Souvenirs d'une vie vagabonde 4
Souvenirs d'une vie vagabonde 4
5/L’entrepreneur — De la rage à la réussite
Puis j’ai lancé mon entreprise. Peinture, moquette, déco. Je travaillais du soir au matin, sans relâche. Je ne comptais pas mes heures. Je ne faisais jamais les choses à moitié. Quand je m’engageais sur un chantier, il fallait que tout roule, que ça avance, que ça file droit. Je me donnais corps et âme.
Avec ma carrure — aujourd’hui, on m’aurait comparé à Russell Crowe dans Gladiator — j’imposais le respect. Les chefs de chantier me craignaient un peu, les autres entrepreneurs évitaient les conflits. Ma réputation me précédait. On disait de moi que j’étais un bosseur infatigable, mais au caractère difficile, tranchant. Il fallait que les choses tournent rond, et surtout dans mon sens. Sinon, je rugissais. Je ne lâchais rien. J’ai
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