Le Septénaire Universel
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Le Septénaire Universel
Quelques insensés déclarent qu’un créateur a fait le monde.
Une doctrine qui prétend que le monde a été créé est mal venue et devrait être rejetée. Si Dieu créa le monde, où était-il avant sa création ? Comment aurait-il pu faire le monde sans aucune matière première ?
Si vous dites qu’il a fait une chose en premier, et puis le monde, vous vous retrouvez dans une régression sans fin.
Sachez que le monde est incréé, tout comme le temps qui n’a ni commencement
ni fin. Et qu’il se fonde sur des principes …
Mahapuranna, La grande déesse de Jinassa, Inde IVème siècle
Si l’on coupe une pomme en deux dans le sens horizontal, qu’y voit-on ? Des pépins déposés en étoile. Cette étoile possède cinq branches, nombre su soleil et de l’humain.
L’on peut sans difficulté y reconnaître les cinq parties du corps : tête, bras et jambes.
C’est ce qu’avait remarqué Léonard de Vinci qui en a popularisé le dessin : un homme aux bras et jambes écartés parfaitement inscrit dans un cercle lui-même inscrit dans un carré.
Ce n’est pas sans évoquer l’Abacus du (Grand) Maître du Temple, sphère posée sur un carré ; ainsi que l’idée de la quadrature du cercle.
Les Druides savaient le moyen de résoudre ce petit problème, non pas dans la théorie mais dans la pratique, à l’aide d’une corde sur laquelle ils faisaient douze nœuds à égale distance les uns des autres. Prenons alors un compas pour un tracé au sol et inscrivons une synthèse sacrée, notre 7, dans la pierre, dans le cercle de la terre.
Ce 7 sacré est celui qui marque le temps, par les sept jours de la semaine, le son par les sept notes de la gamme, l’Espace par les sept sphères ou degrés célestes, la sacralité par les sept branches de l’arbre cosmique dans le chamanisme, la lumière par les sept couleurs de l’arc en ciel.
Il contient ainsi la totalité des énergies, et représente une totalité dynamique dans le domaine spirituel. D’où par exemple, les “70000 porteurs de paix” (1. Rois.5 :29) du Temple de Salomon où le sept marque ceux qui véhiculent la matière.
Les Egyptiens en avaient fait le symbole de la vie éternelle.
Chaque période lunaire dure sept jours et les quatres périodes d’un cycle, 28, sont également données par la somme des sept premiers chiffres : 1+2+3+4+5+6+7
Exprimant une totalité, un cycle achevé, le 7 ouvre sur le changement vers le cycle suivant. Étant ainsi un seuil, il possède un pouvoir dans le domaine de l’invisible et des énergies.
Mais ce passage du connu à l’inconnu implique une angoisse, une incertitude pouvant aboutir à l a sublimation tout autant qu’à la chute. Il se trouve incarné au centre du sceau de Salomon à six branches car Toute Somme Exprime Une Unité Supérieure.
Associant le nombre 4 qui symbolise la terre dans son principe féminin ou matériel, avec le nombre 3 qui exprime le ciel, 7 synthétise la totalité de l’univers en mouvement. Étant donné le nombre des couleurs de l’arc en ciel ou prisme et celui des notes de la gamme, il se manifeste comme régulateur de vibrations dont plusieurs traditions, et singulièrement la druidique et l’hébraïque , font l’essence même de la matière et de l’esprit.
Hippocrate paraît-il eut cette sentence : “Le nombre 7 par sesvertus cachées, maintient dans l’être toute chose. Il dispense vie et mouvement. Il influence jusqu'aux êtres célestes.”
Les druides déjà enseignaient qu ' “il y a 7 soleils et 7 lunes, 7 éléments avec la farine de l’air” indiquant par là, entre autres leur connaissance des autres systèmes planétaires et celle du nombre atomique des corps.
Les Hindous symbolisent le soleil par 7 rayons : six d’entre eux marquent les directions de l’espace visible tandis que le septième, le centre, rappelle le principe de l’unité du tout. De même Saint Clément d’Alexandrie écrit que “De dieu, cœur de l’univers, émane les six étendues et les six phases du temps.
C’est là le secret du nombre 7, le retour au centre, au principe”.
Une Tradition chinoise confirme que les nombres Yang atteignent leur perfection à 7. Dans la Tradition bouddhique, les cieux sont au nombre de 7. Pour le Néo platonicien Avicenne, médecin et philosophe iranien, il y a 7 archanges princes des 7 cieux, une notion déjà présente chez les sumériens qui savaient qu’en arrivant de l’extérieur du système solaire, on rencontre 1. Pluton 2. Neptune 3. Uranus 4.Saturne 5. Jupiter 6. Mars avant d’arriver sur Terre, septième planète du système par cette voie.
La Grande Ourse comporte 7 étoiles, comme les Pléiades.
Les chinois les mettent en relation avec les 7 ouvertures du corps humain et les 7 ouvertures du cœur.
L’enseignement coranique évoque 7 sens ésotériques pour le Coran analogiques aux sept sens subtils de l’Humain. Nous verrons plus loin que les druides cataloguent également sept sens.
Si l’on fait la synthèse des valeurs attribuées au SEPT dans l’ensemble des traditions orales de l’Humanité, on peut aboutir à ce résumé s’appliquant à la fois au 7 états de la matière, aux degrés de la conscience, aux étapes de l’évolution individuelle et collective :
1. Phase physique : niveau d’apaisement des instincts et pulsions reflexes
2. Phase émotionnelle : apparition de l’imaginaire et des sentiments
3. Phase intellectuelle : aptitude à classer, à ordonner et à raisonner. Mise en
oeuvre de l’hémisphère gauche du cerveau
4. Phase intuitive : mise en oeuvre de l'hémisphère droit du cerveau,
communication avec l’invisible : subconscient intérieur et surconscient extérieur
5. Phase spirituelle : détachement du visible et du matériel. Mise en oeuvre
simultanée des deux hémisphères cérébraux
6. Phase volontariste : aptitude à faire passer les connaissances précédemment
acquises, par l’action dans le domaine réalisé
7. Phase de la conscience vivante : dont l’activité se dirige vers la vie universelle,
l’osmose cosmique.
Selon Saint Augustin le sept mesure le temps du "pèlerinage terrestre de l’Homme”
Le Talmud désigne le 7 comme le symbole de la totalité humaine, mâle et femelle à la fois, Yin et Yang si l’on préfère, ou Vierge et Lion, que nous retrouvons en maintes occasions dans nos cathédrales. Une version de l’arbre de Jessé qu’utilisaient les Alchimistes porte 7 esprits, et c’est sans doute cette image qu’il faut voir dans le vitrail de la façade de Chartres sous sa plume pour résumer la généalogie de Jésus.
Salomon construisit le Temple en 7 ans.
Le nombre des Dieux Celtes est 7777.
Sept est le nombre-symbole du signe du Verseau, correspondant à l’ère civilisatrice dans laquelle nous entrons. Il est aussi une clé de l’Evangile de Jean, lequel est gardien de la doctrine secrète du Christ : les 7 semaines, les 7 miracles, les 7 mentions de Jésus disant “Je suis”, ce livre est tout entier construit par séries de 7.
Pour les Amérindiens du nord, le 7 indique les coordonnées cosmiques de l’Homme par la croissance des quatres points cardinaux (plan de la permanence) avec l’axe du monde (plan de l’Immanence/Rémanence). L’homme se trouve ici au croisement des deux plans, incarnant le 7.
Les Amérindiens auraient-ils pu construire une cathédrale ?
Chez les Mayas-Quichés l’idéogramme du Dieu 7 maître de l’agriculture, représente la Grande Ourse symbolisant le Zénith céleste, c’est à dire la fois Nord du Nord (Hyperborée en grec) et sud-zénithal (Teï Mân en Hébreu). Ce Dieu est pour eux l’archétype de l’Homme parfait, de l’Homme céleste. Cette Tradition considère par ailleurs les enfants d’une famille, comme le “corps 6”, tandis que les parents en sont le “7-tête” en tant que couple luni-solaire, ce qui n’est pas sans rappeler les jumeaux divins créateurs de l'Egypte (indiquant accessoirement que ces conceptions ont pris naissance dans l’ère gémeaux/ sagittaire, entre 6400 et 4400 ans avant l’ère chrétienne.)
Dans le temple de Coricancha à Cuzco où était résumé tout le panthéon Inca, une représentation montrait près de l’arbre cosmique 7 yeux nommés “les yeux de toutes choses”. Lehmann-Nietzsche pense qu’il s’agit à la fois de la constellation des Pléiades dont les étoiles visibles de la Terre sont au nombre de 7, et sans doute - mais ne serait-ce pas tout un ? - des yeux de la divinité ouranienne Viracocha, la divinité suprême. Il se trouve que les pléiades ne sont pas seulement honorées par le
patrimoine oral des incas, mais aussi de bien d’autres peuples, ce qui peut paraître étonnant pour un groupe d’étoiles aussi discret dans nos cieux. Si en Amérique du sud, en outre de ce qui vient d'être énoncé, on attribue l’introduction de la pomme terre “à des messagers venant des Plaïades”, (messagers : “angelos” en grec, “mala’him” en hébreu), en Asie on les considère comme étant à l'origine de la culture du riz. Sur ces deux continents pourtant fort éloignés, ainsi que chez les berbères marocains, les pléiades sont associées à la notion de paradis, d'origine de la sagesse, de surveillance et de guidance des actions humaines. Des légendes péruviennes antérieures à la période incaïque en font des étoiles habitées par des dieux venant régulièrement rendre visite aux habitants du lieu. Les Hopis lui donnent un nom qui se traduit par “maison des ancêtres”. Les Navajos également les considèrent comme à l'origine de leur peuple. Remarquons en passant pour le lecteur averti que cet amas pléiadien, pour nous, se lève, à l’Orient. Des textes chinois datant de 2357 av JC en font les sept sœurs de l’Industrie. Pour les grecs, elles sont les 7 filles d’Atlas, lui-même fortement lié à Aklan (l’Atlantide) qui rappelons le, a été la terre toute entière à une époque, mais elle n’a été gouvernée qu’à un petit noyau, qu’à une petite parcelle de cette planète. C’est peut être pourquoi les grecs ont orientés nombre de leurs temples sur les levers et couchers des pléiades dont l’étoile la plus brillante se nomme alcyone, nom que les Cousteau père et fils ont choisi pour baptiser l’un de leur bateaux. Au Japon, la fête du 1er mai était à l’origine célébrée en l’honneur des pléiades (date de la sortie de Vers la Société du sens en 2021). Les Samoans du Pacifique sud possédaient un oiseau sacré dit “oiseau des pléiades". En 1881, dans un article paru dans “Nature Magazine”, Haliburton remarquait que ces étoiles semblent être “le soleil central des religions, des calendriers, des mythes, des traditions et du symbolisme des temps anciens”. Agnès Clerc, en 1907, les signalait comme point de rencontre céleste de la mythologie et de la science. Il n’est pas jusqu'à la Bible qui signale l’Eternel comme “Déployeur des ciels” lui seul, routier des tertres de la mer ; faiseur de l’Ourse, d’Orion, des Pléiades et des chambres du Teïmân” (Job 9 : 8-9) puis en Job 38 : 31 à 33 : ”As-tu lié les banderoles de la Pléiade ? Ou dénoué les drisses d’orion ? Fais-tu sortir à temps les constellations ? Réconfortes-tu l’Ourse avec ses fils ? Pénètres-tu les lois des ciels ? Mets-tu leur influence sur la terre ? Ces versets ont ceci de remarquable qu’ils associent les Pleiades à deux autres régions spatiales abondamment citées par les traditions orales, celtiques notamment, pour être également des sources de “colonisations civilisatrices” abritant des mondes d’où sont venus des “Dieux.”
On peut aussi observer que le prophète Zacharie parle des 7 yeux de l’Eternel qui surveillent tous les peuples de la Terre. On pourrait ajouter que 7, est en hébreu, le nombre de la lettre “zayinn” qui a pour équivalence la constellation des Gémeaux, limitrophe du taureau abritant les pléiades d’une part ; et d’autre part incarnant symboliquement la dualité initiale (androgynat) que le “7 pléiadien" incarne quant à lui, dans sa phase accomplie, réalisée.
Cette très ancienne connaissance que les Incas ont apparemment reprise aux peuples antérieurs qu'ils ont conquis, et qui se retrouve dans la Bible et ailleurs, semble bien évoquer une image plus précise de ce que sont en réalité, “les divinités”des peuples antiques. Actuellement certains de nos visiteurs ouraniens (célestes) déclarent venir des Pléiades, ce que je ne peux pas vérifier pour le moment.
Celles-ci sont indubitablement liées au 7, qui est le nombre de l’Homme parfait, c'est-à dire de l’Homme parfaitement réalisé. Il est donc, on le comprend aisément, le nombre de l’Andorgyne hermétique (de Hermès) comme il est celui des jumeaux mythiques aux Amériques et en Afrique. Car il apparait bien que cet Androgyne et ces jumeaux ne font qu’un comme ils ne font qu’un avec la constellation des gémeaux gouvernée par la planète Mercure-Hermès. Il enseigne que la dualité qui compose toute chose dans l’univers a pour effet, quand elle est maîtrisée, de pouvoir agir dans le 7 : dans la totalité des paramètres cosmiques, de la lumière, de la matière.
Si le nombre 7 est bien universellement le Principe d’une totalité, il l’est d’une totalité en mouvement : d’un dynamisme, d’une activité créatrice.
Enfin, ce 7 est encore le nombre symbolique de la planète Vénus, base relais pour les entités qui, venant de la mer du Cygne - pas très loin des pléiades - viennent de temps à autre enseigner les humains, et qui savent neutraliser l’environnement hostile de Venus, du moins tel que le voient les savants terriens.
C’est ce 7, pratiquement de même signification pour tous les peuples où il est toujours associé à une origine céleste et à des notions de sciences et de techniques, qui va être la base de départ de l’implantation de la Cathédrale par les architectes initiés, qui vont toutes proportions gardées “pénétrer les lois des ciels, mettre leur influence sur la Terre …”(Job 38 : 33) (1.1 L’Art Templier de Cathédrales - Celtisme et Tradition Universelle - Editions Jean-Michel Garnier 1993)
Il est une chose confusément formée, née avant le ciel et la terre. Muette et vide, elle est indépendante et inaltérable. Elle circule partout sans jamais se lasser. Elle doit être la mère de l’univers. Ne connaissant pas son nom, je le dénomme la Voie. Je m’efforce de l’appeler Grandeur. La grandeur implique l’expansion. L’expansion implique l’éloignement. L’éloignement exige le retour.
Lao Tse, Tao Te King Chine, 600 ans avant JC