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LA NEWSLETTER REALISTE #1

LA NEWSLETTER REALISTE #1

Published Oct 25, 2021 Updated Oct 25, 2021 Small business and startups
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LA NEWSLETTER REALISTE #1

Du monde du salariat à celui de freelance, il n'y a qu'un pas...... que l'on n'ose pas franchir ! 

Deux mondes complètement différents, chacun avec ses propres codes et valeurs. En choisissant de te parler de ce sujet dans ce premier billet, je te dévoile sans filtre et en totale transparence ce qui m'a décidé à me lancer, et surtout pourquoi avoir fait ce choix à 40 ans !

Pas question de faire de procès ou de mauvaise publicité à l'un ou à l'autre de ces statuts; en tout cas certainement pas à celui du salariat. Il s'agit ici d'une expérience de vie personnelle, la mienne, et chacun aura son avis sur la question.

Pour moi, il y a vraiment eu un avant et surtout un après....

Ma vie de salarié: bon travailleur, bon exécutant, essayant de donner le maximum à chaque employeur qui croise ma route. Tentant de construire ma vie et de me projeter avec cette maxime et ce modèle que l'on nous enseigne: 

Gagner de l'argent pour:

  • payer ses factures, 

  • se nourrir (trop), 
  • se chauffer,
  • se meubler avec le dernier modèle de table basse, 
  • s'éclairer avec ce superbe luminaire à trois chiffres, 
  • marcher avec des baskets à 300 euros la paire, 
  • avoir absolument ce dernier smartphone à 1000 euros !

Sérieusement, un téléphone portable à 1000 euros; pas loin d'un smic....!!

Et après on fait quoi; on mange des patates, des pâtes et on se bat pour avoir un maximum de.....pots de Nutella ! Vraiment ??

 ( A ce sujet je vous renvoie à l'excellent film de David Fincher avec Brad Pitt et Edward Norton: "Fight Club" qui met en lumière le rejet de la surconsommation par une connaissance de son Moi profond). 

Petite aparté et mise au point:

 Je n'ai rien contre l'argent; le fait d'en gagner autant que l'on veut; ou même notre société de consommation, à partir du moment ou tout est fait en accord avec soi-même, avec ses convictions profondes pourvu que cela ne lèse personne.

J'estime que si tu gagnes ta vie honorablement et très confortablement, salarié ou pas, c'est qu'à un moment donné tu t'es bougé et que ce n'est pas tombé du ciel !


Prise de conscience ! 

Les plus grandes fortunes de ce monde sont aussi les plus grands donateurs tel Bill Gates qui donne chaque année des sommes colossales à des associations et oeuvres caritatives (en plus de la sienne); ou encore Elon Musk qui investit presque toute sa fortune personnelle pour poursuivre la création de son rêve ultime: coloniser Mars !

Ce que j'essaye de t'expliquer à travers ces exemples dans ces deux statuts très différents, c'est que dans l'un (celui du salariat), le rapport que je pouvais voir autour de moi avec l'argent était une coquille vide, sans fondement et sans suite; éphémère.... alors que dans l'autre (celui des entrepreneurs), le rapport est tout autre; ce n'est qu'un moyen pour faire mieux; pour se bonifier, pour s'élever et pour concrétiser son projet; son rêve...


Boulot après boulot, et finalement de déception en déception, le malaise n'a fait que grandir et l'élément déclencheur (qui m'a finalement rendu un grand service en y repensant avec le recul), a été ce licenciement abusif suivi d'une longue période de chômage.


Décision et renaissance... 

Cette période de chômage, loin d'être une traversée du désert a été pour moi un grand moment de questionnements; de remise en question de tous les fondements, et surtout de grandes décisions qui commençaient à se mettre en place.

J'ai pu effectuer plusieurs formations toutes payées par Pôle Emploi (puisque j'y étais, autant utiliser à bon escient et intelligemment tout ce que l'on me proposait).

Il fallait que je change tout, à commencer par moi-même, changer mes croyances limitantes et affronter mes peurs paralysantes; trouver un idéal, un graal que je voulais conquérir et pour lequel j'avais envie de me lever le matin, pour lequel je pourrais passer des heures et des heures à bosser sans compter; une chose que je devais sentir vivre au plus profond de moi: je devais créer; il fallait que je me mette à mon compte pour ne rien regretter plus tard: essayer au moins et on verra bien...

La photographie s'est vite imposée à moi car j'ai toujours aimé l'image et ce qu'elle véhiculait. Non pas que j'ai toujours pratiqué la photo, mais cela m'émerveillait et m'intéressait énormément.


En mai 2014 alors âgé de 42 ans je venais de faire mon entrée dans le monde des Freelances; monde rempli de challenges, de motivation et de gratitude pour ton boulot et tes compétences....!

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