Un vent de misère : six cordes, (Un semblant de paix !)
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Un vent de misère : six cordes, (Un semblant de paix !)
La lune éclaire un champ de primevère de sa lumière austère, un peu jaune, beaucoup de silence, muette elle guette la venue du vampire, elle n’a pas besoin d’air tant la nuit lui tend les bras. Seul le sang de l’ange, et quelques violettes la tire de son sommeil et l’attire vers le vermeille.
Une carte des étoiles s’étiole sous une cape de feu.
Disparition concrète.
Oubliette.
Allumette.
Une coupe, pas de veine, un ru de sang se mue en sirop.
Stop !
Unitée !
Pax !
Paix !
La belle mer est pire que le vent en colère, elle s’agite dans sa tombe pour le respect de sa mémoire morte. Sans un mot le vampire retrousse sa cape et s’offre une coupe d’argent tout en riant du prix de l’étrange destin d’être moins voilier que sous-marin.
Mer rouge.
Un torrent dévale et rend dans la vallée aux roses des tas, des tonnes d’épines qui pique sans détour le coup, le bas des reins, là où se mêle le mâle.
Pelote de laine
Cerceau de violon.
Histoire sans cœur, sans verbe, elle pique et additionne les cordes du destin.
Six.
Pas les sept vie d’un chat au bois dormant dans un château.
Cinq.
Quatre.
Trois.
Deux.
Un.
Dormez, un jour vous oublierez, le qui de la clé.
De l’avenir, de demain…
Souriez.
Aimez.