¡Felicidades! Tu apoyo al autor se ha enviado correctamente
Quand sa mémoire s'envole

Quand sa mémoire s'envole

Publicado el 1, ago., 2024 Actualizado 8, ago., 2024 Poetry and Songs
time 2 min
0
Me encanta
0
Solidaridad
0
Wow
thumb comentario
lecture leer
4
reacción

En Panodyssey, puedes leer hasta 30 publicaciones al mes sin iniciar sesión. Disfruta de 29 articles más para descubrir este mes.

Para obtener acceso ilimitado, inicia sesión o crea una cuenta haciendo clic a continuación, ¡es gratis! Inicar sesión

Quand sa mémoire s'envole

Confidence de plume - quelques mots d'amour, de nostalgie et d'impuissance face à ces mémoires qui s'enfuient

Quand sa mémoire s’endort, c’est une partie de moi qui s’efface…

Quand elle oublie mon prénom, je ne sais plus qui je suis vraiment.

 

Elle emporte avec elle des pans entiers de notre mémoire,

de nos secrets, de nos mystères.

 

Lui ai-je déjà dit “Je t’aime”?

et s’en souvient-elle, seulement?

 

Elle est de ces gens, rayonnants, solaires,

devenus phares dans l’obscurité,

parce qu’ils en savent, par coeur, toutes les nuances.

 

Mais sa lumière s’efface,

de crépuscule en crépuscule.

 

Et j’aimerais, juste un soir,

redevenir petite fille,

pour lui grimper sur les genoux.

 

Elle est si loin et moi,

je ne suis plus qu’une voix,

dans un étrange combiné.

 

Mais je ne veux pas qu’on me la prenne.

 

Oui, c’est la vie, me direz-vous.

 

Elle est encore là aujourd’hui, parmi les vivants,

sans cette part d’elle, déjà partie, existe-t'elle, encore, vraiment?

 

Alors, je lui téléphone, bien sûr,

en priant pour qu’un instant elle se souvienne,

et surtout qu’en raccrochant ce ne soit pas notre dernier appel.

 

Lentement, je la sens s’envoler,

sans pouvoir la retenir,

comme si les anges la réclamaient là-haut.

Comme si ce qu’est devenu notre monde,

lui déplaisait tellement,

qu’elle s’en désolidarisait.

 

Je maudis chacun des kilomètres,

qui m’éloigne de son sourire,

et de sa maison où j’ai tant de souvenirs.

 

Et je me maudis, encore, de ne pas sauter dans un train,

pour la serrer dans mes bras, encore une fois.

 

Mais mon corps m’abandonne parfois ;

ou peut-être est-ce mon courage qui se fait la maille...

 

Cette nuit, je ne veux plus être grande,

je veux redevenir gamine,

pour retrouver juste un peu,

mes couettes brunes,

et ses yeux malicieux.

Juliette

 

 

lecture 52 lecturas
thumb comentario
4
reacción

Comentario (0)

Puedes hacer una donación a tus escritores independientes favoritos para apoyarlos

Seguir descubriendo el universo Poetry and Songs
Lettre à Cyrano
Lettre à Cyrano

En réponse au post de Jean-Christophe Mojard dans son

Juliette Norel
1 min
Curiosités
Curiosités

De mon bureau, J'ouvre une fenêtre.

C.lair.e
1 min
SECTAIRE
SECTAIRE

Un mot qui s’échappe, une phrase qui s’envole, Un discours très construit, les gestes bien...

Cedric Simon
1 min

donate Puedes apoyar a tus escritores favoritos

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey