Niveaux de densité et expression informationnelle :

Matière ; molécule : information condensée et concrète. Elle priorise l’expression au niveau physique. Elle est en relation avec l’onde qui la relaye pour prétendre à diffuser une information potentielle.

Onde ; vibration : information diffuse et potentielle. Elle priorise l’expression au niveau psychique. Elle est en relation avec la matière qui la filtre pour prétendre à condenser une information concrète.

La matière est toujours couplée à l’onde dont elle est une manifestation concrète. L’onde est première et peut se suffire en tant qu’information. Lorsque l’information est condensée, c’est la matière qui prime, c’est une expression du domaine moléculaire. Lorsque l’information est diffuse, c’est l’onde qui prime, c’est une expression du domaine vibratoire.

La relation informationnelle se joue tant au niveau matériel qu’au niveau ondulatoire. Chaque relation informationnelle établit un rapport de prédominance, et des conditions d’expression se traduisant prioritairement sur le plan ondulatoire (psychique) ou sur le plan matériel (physique). Aussi bien que l’idée précède l’objet concret, l’onde (première et suffisante) exprime d’abord l’information de manière diffuse pour permettre ensuite l’expression condensée en matière. Toute expression de tout élément matériel ou mouvement ondulatoire peut se réguler, se modérer ou se transformer par l’apport d’une information signifiante en relation à l’élément ou au mouvement ciblé.

Exemple en réduction, dissipation ou éradication :

L’apport d’une information en opposition permet d’atténuer, voire éliminer, un élément ou un mouvement. Un apport moléculaire ou vibratoire est un apport informationnel.

Afin de diminuer un élément matériel, un apport moléculaire en opposition à cet élément peut être mis en relation. L’apport en opposition doit se présenter en quantité (ou pouvoir informationnel) supérieur à l’élément ciblé.

Afin de diminuer un mouvement ondulatoire, un apport vibratoire en opposition à ce mouvement peut être mis en relation. L’apport en opposition doit se présenter en puissance (ou pouvoir informationnel) supérieure au mouvement ciblé.

Cependant, un élément matériel peut aussi être diminué par un apport vibratoire, comme un mouvement ondulatoire peut être diminué par un apport moléculaire. En effet, la matière étant toujours couplée à l’onde qui la caractérise, il est évident que cette onde émise puisse directement affecter un autre mouvement ondulatoire, ou que la matière puisse directement être affectée par un mouvement ondulatoire qui perturberait son onde.

Un apport en opposition peut donc aussi bien se concevoir de façon moléculaire que vibratoire, autant vers une cible matérielle que vers une cible ondulatoire. Cet apport semble être prioritairement reçu et traité par sa forme équivalente, matière sur matière, et onde sur onde. Il en résulte une information transformée pour figurer le meilleur équilibre commun des composantes, selon le rapport de force établit par la dominance de pouvoir informationnel de l’une vis-à-vis de l’autre. Les répercussions de cette mécanique prennent toujours effet vers le niveau le plus dense que permet d’exprimer le nouvel ensemble informationnel. Une composante moléculaire insuffisante peut simplement être annihilée par une autre composante moléculaire en opposition. Une composante moléculaire insuffisante peut aussi être dématérialisée par une autre composante vibratoire en opposition. Il en est de même pour une composante vibratoire qui peut se voir transformée, condensée en matière ou non, par une composante vibratoire ou moléculaire opposée.

Relations, transformations et régulations :

L’équilibre onde/matière figure le point pivot de notre réalité concrète, ou du moins perçue comme telle. Chaque composante interagit avec son environnement. Le pouvoir informationnel mis en relation va alors perturber ou conforter un état existant. La relation informationnelle se joue à tous les niveaux de densité. Cependant, elle se comprend et s’établit, toujours en premier lieu, au travers du pouvoir et de la capacité d’un rayonnement vibratoire signifiant pour un élément donné. Ce que nous voyons, ce que nous considérons comme anéantissement ou disparition d’un côté et création ou apparition de l’autre, n’est que la mécanique continue de transformations caractérisant notre monde en mouvement. C’est ce que nous appelons la vie. La vie émerge de cet équilibre informationnel toujours renouvelé. C’est ce qui nous anime, ce qui régule notre état et la cohérence de notre monde.

Cet équilibre onde/matière conditionne l’existence telle que nous la connaissons, et il se développe naturellement en nous et tout autour. En pratique, nous pouvons l’exploiter de manière déterminée, orientée et ciblée, pour divers intérêts. Nous manipulons la matière et les ondes quotidiennement. Cependant, nous manipulons assez bien les réactions induites par effet de matière, et beaucoup moins bien les réactions induites par effet d’onde. Il semble alors opportun de pouvoir s’intéresser au potentiel d’action et de transformation que peut induire l’utilisation d’informations vibratoires. Partant de la matière, une information vibratoire est toujours liée à un support. Tant qu’il reste une infime trace de la molécule originelle, toute quantité de vibrations correspondantes s’y relie et en dépend. Pour exploiter une information vibratoire ‘pure’, sans son support matériel originel, nous pouvons considérer deux approches : éliminer la totalité du support sans perdre son information vibratoire ; ou créer et émettre une vibration identique à celle d’un support connu, indépendamment de celui-ci. Dans tous les cas, pour utiliser une information vibratoire ‘pure’, il convient de pouvoir la conserver, la manipuler, la transmettre, la canaliser, etc. Pour cela, il semble préférable, voire indispensable, de l’associer à un support compatible permettant de la véhiculer tout en maintenant sa stabilité, son intégrité. Alors, pour conserver et transmettre une information vibratoire indépendamment de son support originel, il faut envisager de la transférer vers un autre support compatible, dès lors qu’elle est extraite ou créée et émise. Un support compatible mais différent par nature du support matériel originel, c’est un milieu ‘vecteur’ capable d’héberger une information vibratoire autre que celle de son propre corps, sans dénaturer ni l’une ni l’autre. Ces supports sont identifiables et reconnus en leur capacité de transiter de l’information. L’eau et l’atmosphère en sont les exemples les plus évidents. L’eau à dominante moléculaire et à forte capacité d’intégration de formes vibratoires, et l’atmosphère à dominante vibratoire et à forte capacité d’intégration de formes moléculaires. L’eau comme milieu matériel très malléable, polyvalent et pouvant intégrer un large spectre d’informations vibratoires. L’atmosphère comme milieu ondulatoire très malléable, polyvalent et pouvant intégrer un large spectre d’informations moléculaires. Ces supports affichent une grande polyvalence en termes d’états, de compatibilité et d’acceptabilité de l’information. Ils semblent naturellement indiqués comme les principaux vecteurs d’information, reliant le monde particulaire et ondulatoire, capables de transiter au mieux toute information d’un milieu à l’autre.

L’information vibratoire relevant de la matière pourrait être dissociée du support matériel, pour être directement diffusée vers un milieu choisi et appliquée sur une cible réactive. Les réactions induites par effet d’onde pourraient changer notre perception des possibilités de transformation et de mutation de certains ensembles ou objets concrets nous intéressant. La matière exploitée au travers de son aspect vibratoire pourrait permettre des manipulations difficilement envisageables à ce jour. Cela rejoint un processus naturel continuellement à l’œuvre, mais le principe échappe encore en grande partie à notre maitrise. Il peut s’agir d’opérations de transformation, ou conversion, visant des éléments précis à remanier. Il peut aussi s’agir d’opérations de régulation plus globales, impliquant des milieux à contrôler (maintenir, apaiser ou exciter). La conduite volontaire d’une information vibratoire peut s’appliquer de façon ponctuelle ou durable. Dans tous les cas, l’impact sur les états de matière ainsi conditionnés est à observer dans l’ensemble d’un périmètre élargi. Tout état modifié, ou régulé, implique des interactions avec son environnement direct. Cela induit des conséquences sur tout un environnement qu’il convient de prendre en considération. Les répercussions de tels mouvements doivent s’inscrire dans la capacité d’un large milieu de vie à faire suivre un équilibre propice au maintien et au bon développement de la vie qu’il héberge.

Nous vivons un équilibre réajusté en permanence malgré nous. Nous ignorons en grande partie sa condition et sa puissance. Cet état d’équilibre informationnel est sensible à notre posture. Il est à considérer avec grande humilité. Nous devons l’envisager comme étant intimement lié à notre état de corps et d’esprit. Afin de vivre et développer au mieux un corps et un esprit sains, nous sommes invités à accompagner et exploiter harmonieusement cette notion essentielle d’information. Il est naturel de l’exploiter de façon contributive à un équilibre vertueux pour tous, en nous et tout autour.

A tous niveaux, nous existons en conséquence de relations informationnelles.

Basty - Relation informationnelle - Extrait du livre ‘esprit des jours’ - 2025 - www.etreconscient.com

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