné une idée pour le sujet du jour. Je dirais même que j’ai 2 sujets à aborder aujourd’hui :

1/ Les objections

2/ Comment dealer avec le scepticisme

Mais avant ça, j’ai envie de commencer par une petite parenthèse qui sera au fond « la leçon ter » de cette lettre :

Lorsque j’ai choisi de bosser dans le copywriting, j’ai souvent été traversé par une angoisse.

Celle de la page blanche.

Cette angoisse au fond, elle est – comme toutes les peurs – irrationnelle. 

On a souvent peur d’avoir peur. 

On angoisse par anticipation à l’idée d’être touché par ce syndrome de la page blanche. 

C’est aussi absurde que d’avoir peur de sauter en parachute… dix jours avant de monter dans l’avion.

Bref, si je parle de cela, c’est parce que cette peur de la page blanche, j’ai compris qu’il était très facile de la contourner. 

Et qu’il peut être simple de l’éviter avec ce petit truc que j’aimerais révéler au lecteur.

Si j’en parle maintenant, c’est que cette lettre est l’exemple parfait de la mise en pratique de ce petit truc. 

Je m’explique :

À 8 h 55, quand j’ai créé le document qui allait devenir la troisième lettre, je n’avais aucune idée de ce que j’allais t’écrire. 

Mais j’ai écrit. 

J’ai commencé naturellement en mettant la date et l’heure puis j’ai commencé à t’écrire : « Cher Gary… »

Et j’ai continué à écrire et écrire encore… 

Des conneries au début, des choses plus intéressantes (je l’espère !) au fur et à mesure. 

Et le voilà, le grand truc (j’ai dit petit tout à l’heure, tu choisiras) et je veux le révéler aujourd’hui : 

Pour éviter la page blanche, il suffit de ne pas se poser de questions, de s’asseoir devant sa feuille et de commencer à écrire. 

Sans se poser (trop) de questions, sans se demander si ce que l’on note est bon ou pas, sans se triturer l’esprit pour trouver LA bonne idée. 

Non, juste apaiser notre esprit en écrivant tout ce qui nous passe par la tête.

C’est une variante moderne du « write drunk, edit  sober » prétendument attribuée à Hemingway.

Pa