Blézimarder
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Blézimarder
Étymologie :
D’origine picardo-amérindienne, ce mot, sous la forme de « Blezimardeur » aurait été rapporté pour la première fois par le bosco de Vasco de Gama, d’origine picarde, lors de son retour au Portugal après leur découverte des côtes du futurs continent américain.
Le bosco portait le nom de Costa-Foucamprez, Costa viendrait de sa mère portugaise et Foucamprez de son père picard qui serait venu s’installer au Portugal dans le commerce des olives, quoi que cette information prete a discussion étant donné qu'il n'y a pas d'oliveraie en Picardie.
Il l’aurait utilisé ce terme assez fréquemment, afin d’houspiller son équipage qui, après avoir passé du bon temps avec les indigènes lors de la dernière escale en Amérique du Sud, auraient tendance à prendre leurs aises, ce qui aurait entrainé des dérives, des erreurs de navigation et aurait ainsi retardé le retour de plusieurs semaines; Vasco, lui-même excédait par ces changements de cap successifs, aurait pris soin de la notifier dans le journal de bord. On prétend même que le bosco aurait fait une sorte de contraction d’une expression locale avec un terme argotique de son pays natal.
« Blezi » tirerait son origine du mot « Bleudzir » qui lui est une déformation de « bleusir » qui autrefois était considéré comme une insulte plutôt sympathique et qui voulait traiter le sujet de personne, insignifiante, sans expérience ou manquant de jugement.
« Marder » dont l’origine est confuse, étant donné que c’est une traduction non officielle d’une expression étrangère, on l’attribuerait à l’équivalant de « merder » qui sous-entendrait que la personne concernée aurait posé un geste inapproprié.
La combinaison de ces deux termes est donc cette contraction qui voudrait dire que la personne concernée est inexpérimentée, sans jugement et qu’elle vient de commettre une grossière erreur (pour rester politically correct)
Exemple (que Costa-Foucamprez aurait très bien pu dire à son équipage)
Qu’est ce qui m’a foutu une pareille bande de blézimardeurs, nous v’la ben a c’te heure avec le soleil dans l’pif au lieu de l’avoir dans l’dos, accroire que vous r'tournez voir les p’tites indigènes, Burro de caralho ! …
Usuel :
On retrouve une partie de ce terme employé par les colons d’Amérique du Nord, dans la région de Québec, la portion « marder » qui selon les dires de l’académie des lettres, signifie « avoir des difficultés ou ne pas réussir quelque chose »
Exemple : Osti de calice de tarbanac ! J’ai marder l’accostage avec ma chaloupe, simonacre ! et j’ai défoncé l’quai, saint ciboire de christophe colomb...! »
Actuel :
De nos jours ce terme tend à tomber en désuétude, il reste encore marquant pour une certaine tranche de la population des bas quartiers. Il n’en reste pas moins que lorsque vous vous faites apostropher en sortant d’un bar par un tonitruant « espèce de blezimardeur » tout le monde vous regarde et il y a de quoi se sentir mal à l’aise et vous êtes mieux de « prendre la poudre d’escampette » expression populaire qui fera l’objet d’une analyse ultérieurement....