l'art rhétorique, l'art du bien-dire
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l'art rhétorique, l'art du bien-dire
La rhétorique, expression ampoulée qui s'emploie à éclairer jusque dans les recoins les plus sombres de l'art oratoire, est à la fois une science et un désir du bien-dire bien plus que du bien-parler. Au travers de ses deux composantes que sont l'analogie (point commun à deux mots qui crée leur ressemblance) et l'exagération (fait de grossir la proportion des choses) elle distinguera dans le domaine de l'analogie:
- l'allégorie: représentation de valeurs abstraites associées à des valeurs concrètes ("une femme les yeux bandés tenant une balance = allégorie de la Justice) ou ("la Grande Faucheuse = allégorie de la mort").
- la personnalisation: attriibution de caractéristiques humaines à des objets, des animaux... (...le soir, Paris s'habille d'un ruban de lumières).
- l'allitération, ou répétition d'un son ou d'une lettre: "les chaussettes de la duchesse sont-elles sèches" ou "pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes". C'est la plus célèbre allitération de la langue française, - une trouvaille de Jean Racine- qui déroule les "s" au point d'entendre le sifflement si strident du serpent en l'écoutant; je le dis et je la teste comme une vérité d'un grand père siffleur...
- la comparaison ou mise en relation de deux réalités: "vos nerfs tressaillent comme des cordes de lyre" ou "la mer est si bleue qu'il n'y a que le sang qui soit plus rouge"!
- la métaphore qui est l'art de désigner un/des terme/s ou une idée par une image qui a un toute autre affectation; "l'or de tes cheveux", "l'ombre de son âme", ou "d'un crétin on dira que c'est un âne"!
Et pour le domaine de l'exagération...
- l'hyperbole si souvent utilisée dans l'ironie et la caricature, exagère l'expression d'une idée pour la mettre en relief:
-console-moi ce soir, je me meurs d'espérance! (Musset)
-toute lune est atroce et tout soleil amer! (Rimbaud)
-je ne suis qu'un amas de crimes et d'ordures! (Molière)
-c'étaient des hommes géants sur des chevaux colosses! (Hugo)
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La présente révision sera terminée quand nous aurons exhumé des tréfonds de nos mémoires, les figures d'atténuation (litote, prétérition, euphémisme, antiphrase) et dans le domaine de la construction, l'antithèse et l'oxymore. Nous éluderons l'asyndète et la polysyndète qui ne sont employées que par méconnaissance ou accidents, doux leurs noms de médicaments...
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Mes 10 finitions de la semaine:
Alliance: paradoxalement "l'anneau m'allie", pour qui doute de la longévité dans le couple!
Attirance: détecteur "d'aimer tôt" allant contre d'un aimant qui très vite sera proche d'un autre!
Deuil: perte d'un être proche ou plus éloigné s'il s'agit d'un par an!
En-cas: un petit plat pour un petit creux!
Mensonge: tromperie quand le vrai est dit simulé volontairement!
Pape: saint homme ou saint d'Rome d'un mal pas tôt logique que l'on nomme croyance?
Pipelette: personnage à histoires, encore plus qu'Homère!
Procréation: à la base une notion de sève héritée. Ensuite, l'émoi passe!
Rot: éructation dont certaines sonores, comme pour bien souligner que le tajine est après chié!
Usager: mot qui fait penser à l'hôte aux bus, à l'hôte aux cars, à l'hôte aux routes, mais avant tout à l'hôte aux rails qu'on appelait Micheline!
A mercredi en huit?