L'heure de l'amour inconditionnel
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L'heure de l'amour inconditionnel
Apprendre à aimer sans attendre…
S’aimer sans saigner…
Se fondre, sans se confondre…
T’entendre…
Prendre ta main…
Te tendre la main…
T’écouter enfin…
Aimer toi et cette histoire comme elle est… Parfaite… puisqu’elle m’enseigne tellement !
Ne plus voir que l’homme sublime derrière le masque.
C’est un petit pouvoir dangereux de réussir à voir sous la carapace des autres humains.
Quand la mélancolie, la solitude, le désintérêt, la lassitude, éloignent les corps, regarder derrière les phares blafards qui mettent en lumière pour mieux cacher.
Même si cela ne m’incombe pas, en observant derrière le brouillard j’ai vu… mais pas toi… pourtant je t’ai vu toi.
J’aurais aimé, bien sûr, être celle par qui le soleil revient...
Est-ce de l’amour ou mon égo affamé ?
Faire le pas de côté pourrait-il me permettre de regarder à quel endroit cela nous assigne ?
Quelle peur cela fait rejaillir sur nous d’essayer de s’aimer vraiment dans une société qui nous éloigne, et nous pousse à chercher toujours un coupable à nos maux ?
Rendre l’autre responsable de ce qui nous arrive et s’en éloigner petit à petit en le dénigrant chaque jour un peu plus ?
Sommes-nous si dociles ?
Se rencontrer, s’apprécier, se mélanger, partager, s’aimer finalement c’est prendre le risque des émotions, des envies.
C’est donc prendre le risque d’être malheureux ou heureux de la confrontation à l’autre humain en face de nous.
C’est toucher du doigt cette part de nous atteignable, perméable, friable.
C’est se confronter à notre réalité.
Alors forcément nous pouvons aussi choisir de ne plus aller y voir, de ne plus se risquer à ressentir, à s’impliquer, à donner, à recevoir…
Sommes-nous si fragiles ?
Suis-je devenue potentiellement dangereuse pour l’autre et l’autre potentiellement dangereux pour moi ?
Puisque nous nous risquons à ressentir une émotion quelconque ? Ou pire… pas quelconque !
Parce que toi et moi, nous sommes déjà pris à nous rendre ?
Parce que toi et moi nous avons désappris à entendre ?
Nous pourrions nous étendre, nous détendre, nous tendre l’un vers l’autre, l’un dans l’autre tendrement, sauvagement, librement dans le respect de ce que nous sommes…
La musique du cœur couvrira-t-elle le bruit de nos peurs ? Dans ce nous, dansons nous ? Qu’est ce qui empêche nos corps de danser ? Qu’est ce qui empêche nos corps de chanter ?
Qu'est ce qui t'empêche vraiment toi ?
Si tu regardes à l'intérieur de toi :
Peut-être que tu te verras ?
Peut-être que tu me verras ?
L’effort semble surhumain.
Et il l’est sûrement.
Mais tu es tellement plus qu’un humain !
Quand on enlève le camouflage, on risque d’être vue, nu.
Toutes les contradictions, les impossibles, les doutes…
Quand j'écoute ta voix, ton rire, je sens ta chaleur.
Je sens ton sourire, quand on se lit vraiment, on se lie vraiment non ?
Mais j'entends enfin ton ""non".
Mais j’entends encore ton nom.
Parfois je ferme les yeux pour écouter au-delà, quand nous mélangions nos corps dans tous les sens, quelque chose s’ouvrait… Était-ce juste en moi ?
J'ai rêvé chaque jour que tu franchisses le pas de ma porte, que tu me soulèves pour me serrer contre toi.
Je ne voulais pas que tu aies besoin de moi, juste que tu aies envie, que tu sois en vie.
Prendre l’autre comme il l’est… puisqu’il fait de son mieux, c’est sûr.
Ne jamais le blâmer pour ce qui nous arrive, puisqu’il n’est qu’un miroir de ce que nous voulons vivre.
"Ne peut surement pas mieux faire" comme sur un bulletin scolaire...
Et cela ne veut pas dire ce que l'on croit :
Cela veut dire, si cet humain ne fait pas mieux, c'est parce que le mieux pour lui c'est ce qu'il est entrain de faire qui ne vous convient pas !
Dont acte !
Il y a toujours cet endroit de flou qui revient où je me sens perdue dans les méandres de ces pensées qui ne sont pas les miennes mais qui me rendent un peu folle puisqu’impuissante à acter une décision qui ne coule pas de (la) source…
Alors la pensée passe et trépasse et repasse et insiste et revient sous toutes les formes. Insidieuse, violente, claire, sombre, lumineuse… et je finis par lui céder pour avoir une réponse…
C’est un leurre ? L’heure de mon médicament ?
Ton temps n’est pas le mien.
Cette vie n’est pas la nôtre.
Je respecte, mais moi j’ai besoin de ma dose.
Je suis en overdose de tes silences…
Je ne peux plus attendre ?
Le manque ? Le manque de qui ? De quoi ?
Ok je t’écris et je te dis quoi ?
J’ai l’illusion du besoin… du besoin de toi…
Est-il là le leurre ?
Moi je suis las se du leurre…
Alors ce n’est pas l’heure… alors ce n’est plus l’heure… alors ce n’est plus un leurre…
Et il n’y a rien à faire, rien à réfléchir, juste le soleil dans tes yeux, juste à observer cette blessure, lui donner le droit d’être là.
Alors j’écris !
Pourquoi ?
Pour me rappeler que je crois que j’existe !
Dans ce nous, danse-nous, dansons-nous ?
Danse nu, dans ce nu… Dansons nus…
Qu’est ce qui empêche nos corps de danser ?
Qu’est ce qui empêche nos corps de chanter ?
Écouter la musique du cœur couvrira-t-elle le bruit de ma peur…
Je n’ai pas de rancoeur,
juste un peu mal à lui
qui rend ce qui demeure,
après avoir tant jouis.
Parfois on prend la route,
Parfois le bas-côté…
L’amour c’est tant de doutes,
toutes nos infinies affinités…
Quand les aimants charmants,
s’amourachent des amants,
l’envie de me parer pour toi,
sans m’emparer de toi.
Jamais au conditionnel,
l’amour est inconditionnel!!!!
Un con dit tionnel … « Tionnel ! »
Hein qu’on dit "tionnel" !
Dit "tionnel" pour voir ?
Le vent soufflant, chemin faisant…
Baisers volés, baisers volants…
Luce 11 months ago
Merciiii… j’écris moins en ce moment. Dans mon livre mais j’en ai semé quelques unes des petites phrases comme ça, discrètes et puissantes, entendues dans ma tête ou sortie des lèvres de d’autres…
Jean-Christophe Mojard 11 months ago
"Parfois on prend la route,
Parfois le bas-côté…".
La claque que j'aime bien prendre en lisant un texte. Une petite phrase que je regrette de ne pas être mienne.
Ne serait-ce que pour celle-là, merci, mais merci pour tout.