

À ces cieux impérieux ...
Tu ne peux plus consulter d’articles ce mois-ci sans être connecté.
Pour ne pas être limité et profiter pleinement de nouvelles fonctionnalités, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter
À ces cieux impérieux ...
À ces cieux impérieux
Qui gouvernent nos vies :
Je vous congédie.
Que tombe sur mes yeux la chape cotonneuse des brumes de l'oubli.
Que s'évaporent les toits,
Que brulent les autos,
Que tombent les passants,
Je ne veux plus les voir ;
Et ni même mon corps.
Pour que naisse à nouveau,
En mes profondeurs troubles.
Que ma pensée quitte ma peau,
Qu'elle s'enfonce dans mon être,
Et ressuscite par écho,
Ces chaudes images grainées
Au goût si rare et distingué.
Je vois un grand cèdre à l'écorce bourrue, la mer, au loin, scintille en ses épines ; je vois des plages infinies aux sables orangés peuplés d'êtres éblouissants ; je vois de longues marches en les sapins géants.
Tout s'écroule soudain dans un grand bruit de freins.
La boue des grands chemins sur mon menton,


Tu ne peux plus consulter d’articles ce mois-ci sans être connecté.
Pour ne pas être limité et profiter pleinement de nouvelles fonctionnalités, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter