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Hypothèse Réincarnation

Hypothèse Réincarnation

Published Mar 28, 2025 Updated Mar 28, 2025 Personal Development
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Hypothèse Réincarnation

Le cycle de l’âme en chair a son esprit.

A l’être humain, à l’humain de l’être.


Un regard du côté de la vie, au travers d’une existence plus large. La vie du moment comme un épisode entre les vies d’avant et d’après. La continuité d’une âme pour qui les vies se succèdent naturellement. Ici, l’exemple considère que cette âme apprécie particulièrement la vie humaine et s’affaire à vivre une série d’épisodes en chair, dans l’esprit de cet être. Durant notre vie actuelle, nous passons de jours en jours et d’années en années. Pour cette vie, le découpage des séquences peut encore s’élargir vers plus petit et plus grand. Mais, au-delà de ce cadre, une vie peut aussi être comprise comme une séquence ou un épisode d’un cycle plus vaste.

La mort à cette vie ne serait-elle pas vraiment une fin ?

Serions-nous à la fois la suite et le précédent de notre propre histoire ?

La question de la réincarnation peut se poser et nous pourrions servir ce mécanisme de façon importante.



Contexte


La réincarnation, c’est bien l’idée d’un retour en chair pour une nouvelle vie dans ce monde. Alors, un retour de qui ou de quoi ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? Qu’est-ce que ça change ? Ai-je le choix ?


Cette approche n’a peut-être pas réponse à tout. Cependant, l’hypothèse de la réincarnation n’est pas nouvelle, les questions associées se précisent et le sens des réponses apportées continue de préoccuper nombre d’entre nous. Effectivement, le sens de la vie individuelle et collective semble trouver différentes structures autour de ce thème. Nous touchons autant à des considérations spirituelles et philosophiques, que pratiques et opérationnelles. Quoi que l’on en pense, la question de la mort a toujours fortement influé sur la société, le comportement individuel et collectif. La mort, c’est aussi cet après vie et un éventuel retour à la tâche ici même. On s’accorde généralement à dire qu’il y a tant à faire et à voir, qu’une seule vie ne suffit pas pour parcourir le monde terrestre. Alors, la réincarnation est une solution de continuité. Elle permettrait une foule de possibilités plus ou moins vertueuses et arrangeantes. Finalement, cela peut être une opportunité mais, à bien y réfléchir, pas nécessairement.


Par manque de preuves concrètes, le principe même de la réincarnation est incertain. Bien que l’histoire des hommes ait toujours cultivé cette thématique et proposé quelques indices individuels ou collectifs, l’incertitude reste bien en place. A croire que l’incertitude a son rôle à jouer. En tous cas, l’histoire continue et cela nous laisse une grande liberté d’imagination. Nous pouvons aisément aménager le concept de réincarnation à nos envies et nos avantages du moment, et nous ne nous en privons pas. De multiples modèles, tous autant intéressants les uns que les autres, voient le jour et s’entretiennent au gré des saisons. Toutefois, les histoires que l’on raconte peuvent être pleines de vertus comme d’erreurs bien dommageables.


La réincarnation nous parle de cycles. Pour moi, les cycles expriment un mouvement, et J’ai tendance à concevoir le mouvement comme une évolution perpétuelle. Il s’agit de tendre vers un équilibre sans cesse remis en question. Pour cela, le mouvement n’est jamais le même, jamais conservé, toujours évolutif, toujours transformé, toujours réinventé. Mais des cycles successifs peuvent donc être évolutifs de diverses manières. Il me semble important d’envisager la réincarnation comme un cycle qui puisse permettre une meilleure évolution, d’autant plus que ses enjeux seront pris en conscience. Se donner les moyens d’une réflexion et d’une bonne compréhension d’un point de vue énergétique et informationnel, cela fait partie de la prise de conscience.



Réincarnation et vie en substance


Sur quelles bases pourrions-nous appuyer ce concept de réincarnation ? Une succession de séquences vie-mort peut suffire à intercaler le mot « réincarnation » entre deux. Mais la vie est-elle alors dépendante de notre corps ? La vie est-elle vraiment interrompue par la mort ? De la même manière, le retour en chair définit-il la vie ou est-il une simple transformation d’un état continu ? En tout état de cause, il me semble que la réincarnation n’implique rien d’autre que ce que l’on comprend par un cycle de vie.


La vie, c’est une histoire qui se construit entre naissance et mort. Elle se joue en un temps et un espace qui lui sont propres. Elle englobe un ensemble d’évènements, d’activités, de transformations mis en forme vers la meilleure relation évolutive d’un tout. Un tout dans lequel la vie trouve matière à se développer et créer son monde. La vie permet l’expression la plus harmonieuse d’un organisme dans un milieu qu’il intègre comme son monde. Mais la vie et le monde d’un organisme physique vieillissent. Ils s’usent. La matière est instable et bouge beaucoup. Plus la vie s’agite et plus il devient illusoire de conserver la matière en forme.

Heureusement, la réincarnation compense cela. Elle nous permet de reprendre forme. La réincarnation, c’est quand l’histoire continue pour ne faire de la vie qu’un épisode. Plusieurs vies se déroulent les unes après les autres, une vie se rattachant à la précédente et précisant le scénario de la suivante. Ainsi, le problème de la conservation de la matière n’en est plus un. Le plus simple est de relancer un cycle complet de mise en forme d’un nouveau corps tout beau et tout neuf, lorsque le vieux a fait son temps ou qu’il ne convient plus. Les vies s’enchainent comme des séquences d’une existence plus grande.

Dès lors, c’est cette existence plus grande qu’il convient de regarder. Elle est notre pleine histoire qui ne se cantonne plus au seul épisode en cours. Cependant, Chaque nouvel épisode semble ne pas agiter le même personnage. Chaque vie semble s’organiser comme un passage unique, sans aucun souvenir d’un soi-disant précédent. Il règne comme un climat de doute sur la réalité d’une seule et même existence continue, de ma propre personne… Le supposé lien entre la petite et la grande histoire pose question.

La vie qui est la nôtre actuellement est une expression momentanée permettant une expérience particulière de ce que nous sommes. Cette vie est conditionnée à un certain cadre et une certaine organisation nécessitant une forme de type corps-esprit. Au-delà de cela, je rattache ce que nous sommes réellement à une existence faisant état de l’être essentiel qui s’exprime. Cette existence s’envisage par la présence de l’âme qui habite toute forme. C’est la continuité d’un être unique toujours là, en tout état. C’est ce qui fait une vie particulière, mais qui contient et permet beaucoup plus en termes de possibles à vivre auxquels chacun peut prétendre. C’est le cœur de la vie sous toutes ses formes. L’existence continue de l’âme nous permet alors des cycles de vie évolutifs et successifs, de vie en vie, en usage flagrant de réincarnation.

Nous serions donc une âme capable de s’exprimer en adéquation avec un contexte particulier, le temps d’une vie matérielle figurant corps et esprit. Cette expression ne serait que partielle pour correspondre au mieux aux conditions du milieu investi. L’âme perdurerait au-delà de la vie en chair. L’existence de l’âme comme totalité de l’être éternel, et le corps comme projection partielle et momentanée de l’être. Un cycle de vies successives permettrait d’expérimenter un retour dans la forme humaine, sous de nouvelles conditions. A chaque vie, l’expérience serait au mieux ajustée, en fonction d’éléments externes se rapportant au milieu de vie et d’éléments internes inhérents aux capacités cumulées de notre âme. La succession de vies en chair se comprend alors ainsi. C’est une réincarnation périodique d’un même être s’adaptant et répondant à un contexte environnemental différent. Ce principe est donc soumis à l’évolution d’un être et de son environnement à mettre en concordance.


Alors, la vie consiste à réincarner un être. Cet être s’explique par une âme, et l’incarnation corps-esprit n’en est qu’une parcelle. L’âme seule est complète. Etant incarnée, l’âme est toujours entière, mais elle exprime une vie corps-esprit n’exposant que certains aspects particuliers. Le fait de la réincarnation multiplie des vies pour un être qui se trouve à expérimenter une nouvelle partie de lui-même, en relation à un nouveau contexte. L’être entier et son environnement évoluent au travers de leurs échanges, vers des possibles toujours renouvelés. Tout ça évidemment sans savoir où et pourquoi cela a commencé, dans quel but et s’il y a une fin ou non.



Penser la réincarnation en conscience


Si l’on accepte le principe du cycle de réincarnations, il est utile de savoir comment il s’organise et ce qu’il peut induire.

Faisons état de la vie d’un corps sous une forme matérielle pour aborder des expériences relationnelles particulières, et de l’existence d’une âme immatérielle informée pour réunir la connaissance globale comme substance de l’être.

Chaque épisode de vie permet une prise de contact remarquablement active avec son environnement. Cette relation nous permet d’interagir et créer en intervenant directement sur la forme physique de l’existant. Cette interface relationnelle requiert une certaine spécialisation. Nous intervenons dans une vie physique avec la meilleure part de nous-même étant capable de présenter une résonance suffisante avec le milieu de vie considéré. Cela suppose une exploitation sélective des qualités qui sont celles de l’ensemble de notre être. C’est un bel exemple d’optimisation de nos moyens mis en cohérence avec un contexte particulier. Pourtant, cela nous éloigne aussi quelque peu de la réalité globale de notre être que l’on pourrait mieux envisager au regard de ses capacités, ses savoirs et connaissances d’ensemble.

Cet ensemble, c’est donc l’âme qui l’établit et le désigne. Nous ne parlons plus ici d’une forme physique ou d’expression matérielle, mais d’un tout énergétique et d’informations cohérentes unifiées en une entité perceptible comme distincte et autonome. L’âme représente la totalité informationnelle de chaque être. Il s’agit aussi bien d’informations exprimées ou non exprimées. Cette âme permet donc beaucoup de sous-ensembles particuliers à même de répondre aux conditions variées de multiples vies à explorer. Chaque expérience de vie nourrit l’être entier et incrémente l’âme du point de vue informationnel.

Alors, les épisodes de vie informent un être dont le parcours d’existence s’étend bien au-delà de la séquence en cours. Chaque vie véhicule un contenu formé de nos actes au quotidien. Depuis la vie que nous déployons actuellement, il est difficile d’accéder à notre réalité globale. Le souvenir et la conscience concrète de cette entité complète ne sont pas à l’ordre du jour. La nécessité immédiate est d’exprimer uniquement le sous-ensemble qui fait pleinement sens en ce lieu et cet instant. Pour autant, ce qui est exprimé maintenant est essentiellement relié à l’âme et son parcours jusqu’alors. Les possibilités d’expression d’aujourd’hui sont conditionnées par les capacités acquises durant les épisodes précédents. C’est aussi présentement que nous cultivons la connaissance et enrichissons le savoir qui permettra les possibles des scénarios à suivre. Les séquences de notre existence sont reliées en termes de champ de capacités et de champ des possibles. C’est l’histoire d’un passé et d’un futur bien signifiants, indissociables de chaque instant présent quel qu’en soit le décorum spatio-temporel. Cet instant présent est toujours un parfait milieu, exprimé entre une condition de capacité acquise au passé et une condition de possible réalisation au futur. Nous percevons plus facilement les objets simples et lents ou figés, que les objets complexes et rapides ou versatiles. Ainsi, le capital passé semble être mieux observable que le potentiel futur, comme la concrète vie matérielle d’un corps semble mieux palpable que l’illusoire existence d’une âme. A notre niveau et dans notre condition actuelle, nous pouvons rapprocher ces données pour comprendre la matière comme passé (capacité consciente et définie), et l’information éthérée comme futur (potentiel inconscient et indéfini). Le passé est condensé et fermé. Le futur est diffus et ouvert. Au milieu vit le présent.

Cet abrégé espace-temps fait sens avec notre perception de la réincarnation figurant un précédent et une suite. Voir le passé et voir le futur, c’est aussi de plus en plus délicat au fur et à mesure que l’on s’éloigne du milieu présent. Pour élargir sa vision, il faut s’éloigner du point de ralliement et partir à l’exploration d’un côté ou de l’autre. Certains état modifiés de conscience permettent de lire un passé ou un futur qui sortent du cadre vécu. Mais ces approches restent très subjectives. Nous privilégions souvent une fouille du passé nous permettant d’aménager la certitude de nos actes, plutôt qu’une découverte éclairée du futur nous renvoyant à l’incertitude de nos choix. Mais que l’individu intéressé puisse s’aménager un aperçu élargi ou pas, peu importe pour le cycle qui se déploie quand même. Ce sont des vies passées dont le contenu expérimenté est à optimiser en fonction de vies futures dont les possibles à découvrir sont à choisir, et vice versa. Tout se joue ici et maintenant, au présent. Sans plus d’investigations, cette dynamique nous semble s’opérer à l’aveugle, sous contrôle d’un Dieu hasardeux qui agirait à notre insu sans aucune gêne. Afin de mieux digérer l’affaire, on peut comprendre qu’il devienne acceptable de romancer un peu la fatalité révolue et le destin à venir. Cependant, la réalité d’une âme n’est ni hasardeuse ni négociable. Il en va de même de la responsabilité de l’être qui reste souverain vis-à-vis de son âme, sans qu’il soit question de délégation de pouvoir à quelques divinités externes.

Pour qui le souhaite, nous sommes en mesure de véritablement explorer le passé et le futur. Ce n’est pas simple, ce n’est pas nécessairement l’envie et le besoin de tout le monde, mais cela peut aider à mieux positionner ses choix présents en pleine responsabilité. Sans aller trop loin, il est plus simplement envisageable de comprendre et vivre pleinement l’instant présent. Ceci est accessible à tous, ce ne doit pas être considéré comme une option, c’est une nécessité au bon développement de notre condition naturelle. Il s’agit simplement de se positionner par soi-même, au regard de ses actes et de ses choix continus. C’est une responsabilité qui construit l’individu lui-même et se distribue aussi vers la collectivité qui y est associée. Dans tous les cas, que l’on soit explorateur du grand large ou vivant de l’instant, que notre histoire soit visible ou invisible, la réalité de l’instant vécu est toujours pleinement connue de l’âme. Cette réalité en est même sa structure, son identité propre. Alors, au-delà du fait d’y accéder ou non, il est primordial de s’y relier pour l’accompagner dans son monde qui préside le nôtre. Se relier à son âme, c’est lui donner la priorité pour guider la juste position quant à nos agissements, au milieu de notre champ de capacités et du champ des possibles. C’est une attitude naturelle dont nous avons la connaissance innée en âme et conscience. Cette âme est au cœur de chaque organisme. Se tourner vers son cœur et s’en remettre ici est la posture à rejoindre. L’âme se fait alors entendre par le ressenti. C’est la joie ou la peine, c’est le confort ou l’inconfort, la facilité ou la difficulté, etc. Même si parfois on aurait préféré ressentir autre chose ou autrement, le premier ressenti de l’âme nous parle naturellement du meilleur présent à bâtir qui nous soit offert. Le cœur est sincère. Autant nous sommes aveugles à l’invisible, autant le cœur est aveugle à l’administration commerciale de l’humain.


Les conséquences de la réincarnation ressemblent à celles d’une journée. Nous mettons en œuvre une nouvelle vie entre celle d’avant et celle d’après, comme nous mettons en œuvre une nouvelle journée entre celle d’avant et celle d’après. Au petit matin, il faut bien faire avec les actes de la veille, tant physiquement que moralement. Puis, cette journée se déroule en ajustant ce avec quoi nous devrons faire le lendemain, en fonction des moyens qui nous sont offerts et des mouvements que nous privilégions. Ça ne semble pas être un travail que l’on force et qui s’apprend en théorie. C’est une attitude personnelle, une écoute de chaque instant. Cela passe par quelques fondamentaux comme l’humilité, la responsabilité, la reconnaissance, la confiance, l’attention, la patience… et toujours depuis le cœur. En faisant ce parallèle entre nos journées et nos vies successives, le principe s’envisage en conscience. Cela nous implique forcément dans la meilleure réalisation que l’on peut souhaiter pour soi, quel qu’en soit la réelle finalité.


Se faire du bien à l’intérieur de cette vie, le temps d’une journée, pourrait donc bien se propager plus largement à l’existence. Mais nous en savons peu sur cette existence. Après quelques pistes pensées en conscience, qu’en est-il de la mécanique mise en pratique. Comment concevoir et observer le phénomène depuis ici ? Sachant regarder une suite journalière tant bien que mal, pouvons-nous aussi observer plus loin la logique d’une suite de vies ? C’est tout l’intérêt de l’hypothèse réincarnation.



L’hypothèse réincarnation, c’est quoi ?


L’hypothèse réincarnation, c’est de considérer cette mécanique cyclique de vies épisodiques au sein d’une histoire plus grande avec ses tenants et aboutissants. Nous parlons ici de continuité de l’information contactée, d’expériences et savoirs intégrés.


La réincarnation est un point pivot de l’instant présent, dans un cadre spatio-temporel basé sur l’unité de vie d’un humain corps-âme-esprit. Une vie se terminant, notre âme se détache du corps physique. Cette âme se présente sous forme de « pure énergie » immatérielle. Elle est toujours en relation à son environnement, mais dans un monde invisible et peu accessible depuis notre densité matérielle. Ce monde se dévoile à un niveau subtil d’informations vibratoires. L’âme tisse des liens vibratoires avec les ensembles informationnels cohérents faisant sens avec elle. Elle relie les meilleures opportunités établissant une forte résonance. Au vu de la condition de notre âme, ses affinités se dirigent naturellement vers un paquet énergétique qui n’est autre que le substrat fécond proposé par ses futurs parents. Si l’information potentiellement partagée entre le substrat proposé et l’âme éthérée est suffisante, alors le pacte se renforce. L’âme se dédie à cette relation, elle s’installe pour développer un petit d’homme, et l’histoire se poursuit. Depuis le sein d’une mère jusqu’à l’immensité du cosmos, une vie d’humain se développe en allant révéler son for intérieur.

Chacun connait alors cette vie en chair et l’explore à sa façon. Mais le contenu plus ou moins agité de cette aventure n’est donc pas anodin ni aléatoire. Au cours de chaque vie, notre âme ajuste son contenu informationnel en fonction des relations expérimentées. Sa connaissance, ses capacités et ses savoirs évoluent à chaque expérience. La raison d’être de notre parcours, nos possibilités et nos occasions dépendent essentiellement de l’aventure précédente. Puis, ce que nous en faisons, ce que nous actons et cultivons fera la raison de l’aventure suivante. C’est un cycle qu’il convient d’observer avec justesse. Il y va de notre évolution individuelle et collective, de notre progression ou de notre régression, de notre malheur ou notre bonheur.

Pour un chemin le plus agréable et le mieux adapté, il semble évident de suivre son âme. C’est elle qui nous connait véritablement. Suivre son âme, cela signifie l’accompagner dans le sens de son mouvement naturel et ne pas se mettre en opposition. Nous nous trouvons maintenant dans la contrainte physique, la dualité, les pressions sociales et environnementales de la matière. Mais l’âme sait et connait intrinsèquement le sens de développement de notre être énergétique et informationnel. Cette âme se concentre toujours au milieu, au cœur. Accompagner le meilleur chemin, cela passe par l’écoute intuitive et le ressenti du cœur en premier lieu. Le cœur comme guide. Nous n’avons pas concrètement conscience de la globalité de notre existence passée et de ses potentiels futurs. Cependant, le cœur réuni l’information de notre histoire complète, et il sait tout cela, il y a accès. Le cœur oriente chaque évènement en fonction de la totalité de notre être informationnel. Peu importe que cela nous paraisse conscient ou pas, il a sa raison d’être qui est la nôtre entièrement, la vérité de notre condition d’existence. Le cœur oriente simplement l’évidente affinité en nous de tout ce qui nous touche. Ses perceptions se ressentent et ceux qui acceptent de l’écouter en font la meilleure expérience. Tout le monde en fait l’expérience à un moment ou un autre. C’est simplement ce sentiment de bon ou mauvais, de confort ou d’inconfort, d’aisance ou de contrainte, de facilité ou de difficulté, de joie ou de peine, de grandeur ou de petitesse, de force ou de faiblesse, etc. C’est juste ce ressenti qui précède toute analyse ou action. L’attention portée à ces perceptions doit être entendue comme une priorité, et cette sensibilité est à cultiver. C’est ainsi que nous avons un premier choix à faire quant à la raison d’être de notre existence au sein de notre environnement. Soit exposer sa devanture essentielle à cœur ouvert, soit mépriser cette relation au risque de s’enfermer au cachot de l’ignorance et du refoulement. J’opte pour un cœur ouvert et souverain. Ceci dit, je crois aussi que c’est le choix le plus simple tellement il me semble complètement illusoire de prétendre à pouvoir faire autrement. Une autre option est seulement une erreur que le cosmos réajustera d’une manière ou d’une autre. Par évidence ou en souffrance ?


Et puis, ceci dit et répété, ce n’est pas tout. Voyons encore comment organiser et observer plus nettement le phénomène dans l’hypothèse réincarnation. Il y a les préoccupations individuelles, mais il y a aussi plus grand. Notre individu n’a que peu de sens et d’espoir à se vivre tel un égo détaché du collectif et se suffisant à lui-même. Nous sommes intimement intriqués au collectif. Il est tout autant primordial de s’inscrire dans la dynamique collective que de passer par son cœur d’individu. Cet élément de compréhension me parait fondamental. La collectivité humaine a aussi son épisode précédent, sa vie actuelle et son épisode à venir. La continuité générationnelle de l’individu s’inscrit dans la continuité générationnelle du collectif, et vice-versa. C’est une clé et peut-être la clé de l’hypothèse réincarnation par les temps qui courent. Comment les temps courent-ils ?

Une âme se rattache à une graine Maman-Papa en vue d’un nouvel épisode. Un individu nait. Il grandit, il vit, il vieillit, il meurt. L’âme se détache… et l’âme se rattache… ainsi de suite. En pratique, le schéma global est plein de sens et c’est tout le sens de la génération. Un peu de maths… Du point de vue de l’individu humain du jour, comptez environ trois générations par siècle. Cela signifie que lorsque l’âme d’un arrière-grand-parent se détache, c’est une âme qui se rattache à une graine. Autrement dit, lorsque vous naissez, vous arrivez avec l’âme d’un arrière-grand-pépé ou d’une arrière-grand-mémé ! Attention, vous n’arrivez pas forcément à la place de « votre propre arrière-grand-parent » comme le laissent imaginer quelques discours karmiques prônant des lignées ancestrales personnelles et familiales. Non, le cosmos n’a pas de patrimoine notarié. Le cosmos est une grande famille regroupant toutes ses composantes par le seul effet de résonance que chaque élément peut présenter avec d’autres, en un lieu et un moment donnés. Les combinaisons sont infinies et se réorganisent à chaque instant. Rien n’est définitivement lié en particulier, mais tout rapprochement particulier est permis à chaque transition. L’âme est issue de la collectivité et elle se relie par affinités.

Un nouveau petit d’homme incarne l’âme d’un être humain qui vient de décéder assez récemment et qui reprend un cycle de vie en chair. Cet être a donc un passé bien plus étendu que nous pouvons le penser. Son histoire précédente comptera beaucoup dans le parcours qui s’ouvre à lui. Ses qualités ne découlent pas nécessairement de ses parents par des liens familiaux de sang comme on voudrait l’entendre, pourtant elles font forcément échos à leur nature et leur potentiel énergétique. En fait, même s’il est utile d’aborder le mécanisme depuis l’individu, ce qui importe plus grandement est effectivement de le voir fonctionner dans l’ensemble d’une collectivité. Il faut comprendre que chaque participant arrive dans une nouvelle époque avec une vieille histoire. On peut aussi dire : un nouvel espace-temps avec de vieux réflexes. Cette situation est pareille pour tous, et cela peut rapidement créer un effet de groupe en termes d’objectifs et de comportements plus ou moins adéquats face à la situation et aux moyens actuels. Il devient envisageable que nous puissions réagir en fonction d’émotions et de réflexes vécus précédemment, et non pas en fonction de la réalité des évènements et des possibilités présents.

Considérons, comme expliqué ci-dessus, que la naissance d’une personne corresponde en moyenne à la fin de vie de quelqu’un d’autre de la génération de ses arrière-grands-parents. Nous avons un nouveau cycle qui prend place avec un décalage d’environ quatre-vingt-dix ans. De manière inconsciente, cette personne est informée par une mémoire toute fraiche d’il y a quatre-vingt-dix ans. A ses trente ans, cette personne vit en correspondance avec la mémoire de l’arrière-grand-parent lors de ses trente ans.


Pour exemple :


Né en 1950, je remplace une Mémé décédée il y a peu à l’âge de 90 ans. En 1980, j’ai 30 ans et je suis en partie conditionné par mon époque actuelle, mais aussi par des mémoires inconscientes datant des années 1890.


Né en 2000, je remplace un Pépé décédé il y a peu à l’âge de 90 ans. En 2030, j’aurai 30 ans et je serai en partie conditionné par l’époque du moment, mais aussi par des mémoires inconscientes datant des années 1940.


Bien évidemment, il convient de pondérer les dates. Chaque cas est aussi particulier, et quelques exceptions viennent confirmer la règle. Toutefois, le cas général du système peut s’expliquer ainsi, même si diverses variations ont tendance à lisser l’effet de répétition en le diluant dans le temps et l’espace plutôt que de le concentrer. Ne soyez pas rigide à une année fixe. Comprenez qu’il s’agit d’époques et de périodes à réajuster. Tout le monde ne meurt pas au même âge. Il y a aussi des périodes de l’histoire qui regroupent plus ou moins de morts anticipées. Prêtez-vous à une observation globale et large avec un peu de souplesse dans le temps et l’espace. Vous risquez alors de constater quelques faits, quelques similitudes ou comportements assez orientés en fonction de l’époque vécue collectivement trois générations auparavant. Il y a matière à travailler pour les historiens. Le comportement individuel et collectif peut s’observer dans le sens d’une mémoire passée ou bien en réaction opposée. Cependant, les indices, venant déclencher les évènements, restent assez marquants. Les faits du moment présent sont alors nettement colorés par un passé invisible ou inconscient, mais bien significatif et impactant. L’histoire individuelle et collective se propose sous un nouveau jour.

Nous avions déjà le discours des psy qui nous mettent en garde quant à l’opposition ou la reproduction systématique vis-à-vis des déviances de nos parents transmises par la contrainte éducative. Voilà que je vous propose maintenant d’y rajouter l’opposition ou la reproduction systématique du vécu de nos arrière-grands-parents, transmis par la mémoire de l’âme. Certains pourront légitimement penser que ça commence à faire beaucoup. Mais, ainsi va l’information, de transformations en transformations.

Les notions d’opposition et de reproduction sont à conscientiser pour ne pas s’y piéger. Il ne s’agit pas de valider une fatalité commune vouée à évoluer au gré de quelques coups de vents divins ou diaboliques venant d’un pouvoir supérieur hors d’atteinte. Non, l’acte d’opposition ou de reproduction ainsi que les coups de vents divins ou diaboliques sont souvent les nôtres. Tout ceci, au même titre que toute connaissance, doit mener à une prise en conscience, au savoir, à la responsabilité de son être, à l’apprentissage, au savoir-faire. Peut-être faut-il faire valoir son pouvoir de faire différemment, être en mesure de se positionner et assumer sa capacité à choisir. Il n’est pas question de décider des possibilités offertes dans l’instant par le scénariste, mais il est assurément toujours possible de choisir une orientation à moduler jour après jour. C’est ce que permet un principe inaliénable qu’est le libre arbitre. C’est par nos choix que nous créons la destination que l’on souhaite comme port d’attache. Nous avons le choix de valider ou non la fatalité, nous avons le choix de cultiver ou non certaines mémoires et certains modèles dégradants, et nous avons le choix de cultiver ou non certaines mémoires et certains modèles vertueux. Le choix collectif et son mouvement imposant n’existent que par la somme des choix individuels. Cependant, la résultante collective prend des formes surprenantes allant bien au-delà de la simple somme des individus. L’effet peut impacter de façon bénéfique comme néfaste. Nous voyons plus facilement les mécanismes collectifs que leurs équivalents individuels. Alors, il est intéressant d’observer un comportement ou un évènement de groupe pour comprendre que nous sommes probablement impliqués personnellement. Il est important de savoir sa part de contribution en toute chose et de savoir faire ses choix en responsabilité pour soi et pour plus grand.

La réincarnation est un des cycles qui régit la vie et favorise la réémergence de mémoires de manière importante. Les mémoires représentent des situations passées ayant acté un rapport informationnel figé. Cependant, leur réémergence propose de saisir l’expérience pour mieux orienter le mouvement de situations similaires. Elles s’inscrivent dans un processus d’évolution qui est à écrire mot à mot, à chaque instant. Ce sont ces mots qui forment les phrases pour la suite de l’histoire.



Et après ?


A un certain âge, nous sommes en mesure de pouvoir faire le point sur les épisodes passés, les cycles renouvelés et leur évolution plus ou moins favorable. « Un certain âge », c’est valable dans notre vie personnelle en référence à différents cycles que chacun peut observer, mais aussi à la mesure de l’histoire collective humaine. Le phénomène n’est pas nouveau, nous parlons bien de cycles, et pourtant certains épisodes ne semblent pas réellement évoluer positivement. Quelle question doit-on se poser ?


Finalement, peu importe la question qui fait sens pour vous sur le sujet. Posez-vous-la simplement. D’autres suivront certainement. Les questions que l’on se pose forment un chemin. Parfois, ce chemin est sans issue et il faut reprendre au carrefour précédent. Parfois, le parcours est un trajet unique et sans escale vers la bonne destination. Quel que soit le chemin ou l’heure d’arrivée, nous nous croisons et finissons évidemment par tous nous retrouver au même port d’attache. Nous ne décidons pas individuellement du point de départ et du point d’arrivée. Néanmoins, c’est bien nous qui choisissons le parcours. Alors, sur ce chemin, j’espère que l’hypothèse réincarnation puisse vous donner quelques repères et appuis. L’hypothèse réincarnation, c’est un cycle de l’âme humaine, c’est la résurgence de mémoires générationnelles au niveau individuel et collectif, ce sont les effets de ces mémoires et notre rôle dans leur destinée, c’est la vie de notre monde vibratoire et informationnel intime, les liens qui nous unissent à notre propre histoire et celle du collectif. Les cycles existent et existeront toujours. Ils assurent un rôle régulateur dans le vaste cosmos vivant. Ils s’ajustent aux conditions d’un univers, souvent en réponse à l’agitation des influenceurs les plus impactants. Le cycle de nos mémoires fait partie des éléments sur lesquels nous intervenons, et nous devons en assumer la responsabilité. Il est donc utile de savoir ce qu’il en est fait, car c’est aussi ce que nous en faisons effectivement. Tout le monde n’en a pas le même besoin de compréhension et il revient à chacun de voir ce qui lui est nécessaire de creuser ou pas. Cependant, à ce jour, il me semble indispensable que nous soyons tous en mesure d’observer certaines réalités (ou hypothèses). Il y va du bon usage et du bon accompagnement de la dynamique du monde que nous vivons collectivement.


Dans son univers, l’humain fait preuve de capacités importantes au regard de son environnement qu’il semble dominer. Pourtant, il est lui-même partie intégrante d’un ensemble dans lequel ses capacités sont régies par la grande mécanique d’un équilibre qui le dépasse. Assumer sa part personnelle, son rôle et sa responsabilité dans les rouages de l’équilibre du milieu, c’est se permettre le meilleur confort et la meilleure expérience auxquels chacun a droit. A l’inverse, ne pas respecter l’ordre naturel de ce cosmos qui nous dépasse, c’est risquer de se retrouver disqualifié, hors-jeu, éjecté, éliminé. Entre temps, il est des chemins de souffrance qui poussent dans le terreau de l’ignorance, du déni et de l’aveuglement.

La souffrance n’est pas une fatalité. Le bien-être est une autre possibilité toujours disponible et accessible à tous. Pour cela, il convient de ne pas nier le passé, mais ne pas le cultiver non plus. Le passé est voué à se transformer pour un futur en construction. Ne pas se tromper à conserver trop de mémoires souffrantes au risque de les cultiver. Ne pas se tromper à oublier l’assise du futur que l’on cultive au risque de s’effondrer. Cultiver le futur en connaissance de cause. Savoir qu’on ne le décide pas mais qu’il est un choix. Savoir que son propre futur n’est bénéfique et durable que si on choisit de le façonner et l’accompagner.


Suivant l’hypothèse réincarnation de l’arrière-grand-parent, pendant qu’une vie s’est écoulée, l’environnement a évolué. Nous revenons vivre un petit siècle après, avec une mentalité et de nouveaux acquis datant déjà du siècle passé. Pour autant, notre apprentissage de l’Humain n’a pas de date de péremption, il n’est pas dépassé et il doit trouver sa place avec toujours plus d’aisance d’époque en époque. Il est raisonnable d’adapter nos précédents acquis à un nouvel environnement. Il n’est pas nécessaire de revivre les échecs, mais plutôt cultiver les leçons vers de nouvelles situations. Nous assoyons forcément cette nouvelle expérience sur les éléments passés qui ont bâti notre être présent. En même temps, le futur exprimable se découvre sous un nouveau jour constitué de possibilités inaccessibles jusqu’alors. Il n’est pas utile, voire contre-productif, d’entretenir le passé, mais il est essentiel de cultiver le nouvel ensemble de futurs potentiels.


Selon l’attitude que chacun choisit, il s’ensuit une adaptation et une évolution vertueuses au travers de cycles doucement tempérés, ou un abandon à l’inertie d’un schéma répétitif pour le meilleur et le pire dans l’inconfort des grands bouleversements.

La vie en cours est positionnée au milieu, comme suite et précédent d’une histoire plus vaste. A une autre échelle, nous retrouvons ce principe au quotidien du temps qui passe. Nous pouvons observer le moment présent au milieu d’un passé et d’un futur autant conditionnés que conditionnants. Vous ne décidez de rien, mais faites bonne place à votre libre arbitre car vos choix expriment votre pouvoir créateur du champ des possibles.

Ne pas figer son existence sur un passé acté, la développer vers un futur à modeler. Ceci se joue dans l’instant présent. Le vivre en conscience est la meilleure option qui soit.


Si ce n’est pas déjà fait, il reste à chacun de se positionner pour voir où cela nous mène. Qui connait la suite ? Il se pourrait qu’un cycle ne soit pas éternel. Il se pourrait qu’un cycle vertueux bien mené finisse par s’ouvrir sur un autre cycle d’un genre tout à fait impensable. Vrai ou faux ?



© Basty - Hypothèse Réincarnation - Extrait des livres ‘Réfléchis’ et ‘hypothèse’ - 2024 - www.etreconscient.com

Image d’illustration générée par IA sous WordPress

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Comments (3)

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Basty verif

Basty 2 days ago

Bonjour Bruno,
Merci pour l'intérêt. Mais ce n'est pas un dossier, juste une piste. Un dossier sur le sujet serait bien volumineux. Cependant, cette piste est aussi ma certitude, au regard de quantité d'autres dossiers y étant reliés. Ces dossiers étant vastes et à vivre, je souhaite simplement présenter le sujet comme hypothèse, et donc un ensemble d'idées à réfléchir et explorer. Toutefois, c'est sûr qui si tu stoppe à 2 pages... l'affaire est incomplète. Alors... tant pis pour moi !
Mais effectivement, si 2 pages suffisent pour raviver ta réflexion personnelle, c'est toujours bon. Pour autant, il est hasardeux de commenter un texte sans l'avoir lu. Alors, je ne rentre pas dans le détail de tes remarques qui méritent de s'y intéresser sérieusement. Je peux quand même te proposer de réfléchir tes interrogations au travers des notions d'énergie et d'information. Particulaire et ondulatoire, au carrefour de la science face au corps, à l'esprit et à l'âme, en passant par la conscience.

Bruno verif

Bruno Druille 3 days ago

Finalement, ton dossier et mon interrogation me font perdre une part de ma croyance en la réincarnation. Il subsisterait la solution de multiples niveaux de réincarnation d'âmes et d'acceptation d'âmes ayant vécu en tant qu'animal et essayant l'humanité (mais alors, fourmi, poulpe, papillon, crocodile, bonobo.....et pourquoi pas les végétaux ???).
Bonne journée

Bruno verif

Bruno Druille 3 days ago

Bonjour Basty,
Ce thème de réincarnation m'intéresse.
Mais pas au point d'en faire un dossier tel que celui que tu proposes.
Je reconnais que je n'ai pas tout lu après les 2 premières pages.
Car j'ai été rapidement obnubilé par une idée que j'avais enfouie au fond de l'esprit et jamais creusée.
En considérant l'équité humaine, tout nouveau bébé serait donc associé à une réincarnation.
Mais alors comment expliquer l'évolution du nombre d'humains d'un milliard vers 1800 à plus de 8 milliards aujourd'hui ? (https://www.ined.fr/fr/publications/editions/population-et-societes/l-evolution-du-nombre-des-hommes/) (https://www.mnhn.fr/fr/77-milliards-d-humains-en-2019-sommes-nous-trop-nombreux-sur-terre).

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