Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
🐕 ⛏ Le gamin qui ne méritait pas de s'appeler comme sa mère ⛏ 🐕

🐕 ⛏ Le gamin qui ne méritait pas de s'appeler comme sa mère ⛏ 🐕

Publié le 7 juil. 2024 Mis à jour le 20 juil. 2024 Drame
time 3 min
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 56 lectures
0
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

🐕 ⛏ Le gamin qui ne méritait pas de s'appeler comme sa mère ⛏ 🐕

Histoire vraie - vécue entre 2020 et 2024 (voir LinkedIn - Cas sociaux)

T'es arrivé chez moi aussi agité qu'une boule de flipper,

J'ai très vite compris que c'était juste de la peur,

P'tit garçon recroquevillé dans un jouet de bébé, se rappelle l'horreur. 

Alban, j'étais un témoin impuissant, personne n'a compris ta douleur. 

 

Gamin des rues, toujours soucieux des autres, toujours aimant,

Ta sale famille, ce sale foyer te collaient à l'âme comme un aimant,

Je connais : j'ai bien compris pourquoi tu devais être aussi violent.

Bagarreur, cogneur, trop chiant, ingérable, mais attachant.

 

Vous avez p'têt capté ? On appelle ça la survie,

Pas le choix en milieu hostile les amis.

Celui qui tape le plus fort a gagné, les autres ont déjà péri. 

Tu te bats, chaque jour, et je vois tes rêves, disparus petit à petit. 

 

P'tit Alban rêve de devenir militaire... je lui rappelle que pour ça, il faut pas de casier,

Qu'il sera le meilleur, plus que 5 ans mon pote, faut pas lâcher...

Et ça marche... tellement bien que le prédateur engagé par le foyer s'en sert, en remixé...

Coach sportif, veilleur de nuit ASE, il se prétend maintenant ancien de l'armée..

 

MDR gros étron... T'es rien de tout ça, juste un pédocriminel qui a bien analysé le terrain.

Identifié les gamins que personne n'aime, personne ne plaindra... c'est bien. 

T'avais juste oublié une donnée... Ces gamins mangeaient avec moi, je suis jamais loin. 

J'ai appelé Alban le jour de son anniversaire, ses 15 ans... Il m'a tout dit, toi aussi, un jour, t'auras faim. 

 

Chaque fois, p'tit Alban vide mon frigo, mais toujours en dernier,

Malgré tout, toujours été respectueux,

Il vérifie que son frère ne manque de rien, sans jamais demander,

Mais... p'tit gars... je voyais la faim, à ta manière de chercher la nourriture avec tes yeux.

 

2019, 2020, 2021, rien n'change, les années passent,

Sans que personne tienne compte de tes traumas, tes besoins, tes angoisses,

Je te vois, livré à toi-même, affamé, perdu,

Privé de manger quand ta mère a trop bu.

Petit garçon perdu, merci de ta confiance

 

Maline, elle a changé de région, déménagé,

Le nouveau juge s'est laissé berner.

T'inquiète, p'tit Alban, j't'ai jamais oublié.

 

T'es devenu grand, quel gâchis, merci la protection de l'enfance,

J'ai tout écrit pour que personne n'oublie : p'tit gars, merci de ta confiance.

 

On était en promenade tous ensemble,

Tes mots étaient si simples et si tragiques qu'encore là, j'en tremble.

Ma mère a décidé à ma naissance que je ne méritais pas son nom,

Laide, violente, toxique et méchante... d'une cruauté sans nom.

 

C'est une souffrance, mais pas une perte pour toi chéri,

D'être dissocié de cette harpie.

Une crasseuse vicieuse, malsaine et lâche, qui s'en prend uniquement aux plus petits...

On l'a choppée ta mère, dans le quartier avec une amie...

 

Juste, j'te dis... contrairement à d'habitude, on l'entendait pas...

Elle venait de frapper ton petit frère et de le jeter par terre, bah non, on va pas accepter ça. 

Mon amie a fait rentrer ton frère dans le hall... et a discuté 5 minutes avec Maman, qui la ramenait pas.

Donc, courageuse face à deux petits affamés, mais devant une femme... on en est plus là. 

 

Le jus de pomme pouce que tu as tenu à m'offrir la dernière fois,

J'en cherche un meilleur, mais je n'en trouverai pas,

Pour tous tes rêves que j'ai vus se briser, je continue le combat.

T'aurais pu acheter des gâteaux ou du pain, mais t'as fait comme un pacte entre toi et moi. 

 

Vous l'aurez compris, je parle de cet ado, celui que je nomme Alban,

Mon roman Cas sociaux, scelle tout ça dans l'présent,

Personne n'oubliera, j'écris pour que tout ça n'soit plus du vent.

NDLA : j'peux modifier le contenu à tout moment...

J'passe sur le veilleur de nuit qui t'paie des restaurants. 

Mon gars, je m'inquiète, en tant qu'humaine, en tant qu'maman.

Tu fugues, professionnel sympa... personne mesure l'ouragan. 

J'ai fini d'rimer : c'est à toi que j'dédie ces vers,

C'est d'jà assez dramatique, on veut pas faire pleurer les chaumières. 

Juste une prise de conscience collective, on espère...

Puissent votre situation se débloquer, pour toi comme pour ton frère. 

lecture 56 lectures
thumb 0 commentaire
0
réaction

Commentaire (0)

Tu peux soutenir les auteurs indépendants qui te tiennent à coeur en leur faisant un don

Prolonger le voyage dans l'univers Drame
Le corps de mon père
Le corps de mon père

Et un jour son souffle ne s’est plus échappé de ses lèvres fines. Ce souffle chaud de vie qui me...

Gand Laetitia
8 min
Me-too manie
Me-too manie

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie. Comportement inappropri&eac...

Bernard Ducosson
1 min
Séparation
Séparation

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie. "Nous nous sommes tent&eacu...

Bernard Ducosson
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey