Congratulations! Your support has been successfully sent to the author
Quand sa mémoire s'envole

Quand sa mémoire s'envole

Published Aug 1, 2024 Updated Aug 8, 2024 Poetry and Songs
time 2 min
0
Love
0
Solidarity
0
Wow
thumb 0 comments
lecture 52 readings
4
reactions

On Panodyssey, you can read up to 10 publications per month without being logged in. Enjoy9 articles to discover this month.

To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free! Log in

Quand sa mémoire s'envole

Confidence de plume - quelques mots d'amour, de nostalgie et d'impuissance face à ces mémoires qui s'enfuient

Quand sa mémoire s’endort, c’est une partie de moi qui s’efface…

Quand elle oublie mon prénom, je ne sais plus qui je suis vraiment.

 

Elle emporte avec elle des pans entiers de notre mémoire,

de nos secrets, de nos mystères.

 

Lui ai-je déjà dit “Je t’aime”?

et s’en souvient-elle, seulement?

 

Elle est de ces gens, rayonnants, solaires,

devenus phares dans l’obscurité,

parce qu’ils en savent, par coeur, toutes les nuances.

 

Mais sa lumière s’efface,

de crépuscule en crépuscule.

 

Et j’aimerais, juste un soir,

redevenir petite fille,

pour lui grimper sur les genoux.

 

Elle est si loin et moi,

je ne suis plus qu’une voix,

dans un étrange combiné.

 

Mais je ne veux pas qu’on me la prenne.

 

Oui, c’est la vie, me direz-vous.

 

Elle est encore là aujourd’hui, parmi les vivants,

sans cette part d’elle, déjà partie, existe-t'elle, encore, vraiment?

 

Alors, je lui téléphone, bien sûr,

en priant pour qu’un instant elle se souvienne,

et surtout qu’en raccrochant ce ne soit pas notre dernier appel.

 

Lentement, je la sens s’envoler,

sans pouvoir la retenir,

comme si les anges la réclamaient là-haut.

Comme si ce qu’est devenu notre monde,

lui déplaisait tellement,

qu’elle s’en désolidarisait.

 

Je maudis chacun des kilomètres,

qui m’éloigne de son sourire,

et de sa maison où j’ai tant de souvenirs.

 

Et je me maudis, encore, de ne pas sauter dans un train,

pour la serrer dans mes bras, encore une fois.

 

Mais mon corps m’abandonne parfois ;

ou peut-être est-ce mon courage qui se fait la maille...

 

Cette nuit, je ne veux plus être grande,

je veux redevenir gamine,

pour retrouver juste un peu,

mes couettes brunes,

et ses yeux malicieux.

Juliette

 

 

lecture 52 readings
thumb 0 comments
4
reactions

Comments (0)

You can support your favorite independent writers by donating to them

Prolong your journey in this universe Poetry and Songs
Un doigt seulement
Un doigt seulement

Un doigt seulementJ’ai posé sur tes lèvres un doigt de démesure

Jean-Christophe Mojard
1 min
Destinée
Destinée

DestinéeTu crois maîtriser ton destinQuand l...

C.lair.e
1 min
Le rayon blanc pâle
Le rayon blanc pâle

Le rayon blanc pâleLorsque la nuit viendra t'habiller de son voile

Jean-Christophe Mojard
1 min

donate You can support your favorite writers

promo

Download the Panodyssey mobile app