Ainsi parla Zarathoustra, chanson
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Ainsi parla Zarathoustra, chanson
Paroles :
Récemment,
D’un esprit
Sans tourments
Ni musique
Est sorti
Tout d’un clic
Un étrange
Document,
Qui dérange
Mes serments :
« Mais pourquoi
Me dit-il,
On te voit
T’échiner,
Nous saouler,
C'est futile !
À écrire
Des poèmes
Que personne
Ne va lire ?
Tu devrais ,
Me fait-il
Très subtile,
Consacrer,
Je le sais,
Tes minutes
Et tes jours
Non d'une flûte !
A l'amour
Du travail
Et au goût
Sans pareil
De l'argent
Qui résout
Plein d'allant
Tes problèmes !
Les poèmes
Que tu fais,
Tu vois bien,
Sans délais,
Mal ou bien,
Ne te font,
Dans le fond,
Que passer
Trop de temps
Sans bosser
Tout le temps !"
la la la la la la
la la la la la la
la la la la la la
la la la la la la
Ainsi parla
Zarathoustra
la la la la la la
la la la la la la
la la la la la la
la la la la la la
Ainsi parla
Zarathoustra
Je ne sus
Que répondre
Au refus
D’écouter
De ce monde
Les beautés.
Moi l’oisif
Qui contemple
Sous les ifs
Tous les temples
Aurais dû
Sans rougir,
Comme un dû
Plein de myrrhe,
Lui répondre
Sans refrain
Que ce monde
Est un frein
Aux rêveurs !
Mais qu’une heure
Que l’on vole
À la nuit
Qui s’envole
Est un fruit
Délectable
Dans nos vies
Détestables !
la la la la la la
la la la la la la
la la la la la la
la la la la la la
Ainsi parla
Zarathoustra
J’aurais dû,
De mon doigt
Vers la nue,
Comme un roi
Désigner
Cette étoile,
Qui sans bruit
Chaque nuit
Sous son voile
Illumine
Les ruelles
Assassines
Des humains !
Pleins d’entrain !
Puis, poète,
Ajouter,
Pour la fête,
Que mes mots
En réseaux
Tout comme elle
Dans les airs
Réverbèrent
Leurs dentelles
Et qu’un cœur,
Rien qu’un cœur,
Juste un jour
Pour toujours
En lisant
Un seul chant
Y vaincra
Les frimas
Qui le glacent
Plein d’angoisses !
J'aurais dû !
la la la la la la
la la la la la la
la la la la la la
la la la la la la
Ainsi parla
Zarathoustra
Mais je dis
Simplement
Que je crie
Mes tourments
Quand j’écris
À minuit
Mon verlan !
Et surtout,
J'ajoutai
Sans dégoût,
Que je sais
Qu'il faut bien
Supporter
Les silences
Des gens bien
Qui s'élancent
Devant moi
Et mes vers
Car je vois
Leurs misères
Et je chante
Dans ma nuit
Qui les hante
Leur ennui !
Leur ennui !
Leur ennui !
Leur ennui !
la la la la la la
la la la la la la
la la la la la la
la la la la la la