

Épilogue,Je voguais sans fin dans l'univers et je rencontrai le gardien.
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Épilogue,Je voguais sans fin dans l'univers et je rencontrai le gardien.
Épilogue
Je voguais sans fin dans l'univers et je rencontrai le gardien. Enfin, si j'ose dire. Sa voix était méconnaissable, mais lui je ne pouvais l'oublier : Jason mon chien !
Au départ, je n'avais pas vu ses deux ailes sur son dos noir, absorbé que j'étais de le revoir tel que je l'avais incrusté dans ma mémoire, souriant des yeux, jeune et frais, la mâchoire pleine de dents. Certain qu'il pouvait faire peur ou imposer le silence ce croisé labrador beauceron et ses restes de chien de traîneau.
Il parlait mais de toute façon nous nous étions toujours compris, curieux cependant de le voir suspendu hors du temps, en lévitation, maintenu par cette auréole d'éclairs. Nous nous retrouvions, et j'oubliais l'arrêt de ses battements de cœur, son apparence robuste et ce fond si fragile.
J'appréciais chaque seconde qui passait, je perdais cette sensation d'impuissance, incapable que je fus de le soulever, quand la vie l'abandonnait au cours de cette promenade joyeuse. Souvent, Jason m'avait soutenu dans mes difficultés, quand un mal de vivre sournois s'était abattu sur moi. Sa patte sur mon genou, sa tête sur mes jambes, il m'observait, l'air de dire, ne pleure pas, je suis là...
Il avait conservé ce regard insistant que je connaissais de trop et toujours me disait : allons, dehors !
Il avait ce courage de ne jamais s'apitoyer sur son sort et d'aboyer sur les cons, eux qui n'ont pas conscience, que ce sont les chiens qui gardent le mur des destins.
J'ignore sur quels critères est établie sa morale, moi il me tira du noir troupeau, et me montra ce moulin à sots, celui qui définit les règles du hasard. J'observais, et comprenais le fonctionnement de ce manège géant, les êtres prenaient une place, sans ticket de réservation, il suffisait de s'accrocher à une pale, évi
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Livre : Le temps d'une révolution ! feuilleton
de
Jean-François Joubert
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