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Y a t'il un humain pour sauver la planète ?

Y a t'il un humain pour sauver la planète ?

Publié le 17 sept. 2020 Mis à jour le 18 sept. 2020 Éducation et formation
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Y a t'il un humain pour sauver la planète ?

Comment l'humanité pense t'elle pouvoir s'en sortir si elle continue à détruire ses biens les plus précieux ? En fait la réelle question que je me pose c'est comment des êtres aussi intelligents que nous pouvons continuer à détruire la planéte et penser que cela pourra durer éternellement ?

Peut-être comptons nous tous sur les politiques pour prendre des décisions fortes pour l'environnement. Effectivement lors de la crise du COVID19 le gouvernement Français a été capable, au détriment de l'économie, d'imposer un confinement drastique et malgré ce que je pouvais penser il a été scrupuleusement suivi par tous les Français. Et puis il y a ces grandes réunions que l'on appelle COP (Conferences des Parties) et qui concernent presque tous les pays...mais après la 25ème qui s'est déroulée à Madrid qu'est-ce qui a changé ?

RIEN ! Après deux semaines de travail, la COP 25 n’a enregistré aucune avancée sensible.

« La fonte de la banquise en Artique ; l'épuisement des ressources via la pêche intensive ; les incendies un peu partout dans le monde : Brésil, Grèce, Suède, États-Unis ; les inondations suivies de canicules au Japon ; les records de températures en France, etc. (…). Le film catastrophe est là, sous nos yeux, alors pouquoi si nous sommes tous (ou presque) conscients qu'il faut faire quelque chose nous ne faisons rien ? Et bien c'est qu'il faut prendre en compte plusieurs autres paramètres externes à nos idées propres :

1. Nous sommes régis par un modèle Capitaliste (désolé mais ce n'est pas un gros mot) et nos politiques répondent à des objectifs de croissance économique court terme. On avance vers la catastrophe, mais les dirigeants ne veulent rien entendre, l'exemple de Donald Trump parle de lui-même. Le climat semble aussi une préoccupation bien lointaine pour bon nombre de personnes. La lutte contre le réchauffement arrive loin derrière le chômage ou la lutte contre le terrorisme au rang des priorités des citoyens, ce qui parait assez normal d'un point de vue personnel mais d'un point de vue général si le climat se dérègle, les pandémies s'accumulent,...notre emploi sera le dernier de nos soucis  !

Le mot "décroissance" fait aussi très peur parce qu'on croit qu'on va chuter, régresser, mais les Européens, et les Français en premier, régressent déjà. Notre niveau de vie baisse. A partir de là, soit on le subit totalement et on continue de fantasmer sur un monde qui ne sera plus le nôtre, soit on le prend de façon positive et on décide de changer notre style de vie et nous orienter vers des choses plus importantes.

2. Les neurosciences expliquent aussi ce phénomène d'attentisme. Mme Sylvie Granon (chercheuse en neurosciences comportementales à l’Institut de neurosciences Paris-Saclay) confirme que si la majorité des gens ne font rien ce serait la faute au fonctionnement du cerveau humain, réticent à toute modification de ses habitudes.

« Le changement est extrêmement énergivore et stressant pour l’organisme, qui va essayer de diminuer l’impact de ce stress en adoptant les comportements les plus automatiques et les plus rassurants possible. Les lobbies ont été plus forts que Nicolas Hulot parce qu’ils sont rassurants : ils défendent des intérêts de court terme bien connus, avec des gains visibles immédiatement. Quelqu’un qui propose de continuer comme d’habitude aura toujours raison face à quelqu’un qui appelle à changer. »

Surtout si, par ailleurs, les besoins vitaux ne sont pas satisfaits. « Si les gens n’ont pas à manger et un toit sur la tête, le climat sera à mille lieues de leurs préoccupations »

(Pyramide des besoins - Théorie de la motivation 1943 par Abraham Maslow)

Donc selon la pyramide de Maslow, nous dirions que le Consommateur des pays développés ne s’est pas encore créé le besoin de préserver l’Environnement.

Autre piste d’explication : notre cerveau peine à se représenter les phénomènes de long terme comme les changements climatiques. « Nous n’avons aucun élément tangible, seulement des conjectures, pour dire que l’avenir est réellement compromis. Même s’il l’est, c’est à une échéance tellement lointaine que cela en devient irréel, poursuit la chercheuse. Quand on a, comme moi, vécu un accident de voiture, les jours, les semaines ou les mois suivants, on est extrêmement prudent et en alerte, ce qui représente un coût énergétique important pour le cerveau. Puis, cet état d’hypervigilance s’atténue. Mais pour ceux qui n’ont jamais connu d’accident, cette possibilité a quelque chose d’irréel. Si je leur raconte mon accident, ils vont me comprendre cognitivement, mais les structures émotionnelles de leur cerveau ne s’allumeront pas. Pour le climat, c’est pareil. On sait que des gens ont les pieds dans l’eau à cause de catastrophes climatiques, mais cela semble irréel car on ne ressent pas ce qu’ils ressentent.

Prenez le cyclone Idai, en mars 2019, qui a coûté la vie à plus de 1 000 personnes au Zimbabwe, au Malawi et au Mozambique, et il a dévasté des millions d’autres dans toute l’Afrique australe, entraînant des pénuries alimentaires et laissant les populations dépourvues de services de base, mais ça ne nous touche pas directement, ni vous, ni moi. Donc on s'en fout. On ne va pas s'affoler pour ça...

Des solutions simples pour lutter à notre niveau contre le changement climatique :

Pour lutter contre le changement climatique, nous devons préserver les océans. Chacun de nous peut agir au quotidien. Par exemple, nous pouvons acheter ou fabriquer des produits ménagers respectueux de l’environnement afin d’éviter de déverser des produits chimiques polluants dans les océans. Limiter les emballages plastiques, 4 millards de tonnes sont déversées dans les océans tous les ans. Le meilleur déchet reste celui que nous ne produisons pas ! Pour cela, de nombreuses solutions existent : s’interroger sur la nécessité de nos achats, privilégier les produits en vrac ou sans suremballage, préférer les éco-recharges, etc.

Certains labels garantissent une gestion durable des forêts. En achetant des produits (papier, meubles, etc.) portant le label Forest Stewardship Council (FSC) ou Programme Européen des Forêts Certifiées (PEFC), nous pouvons contribuer à la préservation des forêts et limiter ainsi les émissions anthropiques de GES.

Pour limiter l’impact de notre alimentation sur le climat, privilégions autant que possible les fruits et légumes de saison. En effet, ils génèrent en moyenne 7 fois moins de GES que les produits cultivés sous des serres chauffées.

Nous pouvons faire le choix d’une énergie propre, issue de ressources renouvelables. De plus en plus de fournisseurs d’énergie encouragent leur développement : favorisons-les dès que possible pour réduire nos émissions de GES au quotidien. Ainsi que de privilégier des matériels moins enrgivores. Une étiquette énergie classe les produits en fonction de leur consommation d’énergie. Ce classement est symbolisé par une lettre. Les plus économes en énergie et donc les plus respectueux de la planète sont classés A+, A++ et même A+++ ! Par exemple, un appareil classé A++ consomme 45% d’énergie en moins qu’un appareil classé A.

Les protéines ne sont pas uniquement présentes dans les viandes ou les produits d’origine animale. On les retrouve, notamment, en quantité élevée dans certains végétaux tels que les légumes secs, les graines ou les fruits à coque. Expérimentons une recette végétarienne au moins une fois par semaine.

Nous pouvons à notre échelle modifier nos modes de consommation en s’appuyant sur le principe des 3 R : Réduire, Réutiliser et Recycler nous pouvons réduire considérablement nos quantités de déchets et éviter de produire inutilement de nouveaux objets. Mobilier, textiles ou électroménager, tous nos produits de consommation quotidiens peuvent être réparés ou trouver une nouvelle vie grâce au recyclage.

Depuis 2006, le programme Action Carbone Solidaire de la Fondation GoodPlanet a pour mission de lutter contre le réchauffement climatique en développant des alternatives durables et économiquement viables aux activités polluantes, au profit des populations les plus défavorisées.

 

Je nous souhaite à tous de prendre conscience qu'il n'est pas trop tard pour agir et nous reconnecter à notre Terre-Mère !

Et comme l'a dit Gandhi : Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous !

 

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