

DELIRE / PERSECUTION
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DELIRE / PERSECUTION
Délire
Persécution
Agir
Dans l’illusion
Bouillir
Irritation
Moisir
Aliénation
Choisir
Disparition
Disparition de l’être,
Se perdre, sans connaître
Qui l’on est et renaître,
Vivre dans le mal-être,
Partir et reparaître,
C’est un peu disparaître.
Connaître la paranoïa,
C’est loin d’être une féria,
C’est voir en chacun un paria,
C’est voir chaque fois des mafias,
C’est croire attirer les médias,
Là où, bien sûr, rien il n’y a.
Et aussi se sentir coupable,
Se croire souvent incapable,
Penser que l’on est détestable,
Avoir un quotidien instable,
Voir l’évidence malléable,
Cela n’est en rien agréable.
Le cerveau peut partir en vrille,
Parfois, quand le cœur verticille,
Souvent, quand les sentiments pillent
L’âme, qui, alors, s’éparpille.
Les fragments fortement oscillent,
Et c’est l’esprit qui se bousille.
L’impression de persécution,
C’est le délire et l’illusion,
C’est connaître l’irritation,
La fureur et l’aliénation,
C’est vouloir la disparition
De l’autre, et ce, sans concession.
Devenir soudain dangereux
Et rendre les siens malheureux,
Peut vous rendre bien miséreux
Et, guéri, peut-être ulcéreux,
Quand par un destin généreux
Fonctionnent des soins valeureux.
Regretter des paroles
Quand on n’en est pas responsable,
Quand la raison s’envole,
La folie, pour l’autre, est palpable.
Le médisant s’isole,
Le blessé le fait pardonnable.
Le médisant incompris
Par ceux qui le méconnaissent,
Parfois paye le prix
Que des relations jamais naissent.
Et très vite on le trie,
Sa sympathie vue à la baisse.
Le temps qu’il retrouve ses esprits,
La médisance est regrettée.
“Mon Dieu, qu’ai-je dit, qu’ai-je écrit,
à tous ceux que j’ai insultés ?”
Des messages d’excuse envoyés,
En retour, je reçois l’indulgence
Des personnes ayant oublié
Les mots envoyés de ma lance.
La lance du schizophrène,
Par ses mots dits d’un corps malade,
Qui aux siens même les assène,
Preuve que l’esprit se dégrade,
Que la raison reste malsaine,
Quand il semble sain de façade.
Handicap invisible,
Vie mentale pénible,
La fatigue est visible.
Les soins sont accessibles,
Le mal est corrigible.
Les délires s’éloignent,
Car le cerveau se soigne.
Et le destin s’empoigne.


Basty 1 day ago
Bravo Elmeh.
Des textes courageux... La poésie fait peut-être partie du travail vers un mieux-être et une meilleure compréhension. En tous cas, je pense qu'elle sait offrir un apaisement et un plaisir certains.
Je te souhaite une agréable journée ;-)