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Partie 1 : Un peu d'histoire - Chap. 1 : Au commencement

Partie 1 : Un peu d'histoire - Chap. 1 : Au commencement

Published Oct 4, 2024 Updated Oct 30, 2024 Society
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Partie 1 : Un peu d'histoire - Chap. 1 : Au commencement

Alors
parce pour savoir où on en est,
pour comprendre pourquoi,
et pour savoir où l'on va, 
il faut savoir d'où l'on vient...
et mesurer le chemin parcouru...

Les origines

L'humanité, pour ce que nous en savons aujourd'hui, a commencé son existence en étant nomade. (Bon, certains textes sacrés parlent plutôt de débuts sédentaires dans un paradis perdu dont les plus écolos d'entre nous disent qu'il ressemble à s'y méprendre à un jardin permacole, mais comme à l'heure actuelle, la science ne le confirme pas mais ne l'infirme pas non plus, je ne rentre pas dans ce débat et je laisse chacun à ses convictions. J'ai les miennes, que je laisse parfois transparaître, et chacun a les siennes. Toujours est-il que quoi qu'il en soit, en matière de voyage, l'humanité a commencé tôt.)

Caravane de voyageurs
Crédit image : © M. Hiane

Par convention, on marque le début de la civilisation et de l'Histoire avec un grand H avec la sédentarisation due à la révolution agricole, qui a entraîné avec elle, à l'origine a priori pour des raisons d'organisation sociale et d'attribution ou de répartition des richesses, l'apparition de l'écriture. (C'est un fait qu'il est difficile de savoir grand-chose d'une culture qui n'a laissé derrière elle comme traces de son passage que quelques artéfacts, même aussi massifs que de grandes structures architecturales ou encore des géoglyphes, et une tradition orale qui peut très facilement se perdre si elle n'est pas entretenue - ou consignée par une autre culture, de tradition écrite celle-là.)

Village néolithique - sédentarisation
Crédit image : © AKG-Images / Christian Jegou Pub

Une fois l'être humain sédentarisé, en gros, les voyages sont devenus l'apanage de certaines catégories de la société. À mon très humble avis qui n'engage que moi, pas tant en vertu d'un privilège quelconque mais plutôt parce que voyager leur restait indispensable pour jouer leur rôle et remplir leur fonction. Les marchands assuraient l'échange de biens entre différentes régions, les explorateurs découvraient de nouvelles terres, les armées les conquéraient (ou défendaient le territoire contre des envahisseurs sans attendre qu'ils fussent arrivés trop loin) et à une époque où les télécommunications n'existaient pas, rois, reines et autres chefs d'État (ou de tribus) n'avaient pas d'autre choix que de se rencontrer physiquement s'ils voulaient passer des accords ou mettre fin aux conflits et signer des traités. Et vu les moyens de transport de l'époque, notamment leur lenteur (en tout cas comparativement à ceux d'aujourd'hui) et aussi leur relatif inconfort, plus le caractère aléatoire des voies de communication de l'époque, voyager n'était pas exactement une partie de plaisir, surtout sur de très longues distances, et on ne le faisait guère que par nécessité. (Bon, on peut aussi considérer que l'auto-production et l'auto-consommation sont des voies que l'humanité a largement délaissées au cours de son histoire et que si elle avait pris la peine de les explorer un peu plus - quitte à ce que chaque peuple, chaque famille et chaque clan se renferme un peu sur lui-même pour vivre en autarcie et que tous vivent dans l'ignorance les uns des autres - au lieu de passer son temps à chercher ailleurs des ressources qu'elle n'avait pas sur place, au moins elle aurait vécu beaucoup plus en paix donc beaucoup plus heureuse. C'est un débat, cela fait certainement partie des reproches que les sédentaires font plus ou moins consciemment aux nomades - celui de bousculer le mode de vie de ceux qui restent sur place là où ils sont - et je dois admettre que la question vaut la peine d'être posée. Même si avant d'y répondre directement par la positive, elle mérite au moins une sérieuse réflexion.) 

Le reste de la population pratiquait l'agriculture, ou l'élevage, ou les deux, et ce sont là des activités peu compatibles avec le voyage : on n'abandonne pas ainsi ses champs ou son cheptel pour courir les routes du monde pendant un temps indéterminé, même les vacanciers d'aujourd'hui le savent même s'ils n'ont que des animaux de compagnie et un petit jardin d'agrément, et même si leurs voyages durent aussi beaucoup moins longtemps - donc pour la plupart des gens ordinaires, poser la question du voyage, c'était y répondre. Par la négative bien sûr. (Certes, on peut aussi objecter que voyager demande des outils spécifiques - des moyens de transport - et toute une logistique, que tout cela était assez coûteux donc demandait des moyens que la plupart des gens ordinaires n'avaient pas, d'où cette notion que le voyage est longtemps resté un privilège de riches. Mais ici vient le contre-argument : et les chasseurs-cueilleurs du paléolithique, alors, qui étaient pourtant nomades mais qui n'en étaient pas spécialement riches pour autant, comment faisaient-ils ? Leur mode de vie n'aurait même pas pu exister si la richesse avait été indispensable au voyage. En fait, c'est plutôt la sédentarisation, avec l'agriculture et l'élevage, qui a enrichi l'humanité et qui a surtout commencé par lui assurer des moyens de subsistance suffisants et stables.)

Le chemin, le chemin

Bien sûr, avec le temps et les progrès des civilisations, moyens de transport et voies de communication se sont améliorés - certes avec des hauts et des bas, et aussi avec des périodes de régression. (L'histoire du progrès technique et technologique, c'est un peu la procession d'Echternach : deux pas en avant et un pas en arrière. En tout cas au moins jusqu'à la révolution industrielle, et même au-delà.) L'un des meilleurs exemples en est constitué par les chaussées romaines de notre bonne vieille Europe, qui ont servi de base à beaucoup de nos routes actuelles.

Carte des voies romaines d'Europe
Crédit image : carte libre de droits

Mais plus d'un répondra que jusqu'au siècle dernier, les moyens de transport restaient compatibles avec la nature et avec l'écosystème

D'abord, soit on se déplaçait à dos d'animaux, soit les véhicules étaient tractés par des animaux de trait. Les charges étaient transportées, soit à bout de bras, à dos d'homme, à tête de femme ou à dos d'animal, soit dans un véhicule tracté par un animal (ou même parfois par un humain : l'huile de muscle était beaucoup plus souvent mise à contribution qu'aujourd'hui). Certes, il en résultait bien une certaine pollution - les animaux n'ayant pas les mêmes critères de retenue que les humains pour se soulager, par exemple - mais cette pollution restait biodégradable, donc absorbable par la nature. Certes, les villes en étaient moins hygiéniques, mais beaucoup de rues étant encore en terre battue, là encore, la pollution était naturellement absorbée par l'environnement. (En passant, la terre battue absorbait également les eaux de pluie, ce qui faisait certes beaucoup de boue mais évitait aussi tous les problèmes causés par les eaux de ruissellement de nos villes modernes imperméabilisées par le béton et par l'asphalte, que certains éco-ingénieurs considèrent de ce fait comme beaucoup plus exposées aux inondations.) En fait, c'étaient les roues des véhicules qui exigeaient la construction de routes pavées, voire bétonnées (parce que, oui, les Romains au moins connaissaient déjà le béton il y a deux mille ans, même s'ils lui donnaient un autre nom) et d'infrastructures adaptées. Parce que des roues de véhicule, en dehors des chemins qui leur sont spécifiquement adaptés, ça a tendance à s'enliser, surtout si le sol est meuble et la charge lourde. 

voiture enlisée dans la boue
Crédit image : © vovashevchuk - Freepik

Ensuite, pendant longtemps, le gros des populations vivait dans les campagnes, se déplaçait peu et si c'était nécessaire, le faisait le plus souvent à pied. Parfois - si on était trop âgé, ou malade, ou handicapé - à dos d'animal - cheval, bœuf ou âne le plus souvent. Les villes étaient dans l'esprit de beaucoup de gens synonymes d'agitation, de pollution, de saleté, avec ça de maladies, et par ailleurs de confusion et de danger, et peu de campagnards rêvaient d'y habiter. Tout au plus s'y rendaient-ils à l'occasion par nécessité. Même si les citadins, de leur côté, se considéraient supérieurs aux campagnards parce que plus civilisés (encore tout un débat). 

Malgré tout, petit à petit, l'urbanisme s'est lui aussi amélioré, et pas seulement grâce à un certain Eugène Poubelle qui, en imposant l'usage de l'ustensile auquel la postérité a donné son nom, a grandement contribué à améliorer l'hygiène de nos villes et de nos maisons. Pas seulement non plus grâce au baron Haussmann et à l'ingénieur Belgrand qui ont eux aussi contribué à l'assainissement des villes en remettant à l'honneur le tout-à-l'égout (que les Romains, encore eux, connaissaient aussi il y a déjà deux mille ans, d'ailleurs la Cloaca Maxima est encore toujours en service aujourd'hui, c'est dire si les ingénieurs romains construisaient pour durer). 

Améliorer l'hygiène urbaine a sans aucun doute contribué à rendre les villes plus attractives au-delà du fait d'offrir plus d'emplois, et établir des règles urbanistiques qui évitaient de construire n'importe quoi n'importe où n'importe comment aussi, mais ce ne sont de loin pas les seules avancées que le dix-neuvième siècle a amenées avec lui et qui nous intéressent ici. 

Chemiin de fer dix-neuvième siècle
Crédit image : auteur anonyme, histoire-image.com

On s'en voudrait tout de même d'oublier ce remarquable progrès en matière de mobilité qu'a été le chemin de fer ! Il a tout de même donné lieu à des trains aussi légendaires que l'Orient Express ou le Transsibérien, et les Américains n'ont pas oublié la concurrence féroce que se faisaient les compagnies Central Pacific et Union Pacific pour construire la ligne qui traverse les États-Unis d'est en ouest. Même s'il faut reconnaître que les toutes premières locomotives à vapeur étaient remarquablement polluantes, ce qui a donné lieu à de grandes inquiétudes au sein de la population et souvent à une forte opposition à la construction de voies ferrées (ce qui rappelle un peu nos problématiques actuelles et nous rapproche du vrai sujet de cette publication). 

Histoire du vélo
Crédit image : license Wikimedia Commons
(image visible sur ordinateur mais pas sur l'application :  l'évolution de la bicyclette)

Outre le train, le dix-neuvième siècle nous a également donné la "petite reine" : la bicyclette, le vélo. Il fait certes encore bien appel à l'huile de muscle (tous les cyclistes le savent, surtout dans les montées), il n'est pas motorisé, mais ses roues le rendent tout de même plus rapide que les jambes humaines, la force d'inertie permet de profiter de son élan acquis dans les descentes pour reposer ses muscles (là, le problème est surtout de contrôler et de maîtriser la vitesse acquise pour ne pas finir dans le décor), son prix abordable et sa durabilité assurent sa popularité et n'étant pas motorisé, à part le nombre de ses utilisateurs dans les villes (où les cyclistes concurrencent voire remplacent les piétons aux heures de pointe), il ne pollue pas.

Omnibus
Crédit image : INTERFOTO / Alamy Banque D'Images

Le début du vingtième siècle voit bien apparaître les transports en commun (avec l'omnibus) et la voiture individuelle. Puisque l'on compte de plus en plus de véhicules en circulation, donc de plus en plus de roues, on pave de plus en plus de routes et de rues. On construit même des rails pour les trams et les métros (avec tunnels souterrains en plus pour ces derniers). Le début du siècle dernier voit aussi la naissance de l'aviation. Et avec tout cela, il voit aussi la lente "mort du petit cheval" et de l'animal de monture ou de trait. 


Crédit image : licence Wikimedia Commons

Pour autant, personne ne prévoyait à l'origine que toutes ces innovations remporteraient le succès populaire qu'elles ont connu et connaissent encore. 

Si dès le début, le train s'est montré démocratique en étant destiné au transport de marchandises et d'un grand nombre de personnes sans être hors de prix (même si les lignes qui ont fait sa légende étaient pour une bonne part des trains de luxe destinés à une clientèle riche), si le vélo était assez abordable pour que chacun puisse avoir le sien, et s'il paraissait assez banal de circuler en ville en omnibus, en tram ou en métro, personne par contre ne pensait la voiture individuelle destinée à tous, et l'avion non plus. 

Ford T
Crédit image : Emmanuel Huybrechts - x-default

Si tram, métro et omnibus - transports en commun, quoi - sont devenus à ce point populaires, c'est parce que leurs utilisateurs de condition modeste à pauvre les utilisaient surtout sur des trajets courts pour se faciliter la vie - par exemple pour se rendre au travail ou pour rentrer à la maison les bras chargés d'emplettes - et parce que sur des trajets courts, le prix des billets restait abordable pour le commun des mortels. 

Le train permettait certes de voyager un peu plus loin, mais là aussi, les ambitions des gens ordinaires restaient modestes. Il faut dire aussi que ce n'était pas quand on devait aller travailler tous les jours - à une époque où la semaine de six jours et la journée de huit heures étaient encore de toutes récentes avancées sociales arrachées de haute lutte - qu'on avait charge de famille et qu'on n'avait que quelques sous en poche, que l'on pensait à entreprendre des voyages lointains. On laissait ça à ceux qui pouvaient se le permettre parce qu'ils en avaient le temps et l'argent. D'où cette notion que les déplacements avaient beau être devenus plus faciles, plus rapides, plus confortables, plus sûrs et moins fatigants - en un mot, plus agréables - les grands voyages restaient quand même avant tout un privilège de riches oisifs. 

premiers avions réguliers
Crédit image : © Ray Crupi collection - 100aircrafts.com

Mais la voiture et l'avion n'étaient pas a priori destinés au commun des mortels - c'est ce qui permet à d'aucuns de dire aujourd'hui que dès le départ, une autre forme d'urbanisation, qui n'aurait pas été centrée sur l'automobile et qui aurait mieux su préserver les espaces verts et faire de la place aux piétons et à tout ce qu'on appelle aujourd'hui la "mobilité douce", aurait été possible ou était en tout cas pensable. Comme la téléphonie mobile à ses tout débuts (bien avant que l'on parle de GSM), voiture et avion étaient plutôt prévus pour couvrir des besoins spécifiques. Ils étaient destinés au départ à des utilisateurs qui avaient besoin d'aller à la fois vite et loin, ou d'avoir une grande souplesse dans leurs déplacements. Les médecins par exemple, à la campagne ou en ville. Les ambulances, les pompiers, les véhicules d'urgence. Les taxis. Bien entendu, la police et l'armée (et pas seulement lors de la réquisition des taxis de la Marne). Les représentants de commerce. Les grands entrepreneurs qui brassaient des affaires à travers plusieurs pays. Bien entendu, les politiciens et les gens de pouvoir, pour qui c'était tout autant une affaire de prestige que de praticité. Et peut-être aussi l'un ou l'autre riche plus ou moins oisif qui n'en avait pas à proprement parler besoin mais qui avait les moyens de se le permettre et qui en profitait. Antoine de Saint-Exupéry est surtout connu pour avoir développé l'aviation postale, et à part le Hindenburg, qui est au ballon dirigeable ce que le Titanic est au paquebot, les ballons dirigeables étaient plus conçus pour le transport de marchandises que pour celui de passagers. Les pionniers de l'aviation ont aussi piloté des bombardiers. Rares à l'époque devaient être ceux qui imaginaient qu'un jour, tout le monde circulerait en voiture ou prendrait l'avion. Les prix de l'une comme de l'autre étaient d'ailleurs prohibitifs et hors de portée de la bourse des gens ordinaires. 

L'explosion

Est-ce l'avènement des congés payés, qui a permis aux travailleurs lambda de partir en vacances et à l'occasion duquel nombre d'entre eux, émerveillés, ont vu la mer ou la montagne pour la première fois de leur vie ? Est-ce l'explosion économique qui a suivi la Seconde Guerre Mondiale, cette période que les Suédois appellent "les années record", les Anglo-Saxons les "Golden Sixties" et les francophones les "Trente Glorieuses" ? Toujours est-il que c'est à cette époque de développement de la consommation de masse que l'on a commencé à voir les gens ordinaires se doter d'abord d'une voiture par ménage, pour en arriver une génération plus tard (comptée à l'ancienne, c'est-à-dire trente ans) à une voiture par personne. Qui a oublié le slogan "ma voiture, c'est ma liberté" ? L'avantage indéniable de la voiture, familiale ou individuelle, étant de pouvoir s'affranchir des horaires, des aléas de fiabilité, des disponibilités limitées, de l'encombrement et du relatif inconfort des transports en commun. Et aussi de fournir la possibilité de transporter facilement bagages, provisions, emplettes et autres marchandises grâce à son coffre - en minimisant la fatigue physique d'un tel transport fait à bout de bras.

Est-ce le développement de l'expatriation - les contrées plus prospères, ou réputées telles, attirant irrésistiblement comme un aimant des gens venus d'ailleurs qui ne veulent pas pour autant couper les ponts avec leurs origines ? Est-ce l'exemple donné par ces jeunes des contrées prospères qui ont commencé à vouloir courir le monde à la recherche d'autres modes de vie, qui en a fait rêver d'autres et les a inspirés ? Est-ce tout simplement le fait qu'une fois que l'on croit sa survie (et celle de sa famille) assurée, on commence à avoir d'autres désirs et d'autres ambitions - et est-ce le fait que quelques commerciaux un peu plus futés que les autres ont su percevoir qu'un nouveau marché était en train de se créer et qu'il y avait là une opportunité à ne pas manquer ? Toujours est-il qu'un peu plus tard, ce sont quelques agences de voyage un peu audacieuses qui ont fait le pari (réussi) de démocratiser les billets d'avion. À l'époque, au début des années quatre-vingt, l'équivalent de quatre cents euros d'aujourd'hui pour un vol de trois heures sans escale en classe économique, c'était un billet bon marché, et moins passait pour révolutionnaire ; de nous jours, c'est l'un des plus chers que l'on puisse trouver pour cette distance (il faut bien entendu comparer ce qui est comparable). Cela donne une idée du chemin parcouru.

 

La transformation

 

Crédit image de couverture : © funkyfood London - Paul Williams / Alamy Banque D'Images

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Comments (5)

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Surf Xi 2 months ago

un très beau voyage dans le temps, cette première partie !

Encore un tour de force de précision + concision ;

C'est un récit sérieux conté avec humour et amusement non ?

J'ai l'impression d'avoir visionné une séquence de Woody Allen, en mode film muet, avec une voix off qui s'amuse des images en même temps qu'elle les commente :-]

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Jackie H 2 months ago

Merci Surf Xi 🙏🏻

Woody Allen maintenant, décidément 🙂. Je suis juste Jackie H, une "honnête femme" au sens où l'on parlait au dix-huitième siècle d'un "honnête homme" (enfin j'espère) : un être humain tout à fait ordinaire qui se sert de son cerveau et de sa plume pour tenter de décrypter son époque et le monde qui l'entoure. En replaçant les choses dans sa propre perspective bien entendu. Je n'ai pas la prétention de faire œuvre scientifique : vous n'avez certainement pas vu beaucoup de chiffres dans mon texte ni beaucoup de graphiques dans mes illustrations 😉, et de plus, mon style n'est pas assez neutre pour cela. J'essaie néanmoins de garder une certaine objectivité malgré une attitude qui est tout sauf neutre, et cela implique forcément, oui, une certaine prise de distance. Sans distanciation, il n'y a ni vision globale, ni étude, ni art, ni littérature - il y a juste une réaction épidermique, aussi personnelle et authentique qu'elle soit 🙂

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Arthyyr 2 months ago

Une synthèse très intéressante et d'une belle fluidité, malgré la quantité de notion abordée. J'ai quand même un petit pincement au cœur: les voies navigables ne sont pas évoquées. Elles ont constitué un axe de développement et de mobilité fondamental d'une grande partie de l'Europe du nord et de l'ouest (rivières, canaux, cabotage...vikings 😊) et centrale (le beau Danube bleu...). et ont accompagné, comme le chemin de fer, la révolution industrielle (Un bonjour à Charles de Freycinet). Et, jusqu'à l'avènement de l'avion, le transport maritime était le seul moyen de transport transatlantique possible, même pour les passagers (sauf ceux du Titanic, c'est vrai).

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Jackie H 2 months ago

C'est vrai. En travaillant un peu plus avant sur la publication de cette partie, je m'en suis aperçue - même si l'image de couverture choisie est une mosaïque romaine représentant un bateau :-)

En fait, j'ai axé ma rédaction sur la contestation actuelle du voyage faite par certains "experts" des médias au nom de la pollution environnementale et de la sécurité sanitaire, d'où mon focus sur le terrestre et l'aérien (l'aquatique n'étant après tout pas le plus polluant, et de loin). Je pourrais reprendre le texte, mais bon... pas en projet dans l'immédiat. Rassurez-vous cependant : l'évocation du transport par voie d'eau (fluviale et/ou maritime) sera bien abordée par la suite (surtout dans la troisième partie en fait - encore à rédiger... - mais déjà un peu dans la deuxième) :-)

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Arthyyr 2 months ago

Je comprends ce choix. Vivement la suite pour nous faire voyager (dans l'espace...et le temps).😎

(updated)

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