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L’homme qui faisait éclater les virus comme du verre

L’homme qui faisait éclater les virus comme du verre

Published Oct 19, 2024 Updated Oct 19, 2024 Science
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L’homme qui faisait éclater les virus comme du verre

« Ayant dépensé chaque centime que j’ai gagné dans mes recherches pour le bien de l’humanité, j’ai fini comme un pauvre, mais j’ai accompli l’impossible et je le referais. » - Docteur Royal Raymond Rife

Avez-vous jamais entendu parler de Royal Raymond Rife ?

Mort dans l’oubli en 1971, ce scientifique américain a pourtant découvert le moyen de détruire les virus et bactéries responsables des maladies les plus graves…

Et de guérir des patients cancéreux, grâce au générateur de fréquences qu’il avait mis au point. Des fréquences de résonance capables de tuer les micro-organismes pathogènes, en les faisant vibrer jusqu'à leur destruction.

Soutenues par de nombreux chercheurs, ses découvertes – et son altruisme - ont très vite dérangé une grande partie du corps médical.

Trahi par l’un de ses collaborateurs, le docteur Royal Raymond Rife est sorti brisé et ruiné d’une longue bataille judiciaire. Je vous propose de découvrir son histoire…

Et ses travaux visionnaires. Parce qu’aujourd’hui, certains scientifiques, férus de physique quantique, ont décidé de les poursuivre.

CC BY-SA 4.0 Royal Raymond Rife dans son laboratoire le 2 novembre 1929

Les premiers pas d'un visionnaire, passionné par l’infiniment petit

Né le 16 mai 1888 dans le Nebraska, Royal Raymond Rife se distingue dès son plus jeune âge par sa fascination pour la science... Et son inventivité débordante.

En 1905, il étudie la médecine à l'université Johns Hopkins, avant de se découvrir une passion dévorante pour la bactériologie… Une discipline alors en pleine émergence.

Il abandonne ses études médicales. Et part à l'université de Heidelberg, pour travailler sur l'Atlas des Parasites, un ouvrage scientifique de référence, utilisé dans les domaines de la médecine, de la biologie et de la parasitologie

Ses travaux de photomicrographies sont si remarquables, qu’en 1914, l’Université lui décerne un doctorat honorifique en parasitologie.

Entre 1915 et 1920, Rife travaille à l’identification et au classement de micro-organismes, tels que les virus et les bactéries. Mais la plupart demeurent invisibles aux microscopes standards de l’époque.

Car ces microscopes ne peuvent grossir les spécimens qu’à 2 500 fois leur taille.  Et ils ne permettent pas d’étudier les virus vivants, sans les détruire au préalable.

Frustré par ces limitations techniques, Rife se tourne vers les instruments de fréquences… Des appareils qui produisent des signaux électriques, sous forme d'ondes de fréquence spécifique.

Rife a remarqué que chaque type de virus et de bactérie vibre à une fréquence qui lui est propre. Et il se demande ce qu'il se passerait, s'il exposait ces pathogènes à des fréquences électriques différentes.

Il se met donc à construire plusieurs générateurs de fréquences. Puis il observe les micro-organismes au microscope, tandis qu’il les bombarde de différentes fréquences. Il découvre alors que certaines fréquences les tuent.

C’est ainsi qu’il identifie la fréquence qui détruit la bactérie de la tuberculose. Il remarque aussi que la destruction de la bactérie libère un virus.

Mais le problème, c’est que les virus sont encore difficilement observables, avec les microscopes conventionnels.

Royal Rife va donc fabriquer ses propres microscopes… Des microscopes extrêmement puissants, qui vont lui révéler bien des choses.

En 1923, Rife développe un microscope capable d'agrandir 9 000 fois les micro-organismes, avec une clarté exceptionnelle. C’est ainsi qu’il peut visionner des détails jusqu’alors invisibles, avec les équipements classiques.

Mais il ne s’arrête pas là. Car il va développer un microscope révolutionnaire….

En 1933, après des années de recherche et de perfectionnement, Rife présente ce qu’il appelle le Microscope Universel. Un microscope d’une précision 24 fois supérieure à celle des microscopes de l’époque.

Composée de 5 682 pièces, cette merveille technologique grossit jusqu'à 60 000 fois les micro-organismes observés. Et elle permet de les observer sans les détruire.

Mais ce n’est pas seulement à cause de sa puissance, que cet appareil impressionne :

Rife a conçu un système qui permet d’observer la couleur de chaque virus. Grâce à ce microscope, il est capable de différencier les virus par leurs signatures colorimétriques. Sous son microscope, il découvre par exemple que le virus du typhus apparaît en bleu turquoise.

Et ce n’est pas tout…

Alors que la science de l’époque affirme que les virus et les bactéries gardent une forme fixe… Lui constate que les micro-organismes peuvent changer de forme.

La révolution du Taux Oscillatoire Mortel ou M.O.R. (Mortal Oscillatory Rate)

En parallèle de ses travaux en optique, Rife poursuit ses recherches sur l’utilisation des fréquences pour détruire les microbes et virus pathogènes. Et il aboutit à la découverte de ce qu'il appelle le Mortal Oscillatory Rate (MOR), ou taux oscillatoire mortel.

L’inventeur sait déjà que chaque micro-organisme vibre à une fréquence particulière. Tout comme un organisme en bonne santé, vibre à une fréquence différente.

Et en exposant les pathogènes à la même fréquence que celle de l’organisme, Rife réussit à les détruire.

Dans les années qui suivent, Rife va prouver que des maladies comme la tuberculose, la poliomyélite et même le cancer, peuvent être traitées en utilisant cette méthode.

En émettant des fréquences spécifiques vers les micro-organismes responsables de ces maladies, il les fait éclater comme du verre.

Les virus et bactéries sont détruits, sans affecter les tissus sains des patients.

Sans médicaments chimiques et sans chirurgie, cette approche non invasive obtient des résultats spectaculaires !

Entre 1931 et 1934, il collabore avec les docteurs Milbank Johnson - médecin - et Arthur Isaac Kendall – professeur en bactériologie -.

Sur la photo, vous pouvez voir à gauche, Arthur Isaac Kendall et à droite, Royal Raymond Rife

Crédit photo : Smithsonian Institution Archives - Accession 90-105, Science Service Records - Image N° SIA2008-4734

Ensemble, ils isolent des micro-organismes pathogènes et déterminent les fréquences précises capables de les désintégrer.

Rife a la conviction que le cancer est provoqué par un virus et il veut le prouver.

Le professeur Kendall met donc au point un milieu de culture pour cultiver des tissus cancéreux.

Et Rife fait plus de 20 000 tentatives, pour isoler le virus qui pourrait être responsable du cancer. En 1932, il pense avoir identifié ce virus, qu’il appelle le virus BX… Un virus qui apparaît de couleur rouge violacé au microscope.

Il inocule alors ce virus à 411 animaux de laboratoire… Provoquant la formation de 411 tumeurs.

Et en actionnant ensuite son générateur de fréquences, Rife réussit à éliminer toutes les tumeurs chez ces animaux.

Crédit photo : coupure de presse du San Diego Reader

Des résultats stupéfiants sur les animaux… Puis sur les patients humains

Persuadé que le virus BX est la cause du cancer, Rife reste toutefois très prudent lorsqu'il s'agit de traiter des patients humains.

Quand le Dr Milbank Johnson lui propose de tester l’appareil de fréquence sur des patients atteints de cancer, Rife est d’abord réticent.

Mais il finit par accepter, à une condition : un comité de recherche composé de six médecins renommés doit superviser les essais. Et une université doit valider les résultats.

C’est ainsi que, durant l’été 1934, un groupe de 16 patients est admis dans une clinique située au nord de San Diego.

Pendant 70 jours, ces patients sont traités trois fois par semaine, lors d’une séance de trois minutes. Le traitement consiste à utiliser des fréquences spécifiques, pour cibler et détruire les tumeurs.

À l’issue des essais, les résultats montrent un taux de réussite de 87,5 %.

14 premiers patients sont déclarés cliniquement guéris !

Quand aux 15ème et 16ème patients, ils auront besoin de 60 jours supplémentaires, pour achever leur guérison.

Le succès de l’expérience attire alors l’attention de nombreux médecins, dont certains acquièrent les machines de Rife pour les utiliser dans leurs propres cliniques.

Mais malgré ce succès retentissant…

Rife ne tarde pas à être confronté aux jalousies de ses pairs, puis à l’hostilité des autorités médicales

Rife collabore avec Philip Hoyland, un ingénieur en électronique, pour construire un nouveau générateur, capable d’émettre deux fréquences simultanément. Mais rapidement, des tensions apparaissent entre eux, lorsque Hoyland tente de modifier l’appareil sans l’accord de Rife.

En 1937, Royal Rife s’associe pourtant avec Philip Hoyland pour fonder la société Beam Rays Corporation.

L’objectif de l’entreprise est de fabriquer et de commercialiser auprès des médecins, le Générateur de Fréquences Rife.

Rife n’est pas directement impliqué dans la gestion de l’entreprise, mais il teste rigoureusement chaque unité, avant qu’elle soit vendue.

1939 marque un tournant décisif dans la vie de Rife…

Lorsque Morris Fishbein, dirigeant de la toute puissante American Medical Association (AMA), apprend l’existence de ses générateurs de fréquences. Et entend parler de leurs succès thérapeutiques.

Fishbein voit dans cette technologie une menace directe pour l’industrie pharmaceutique et tente d’acheter des parts dans Beam Rays Corporation. Lorsque Rife lui oppose un refus catégorique, il décide de détruire la réputation et l’activité de l’inventeur.

Il parvient à soudoyer Philip Hoyland, pour qu’il l’aide à prendre le contrôle de Beam Rays. Hoyland se laisse corrompre par les propositions de Fishbein. Il intente alors un procès contre Beam Rays, dans le but de prendre le contrôle de l’entreprise.

Mystérieusement, les objets personnels et les documents de Rife commencent à disparaître de son laboratoire… Des photos et des films de bactéries naines, des notes, des enregistrements… Puis des dossiers entiers.

Certains laboratoires affiliés aux recherches de Rife subissent des incendies, notamment celui d’un partenaire du New Jersey, qui s’apprêtait à annoncer les excellents résultats de ses essais cliniques.

Le procès, qui débute le 12 juin 1939, est épuisant pour Rife. Peu coutumier des batailles judiciaires, il est soumis à d’intenses pressions psychologiques.

Même si Beam Rays Corporation finit par remporter le procès, les frais juridiques ruinent l'entreprise, qui fait faillite en 1940.

Et bizarrement, le microscope universel de Rife disparaît, ce qui compromet définitivement ses recherches.

Royal Raymond Rife sort psychiquement brisé de cette épreuve

Dans les années qui suivent, il tente de reprendre sa vie en main, mais en vain. Fragilisé, le scientifique sombre dans l’alcoolisme.

L’industrie médicale, dominée par les antibiotiques, fait pression pour que ses machines ne soient plus utilisées. La Société médicale de San Diego en interdit donc l’utilisation.

Effrayés par l’acharnement des autorités, bon nombre d’anciens partenaires de Rife ne tardent pas à se retourner contre lui et à nier toute connaissance de ses succès.

Pourtant en 1944, le prestigieux Smithsonian Institute publie un rapport détaillé sur le microscope universel, qui valide l’hypothèse de Rife, selon laquelle, « Les organismes pathogènes…peuvent être observés en train de succomber lorsqu’ils sont exposés à certaines fréquences létales ».

La même année, son plus fidèle soutien disparaît : le Dr Milbank Johnson meurt fort opportunément… Alors qu’il était sur le point de divulguer des preuves médicales importantes, validant les travaux de Rife.

Dévasté, Rife finit par fermer son laboratoire en 1947 et se retire dans l’anonymat.

Dans les années 1950, quelques anciens collègues comme John Crane, essaient de relancer ses travaux.

Avec l’aide de Vern Thompson, un ingénieur en électronique, Crane tente de reconstruire les instruments de fréquence, mais ses tentatives sont stoppées net par les autorités.

Accusé de fraude et d’exercice illégal de la médecine, John Crane est condamné à 10 ans de prison. Il en purgera 3 avant d’être libéré.

Quant à Royal Raymond Rife, il meurt en 1971 dans l’indifférence générale.

Pourtant son nom et ses travaux sont en train de revenir en pleine lumière

En 1987, un livre vient réhabiliter l’image de Rife et exhumer ses découvertes. Il s’agit de The Cancer Cure That Worked , écrit par Barry Lynes.

Et avec l’essor des thérapies à base de fréquences vibratoires, les machines de Rife font de nouveau l’objet de recherches approfondies par les tenants de la médecine alternative.

Bon, je l’avoue :

Pour tout un tas de raisons, j’ai beaucoup de sympathie envers les travaux de Royal Raymond Rife. Et vous avez dû le sentir.

Mais comme je ne détiens pas la vérité, je vous encourage à faire vos propres recherches pour vous faire votre opinion.

Alors vous pourrez visionner ici un point de vue (très) critique sur Royal Rife et ses travaux (vidéo en anglais).

Mais si vous désirez en savoir plus sur sa vie et son oeuvre, voici deux livres disponibles en français (la majorité des livres consacrés à Royal Rife sont en anglais) :

L'homme qui savait guérir le cancer – Barry Lynes – Éditions JMG - 11 juin 2019

Son auteur Barry Lynes, est un écrivain et chercheur américain. Son œuvre a contribué à raviver l'intérêt pour les technologies et traitements non conventionnels, en particulier ceux basés sur les fréquences et les ondes électromagnétiques.

Les Fréquences du Rifing : Des premières Fréquences découvertes par Royal Rife, à aujourd'hui  – 13 mai 2023

Écrit par le professeur Marcello Allegretti, ce livre s’adresse davantage aux universitaires et chercheurs, désireux d’expérimenter les effets curatifs des champs électromagnétiques. Marcello Allegretti est professeur de médecine quantique à l'Université internationale de médecine Unicamillus à Rome.

Et si vous vous intéressez aux fréquences de résonance, je vous suggère de visionner cette conférence TEDX :

Conférence TEDX du professeur  Anthony Holland : Détruire des cellules cancéreuses à l'aide de fréquences de résonance

À l’occasion, j’aimerais beaucoup connaître votre opinion sur tout ça !

Alors n’hésitez pas à partager vos commentaires, je serais vraiment contente de vous lire.

Merci de m’avoir lue 😊

Maivan Lecoq

Mes sources :

San Diego Reader : Royal Raymond Rife: Into the Micro Beyond – 15 février 2012

L'homme qui savait guérir le cancer – Barry Lynes – Éditions JMG - 11 juin 2019

Cet article a été publié dans 

L’Écho de la Source

© Maivan LECOQ - 2024 - Tous droits réservés - Reproduction même partielle interdite

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