5 astuces pour bien pitcher son roman
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5 astuces pour bien pitcher son roman
Avez-vous déjà « pitché » une idée ? On entend beaucoup ce mot lorsque l’on évolue dans l’univers des startups. Concrètement il s’agit de « raconter », lorsque l’on parle d’une idée ou d’un concept d’une entreprise par exemple, souvent en utilisant le storytelling. Mais votre roman n’est pas une startup, et contrairement aux entrepreneurs vous n’aurez le plus souvent pas de support (forme) pour faire passer le message (fond). Alors comment s’y prendre ?
1 – Mettre en avant les principaux composants
La première chose à faire selon moi lorsque vous préparez votre pitch, c’est de sortir les choses importantes de votre récit. D’où l’intérêt je trouve de construire ce pitch lorsque votre version est complètement achevée !
- Les personnages principaux
- Le ou les lieux principa(l)ux
- Les grands enjeux et problématiques
- Les ouvertures possibles
Ces 4 grands points qui sont fondamentaux, doivent pour moi apparaître dans votre pitch. En fait vous devez répondre aux questions : Qui ? Où ? Pourquoi ? Et après ?
Le « comment » est votre roman, vos auditeurs devront vous lire pour en savoir plus, et c’est là tout l’intérêt !
2 – Organiser son récit par points clés
Un pitch par principe, c’est souvent très court. Comptez entre 1 et 5 minutes grand maximum, ça tourne en moyenne autour de 3 minutes. Pour vous y retrouver et vite, je vous préconise d’être assez chronologique, ou en tous cas de vous organiser autour de ces points-ci :
- La quête du ou des personnages principaux
- La confrontation avec les antagonistes
- Le climax
- Le dénouement (GROS panneau attention ici, on en parle juste après…)
Ces points clés sont là pour vous aider à structurer le pitch, comme ils ont structuré le récit en lui-même finalement. Essayez d’articuler votre pitch autour de ces composants mais attention car ce qu’il faut faire c’est…
3 – Ne pas trop en dire !
Pitcher son roman ce n’est pas spoiler complètement votre auditoire, qu’on soit bien d’accord ! Ne leur racontez donc pas la fin, même lorsque vous évoquez le « dénouement », ce serait dommage…
Le pitch est un outil souvent utilisé lors de salons, de concours ou lors d’appels à textes organisés par les maisons d’édition traditionnelles. Si vous connaissez mieux votre cible, vous saurez mettre en avant ce qui va lui plaire. Mais si ce n’est pas forcément le cas (c’est rare), préparez au moins quelque chose de neutre.
Commencer par une idée générale, une statistique ou une question peut être une bonne idée afin de capter l’attention. Je l’avais fait pour mon roman jeunesse « A.F.K » :
« Qui se cache réellement derrière cette photographie si parfaite de votre fil d’actualités Instagram, vous le savez ? Et si votre téléphone ou votre ordinateur était devenu votre alter ego? »
Ce genre de phrases/questions plantent de suite le décor dans mon cas, on se doute que le roman va parler réseaux sociaux et que c’est plutôt jeune. On peut même aller plus loin en se disant que ça pose la problématique de ce que l’on voit et perçoit des réseaux sur lesquels nous traînons. J’ajoute également qu’inclure son auditoire est une bonne manière de l’intriguer et de l’obliger à vous écouter !
4 – Trouver le petit « plus »
Posez-vous la question… Qu’est-ce qui fait que votre roman doit être lu ? Pourquoi va-t-il plaire aux personnes qui sont devant vous ?
C’est là que la connaissance de votre cible est intéressante.
Si votre roman s’inscrit exactement dans la ligne éditoriale de la maison d’édition pour laquelle vous pitchez, (normalement c’est le cas si vous vous êtes renseigné avant !) alors vous pouvez utiliser cela comme un argument.
Exemple : « Je pense que mon roman *** a de grandes chances de toucher vos lecteurs car il a telles valeurs qui correspondent à cette tranche d’âge. »
Votre roman est dans l’ère du temps ? C’est le moment de le mettre en avant ! Lorsque j’ai proposé A.F.K, je savais qu’il était dans la mouvance des réseaux sociaux, qu’il mettait aussi en avant la femme dans un milieu masculin… Et j’ai ciblé les maisons d’édition qui pouvaient être intéressées par cet argument là. Car on ne va pas se mentir, le livre est une industrie comme les autres et il faut vendre. Sans tomber dans le blabla cliché commercial… Il faut écrire avec son temps. Faites en un argument de vente.
5 – Pitcher son roman à un enfant/un grand-parent
Cette dernière astuce est assez connue mais je vous la remets ici quand même !
On dit souvent que pour qu’un pitch soit bon, il doit être simple et très explicite. Si votre pitch peut être compris par un senior qui n’a par exemple pas du tout l’habitude de lire autre chose que du polar (ou qui ne connait pas du tout l’univers des réseaux sociaux dans mon cas par exemple) ou par un enfant qui n’a pas un vocabulaire ultra riche… Alors c’est un bon pitch !
Gardez en tête que le but de pitcher son roman, c’est de le rendre aussi accessible que possible, en très peu de temps ! À vous de jouer !