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My pandemic story : Maman d'un enfant différent et romancière

My pandemic story : Maman d'un enfant différent et romancière

Publié le 11 juil. 2022 Mis à jour le 26 juil. 2022 Culture
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My pandemic story : Maman d'un enfant différent et romancière

Mon histoire de la pandémie

Je me prénomme Stéphanie et je suis la maman de quatre enfants merveilleux, dont l’un d’entre eux a un TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité). Quand la pandémie de Covid 19 est arrivée en France, cet enfant-là avait dix ans. Du jour au lendemain, j’ai dû assumer les rôles de maîtresse d’école et d’AESH (accompagnante d’enfant en situation de handicap), en plus d’être sa maman. Je n’étais pas préparée à lui enseigner des cours, ni à l’occuper toute la journée. Il avait pris l’habitude de rejoindre des copains pendant ses temps libres, mais cela était désormais interdit. Il a donc fallu que je remplace également ses amis et que je joue avec lui. Heureusement, nous vivons à la campagne et nous avons pu pratiquer des activités extérieures dans notre jardin. Je n’ose imaginer un confinement dans un appartement avec cet enfant hyperactif.

Je dois reconnaître que la cohabitation n’a pas toujours été facile : ni pour lui, ni pour moi. Nous avons dû apprendre à vivre ensemble 24h sur 24 tout en remplissant nos obligations respectives. Lui, devait réviser ses leçons et envoyer les devoirs par mail à son institutrice ; moi, je devais continuer à gérer les entreprises familiales et effectuer les tâches ménagères. Au niveau des apprentissages scolaires de mon fils, ce fût très compliqué. En raison de ses troubles de l’attention, il fallait constamment le rappeler à l’ordre parce que son esprit s’évadait et comme, par-dessus tout, il écrivait très lentement, un exercice, qui ne nécessite que quelques minutes de travail à ses camarades de classe, pouvait s’éterniser chez lui pendant des heures. A cette période-là de notre vie, j’ai réellement pris conscience de toutes ses difficultés.

Ses troubles empêchant toute autonomie de sa part, je devais rester en permanence à ses côtés pour l’aider à faire ses devoirs, ce qui nous occupait environ six heures par jour, pendant lesquelles il m’était impossible d’effectuer la moindre tâche. Psychologiquement, ce fût très dur et il m’est arrivé un jour de m’énerver sur lui, malgré le fait que je savais très bien qu’il ne faisait pas exprès d’être aussi distrait et aussi lent. Evidemment, je m’en suis voulu et j’ai appris à prendre sur moi.

Aujourd’hui, malgré les difficultés rencontrées, je peux dire que je ne regrette rien de cette période de confinement. Avec mon fils, j’ai partagé plein de bons moments de complicité. Nous avons cuisiné ensemble, joué à des jeux de société, fait des parties de badminton et beaucoup ri aussi. J’ai découvert l’enfant extraordinaire qu’il était et est encore.

De mon côté, la pandémie a modifié mes habitudes. Avant le confinement, je pratiquais le triathlon, mais comme les piscines étaient fermées, j’ai dû arrêter la natation. Au début, j’ai continué à courir en effectuant des tours sur un terrain privé et à pédaler sur un home-trainer placé sur ma terrasse, mais petit à petit, au fil des mois, j’ai perdu mon enthousiasme. Les compétitions me manquaient ; les chemins boisés aussi, ainsi que mes amis sportifs.

Quand mon fils a repris le chemin de l’école, je me suis retrouvée avec du temps libre, et lors d’un footing dans la neige, j’ai inventé un poème. Depuis, je ne peux plus m’arrêter d’écrire et j’ai réalisé mon rêve d’adolescence en devenant romancière à 44 ans, sous le nom de plume de Mélodie Ducoeur. J’ai découvert que mes mots ont le pouvoir de réconforter les personnes endeuillées et j’ai eu à cœur, par mon premier roman, de sensibiliser au harcèlement des enfants différents. Depuis que j’écris, je me sens pleinement épanouie.

 

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